mardi 30 mai 2017

Foulard islamique au travail

La Cour de justice européenne a estimé que le règlement interne d'une entreprise pouvait prévoir l'interdiction du port visible de signes religieux ou politiques. Une entreprise peut inclure dans son règlement intérieur, sous conditions, l'interdiction du port visible de signes religieux, comme le foulard islamique.
C'est ce qu'a estimé, mardi 14 mars, la Cour de justice de l'Union européenne :
"Cela envoie un message aux entreprises privées. La Cour européenne leur dit clairement : 'vous avez la main pour qualifier, ou pas, le port du voile en entreprise', s'inquiète Fatima Achouri, spécialiste du fait religieux en entreprise. Alors que la législation était assez souple jusqu'à présent, je crains que cela n'impulse des décisions plus fermes à l'encontre des femmes."

lundi 29 mai 2017

On ne me dit jamais rien, alors parfois, j'ai envie de hurler !

Dans un article du Het Laatste Nieuws, Elio Di Rupo déclare :
"Je ne savais même pas que Publifin existait. J'en ai toujours marre des parvenus"
C'est le même qui déclarait en mars que "Parfois, il avait envie de hurler", car
"La situation est grave". Il y a un préjudice considérable pour le parti" 
 NB: Car bien évidemment, on se fout du contribuable, du citoyen, du client de l’Intercommunale qui paie son énergie beaucoup trop cher à cause du racket organisé, de l'économie de la Région et du pays ... seul importe "le parti". Lire "Les difficultés que le parti a connues me donnent une énergie d'enfer!", par exemple ...

Jean-Pierre Hupkens, le dernier et nouveau patron du PS liégeois: "C’est très dur pour le PS. Mais il y a une chance" ... une chance de quoi ?

A l'époque, à la question de savoir si Moreau et Gilles devaient être exclus du PS:
"Tout est envisageable. Mais je respecte les procédures jusqu’au bout" 
Jusqu'au bout ... sauf pour le fils Mathot, visiblement.
Alors qu’il devait être entendu par la commission nationale de vigilance du PS, il a été informé que son audition était reportée à une date indéterminée. Cela car le secrétaire général du parti a suspendu l’action à l’égard du bourgmestre de Seraing.

Le Parti, l'intérêt du parti, toujours et prioritairement.

Alain Mathot avait été inquiété lorsqu'il était apparu que des rémunérations qu'il percevait à titre privé en tant que président de NeWin avaient abouti sur le compte d'une société créée pour gérer un bien immobilier familial.
Alain Mathot, qui avait reconnu une maladresse, est parvenu à démontrer aux instances de vigilance du PS que ce mécanisme n'avait pas servi à éluder l'impôt. Il a toutefois démissionné depuis lors de cette société. Ce geste, combiné à sa "démission volontaire" du Bureau du PS, a conduit à suspendre la procédure en cours, selon le parti.
NB: Alain Mathot avait déjà démissionné en février de ses postes d'administrateur au sein des intercommunales Publilec et SOCOFE, ainsi que d'EDF Luminus où il était membre du comité stratégique et de Publipart, dont Publifin est actionnaire et dont il était le vice-président du conseil d'administration.

Mais surtout, on se souviendra que ce dernier refusait de se rendre aux convocations de la Justice.
Pourtant, dès 2013, on savait que Alain Mathot avait menti aux enquêteurs... pour justifier ses dépenses suspectes.
Alain Mathot avait justifié une partie de ses rentrées suspectes comme des gains glanés lors de ses parties au casino de Cannes. Une commission rogatoire a vérifié ses allégations. Alain Mathot a menti. Il a bien joué au casino... mais a perdu! Mais Alain Mathot continue pourtant de "gagner".

Et la Démocratie a-t-elle définitivement perdu ? #durftevragen


Lire aussi:
Refus de la levée d'immunité d'Alain Mathot: comment l'expliquer ?


La commission des poursuites de la Chambre s'est prononcée ce jeudi contre la demande de levée d'immunité parlementaire d'Alain Mathot. Le résultat du vote est identique à celui de la semaine dernière: 5 contre, 2 pour la levée d'immunité.

Un refus de levée d'immunité un peu étonnant. Voici quelques clés pour mieux comprendre.

Premier élément : qui est Alain Mathot ?

C’est d’abord le maître d’un fief, reçu comme en héritage. C’est le fils de son père. C’est le bourgmestre des Sérésiens. C’est un municipaliste, très motivé par le redéploiement de sa ville, dans l’après-sidérurgie. C’est également un député très impliqué dans la commission des Finances, à la Chambre.

Et de quoi voudrait l’accuser la justice liégeoise ?

De corruption et de blanchiment, à l’occasion de la construction d’un incinérateur à ordures. C’est une longue et vaste enquête qui a abouti à son inculpation. Et c’est indéniable que des indices, les enquêteurs en ont trouvé.

Alors pourquoi ses collègues parlementaires, et surtout les membres de la N-VA, refusent-ils qu’un socialiste wallon soit traduit en procès correctionnel ?

La réponse leur appartient. Les observateurs en sont réduits à des hypothèses. La presse a évoqué une connexion immobilière entre le PS liégeois et la N-VA anversoise. De quoi s'agit-il ? Il s'agit d'un fonds de pensions, OGEO, qui récolte les cotisations de plusieurs intercommunales liégeoises, et qui investit dans la brique, aux quatre coins du pays, à l’étranger, et dans la métropole anversoise.

De là à imaginer que Bart De Wever ait pu demander aux représentants de son parti à la commission des Poursuites de ne pas être sévères envers Alain Mathot, le pas est allègrement franchi. Mais quiconque connaît le dynamisme immobilier des Anversois mesure qu’ils n’ont pas besoin, vraiment, d’amadouer les Liégeois.

dimanche 28 mai 2017

Mon geste n'était "pas innocent"


Considérée aujourd’hui comme un « must have » du « body language », la poignée de main illustre une des plus fortes relations de notre époque : celle entre communication et société.

Donald Trump est connu pour secouer le bras de ses visiteurs avec une puissante poignée de main.
La poignée de main du président des États-Unis est connue outre-Atlantique pour être un brin sadique et puissante. Depuis son entrée en fonction à la Maison Blanche, Donald Trump semble même avoir perfectionné sa technique pour intimider son interlocuteur. Il attrape fermement la poigne de la victime, l’agite de haut en bas avec vigueur puis tire dessus durant un laps de temps si long que ça en devient gênant.

Ce  jeudi 25 mai 2017 à Bruxelles, le président américain Donald Trump a accueilli son homologue français Emmanuel Macron à l'ambassade des États-Unis à Bruxelles pour leur toute première rencontre: un déjeuner de travail en marge d'un sommet de l'Otan.

Le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump ont échangé une insolite poignée de main, longue et appuyée, interprétée par certains comme un moment de diplomatie virile.
En effet, avant le déjeuner, Emmanuel Macron a résisté pendant cinq secondes au président américain, mâchoires serrées, ne lui lâchant pas la main.
Le plus "bizarre" dans cette "affaire", c’est la description donnée de la rencontre par le service presse de la Maison Blanche. Selon Marina Fang, une journaliste du Huffington Post, ils expliquent ainsi que "chaque président a saisi la main de l’autre avec une intensité considérable, leurs articulations sont devenues blanches et leurs mâchoires se sont serrées"

Emmanuel Macron affirme que sa poignée de main échangée jeudi à Bruxelles, avec Donald Trump, "ce n'est pas innocent", dans un entretien au Journal du Dimanche.
Après la traditionnelle poignée de main, Donald Trump a longuement félicité son hôte, de plus de 30 ans son cadet:
"C'est un grand honneur pour moi d'être avec le nouveau président de la France, qui a mené une campagne incroyable et a remporté une formidable victoire"
"Tout le monde en parle à travers le monde. Bravo. Bien joué!"
Emmanuel Macron:
"Je suis très heureux pour ma part aussi d'être avec le président Trump"
"Je suis très heureux de pouvoir, ensemble, changer beaucoup de choses."

D'après Le Parisien, "ceux qui se font broyer par Trump" sont son vice-président Mike Pence, Shinzo Abe, Charles Michel ou encore le juge Neil Gorsuch. A lson arrivée à l'aéroport, Donald Trump a empoigné la main de Charles Michel de manière un peu « agressive ». Puis, il a tiré la main du Premier ministre vers lui, l’a empoignée et ne l’a pas lâchée. Une façon assez particulière de saluer quelqu’un.

Rappel aussi du grossier merle qui refuse de serrer la main à Angela Merkel, en mars 2017

lundi 22 mai 2017

dimanche 21 mai 2017

Mena.be fraudeurs

La Belgique a accueilli 35.500 demandeurs d’asile en 2015.
On compte actuellement deux demandeurs d’asile pour 1.000 habitants en Belgique, ce qui en fait le septième pays européen le plus sollicité, loin derrière la Hongrie (18/1.000) et la Suède (8/1.000).

Le taux d’acceptation des demandes est deux fois plus élevé que par le passé (61% contre 30% sur la période 2010-2014)
En 2016, 10 726 sans-papiers ont quitté la Belgique pour rejoindre leur pays d'origine.
L'an dernier, 4651 personnes en situation irrégulière ont été renvoyés de force vers leur pays d'origine, 4667 personnes ont accepté ce retour, et 1408 personnes sont reparties par leurs propres moyens.

En 2016, 1.500 mineurs étrangers non accompagnés ont demandé l’asile en Belgique.
 
En cas de doute sur l’âge de l’individu, l’Office des étrangers introduit une demande de scanners osseux (radiographies de la dentition, du poignet et la clavicule).
L’an passé 659 candidats, soit 40 %, ont été soumis à ces tests. Pour 479 d’entre eux, ils ont confirmé que le demandeur d’asile était bel et bien mineur d’âge.
180 cas sont donc des fraudes, soit près de 10%.
Le secrétaire d’Etat estime que les demandeurs d’asile fraudeurs, qui ont menti sur leur âge, doivent payer eux-mêmes le coût des radiographies, soit entre 200 et 300 euros.

Faudrait-il aussi les expulser ?