jeudi 5 janvier 2017

Mayeur-Bovy en 2002

On se posait la question de l'impartialité dans le choix de Laurence Bovy à la tête de Vivaqua.
Le CA a ignoré l’avis du chasseur de têtes payé 50.000 euros
Absence de conflit d'intérêts et d'influence politique ?

Archives 2002, sur les liens entre certains personnages de l'affaire ...

http://archives.lesoir.be/hopitaux-publics-l-adjoint-de-philippot-assurera-l-inte_t-20020202-Z0LFZ5.html


Plus récemment, Martin Buxant interrogeait Yvan Mayeur sur le sujet et il déclarait:

Buxant:
En termes de gouvernance, Laurence Bovy a été désignée à la tête de Vivaqua alors qu’un chasseur de tête que vous aviez mandaté l’avait classée en 3e position. Comment expliquez-vous cela? 

Mayeur:
Je dis qu’un chasseur de têtes, ce n’était que la première mi-temps du match et qu’un match ça se joue en deux mi-temps. Et que le résultat c’est après 90 minutes. Effectivement, le chasseur de têtes avait retenu 3 personnes, effectivement, sur CV, il y avait une différence entre l’expérience des uns et des autres mais ensuite un jury a auditionné les 3 candidats et a jugé que la candidate Laurence Bovy était largement supérieure aux autres. C’est un jury sans aucun élu politique, des experts. Donc, on a suivi l’opinion du jury. Si on avait pris une autre décision que nommer celle qui est sortie la première du jury, on aurait pu dire que c’était une ingérence politique, mais ici ce n’est pas le cas.
Mais alors pourquoi ne pas vous contenter d’un jury et épargner les 50.000 euros qu’a coûtés le travail du chasseur de tête?
Non, parce que le chasseur de tête a reçu beaucoup de candidatures et a dû élaguer. Et il a classé les candidats… Il a montré qu’il y avait des différences dans l’expérience sur base des CV. Mais il fallait un jury pour déterminer quel était le meilleur profil par rapport aux enjeux du secteur.
C’est-à-dire?
Qu’il nous faut quelqu’un capable de dialoguer avec les Wallons. Il faut rappeler que les captages d’eau, c’est l’or bleu de la Wallonie, on a besoin d’en discuter avec les Wallons. Et Laurence Bovy est plus à même de discuter avec les Wallons? C’est une évidence. Elle siège à la société wallonne des eaux et connait le secteur.
Lire aussi:
Une société filiale peu transparente de Vivaqua mise en cause par Ecolo

13 000 euros brut par an pour 5 à 6 réunions annuelles, c’est le cachet perçu par les administrateurs de la « Société des Mines de Pyrite de Vedrin », aux mains de Vivaqua. Cette situation est dénoncée par l’écologiste Arnaud Pinxteren.

Vivaqua, ses filiales et les rémunérations: Vervoort ira jusqu'à nommer un commissaire spécial
Le ministre-président bruxellois a annoncé ce vendredi en séance plénière du Parlement bruxellois qu'il ira "jusqu'à désigner un commissaire spécial" pour obtenir toutes les informations relatives à la transparence des rémunérations au sein de l'intercommunale Vivaqua et ses filiales. "J'irai jusqu'où là où la loi me l'autorise." Une déclaration qui fait suite au scandale Publifin/Nethys et une interpellation du député régional Ecolo Arnaud Pinxteren.

13 000 euros par an selon Ecolo
Ce dernier avait relevé le manque de transparence dans les rémunérations versées aux membres du conseil d'administration de la SA Savena (Mines de Pirytes de Vedrin), filiale de Vivaqua. Dans une interview à BX1, le député avait avancé le chiffre de 13.000 euros bruts par an versés à chaque administrateur, au nombre de cinq. Parmi eux, trois cadres de Vivaqua dont la directrice Christiane Franck et deux politiques: Yvan Mayeur, le bourgmestre de PS de la Ville de Bruxelles et président de Vivaqua et Oscar Dubru, élu MR à Anderlecht, administrateur délégué de Vivaqua. Le premier a déjà annoncé avoir renoncé à cette indemnité, son plafond de rémunérations ayant déjà été atteint.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire