mercredi 30 novembre 2016

L'invité de Matin Première: Damien Ernst

Bertrand Henne recevait ce matin Damien ERNST, professeur en électromécanique à l’ULG, et spécialiste du marché de l’énergie.

Bravo
1.remis les choses à plat
2. développé des perspectives d'intérêt général
3. mis en garde contre l'illusion européenne!
Avis très critique de l'opposition PS - Ecolo et du régulateur belge du secteur de l'électricité a propos de la taxe nucléaire porté par la ministre Marghem.
A tort, refute le professeur d'université, qui trouve les critiques totalement indécentes. Je me demande s'il n'y a pas du harcèlement et une politisation :
"Je pense qu'il y a de la politisation au Conseil d’État et à la CREG": les rapports récents "sont beaucoup trop à charge". "J'ai eu l'impression que c'étaient des juristes qui cherchaient la petite bête, il y a une fixation mal placée sur ce dossier. Et les rapports ont fuité beaucoup trop rapidement"
Selon lui, pour le politique, il est urgent de s’unir et de sortir des polémiques politiciennes:
"Sur le truc de la redevance nucléaire, on aime ou on aime pas Marie-Christine Marghem, on aime ou on aime pas le nucléaire, mais sur ce dossier particulier de la redevance nucléaire, elle  a plutôt très très bien négocié  avec Electrabel: il y a une partie fixe de 150 millions sur les unités de Tihange 2 et 3 et de Doel 3 et 4". Le producteur doit payer au minimum soit cette somme, soit 38% de ses bénéfices. Et cela a été négocié à une époque où le prix de l'électricité était plus élevé que maintenant ; cela revient à capter, cette année, plus de 60% du bénéfice d'Electrabel.

Je ne dis pas que Marie-Christine Marghem a eu raison sur tout, mais elle ne s'est pas mise à genoux devant Electrabel

Non, non, non, il n'y a pas de cadeau à Electrabel. C'est une légende urbaine, Electrabel qui s'en met plein les poches, qui vole l'Etat, la ministre à genoux d'Electrabel ... : cela ne tient absolument pas la route.
Il faut sortir du débat majorité/opposition en matière énergétique et il faut qu’il y ait des initiatives bipartisanes !"

Pour mémoire:

Un ministre de l'énergie qui ne comprend rien, et qui assume, sans assumer ...


Le chef de groupe Ecolo, Jean-Marc Nollet:
"Cela devient un vrai problème politique"
Michel de Lamotte (cdH):
"La ministre Marghem s'enfonce dans ses mensonges! lLEtat aurait pu réclamer 4 millions d'euros en plus"
Karine Lalieux dénonce des "négligences à répétition", toujours commises "au bénéfice des producteurs nucléaires et jamais des consommateurs".
"Avec Mme Marghem, les consommateurs sont deux fois perdants, c'est 100 euros de plus sur leur facture d'électricité avec la hausse de la TVA de 6% à 21% et ce sont eux aussi qui financent les largesses octroyées par elle à Electrabel et EDF. Ce 'deux poids deux mesures' montre bien pour qui roule ce gouvernement"
Le nucléaire est-il aujourd’hui rentable ?
Selon Damien Ernst:
 "sur l’amorti, il est deux fois moins cher que le renouvelable. (…) On arrive donc a des prix trop bas qui n’arrivent pas à rémunérer la production d’énergie à sa juste valeur."

mardi 29 novembre 2016

Government debt-per-capita

Today’s infographic from HowMuch.net, a cost information site, shows government debt-per-capita in every country in the world, including the United States.
Here are the countries where people owe the most debt per person:
  • Japan: $85,694.87 per person
  • Ireland: $67,147.59 per person
  • Singapore: $56,112.75 per person
  • Belgium: $44,202.75 per person
  • United States: $42,503.98 per person
  • Canada: $42,142.61 per person
  • Italy: $40,461.11 per person
  • Iceland: $39,731.65 per person
  • Australia: $38,769.98 per person
  • United Kingdom: $36,206.11 per person


Voir aussi:
Evolution de la dette par Région


Lire aussi:
La pression fiscale reste élevée en Belgique

La pression fiscale sur les entreprises atteint 58,7% en Belgique, selon le rapport «Paying taxes 2017» publié mercredi par PwC et la Banque mondiale. D’après l’étude, qui a analysé les systèmes fiscaux de 190 pays, la charge fiscale en Belgique dépasse largement la moyenne européenne et fait partie des plus élevées au monde.

La pression fiscale calculée dans le rapport prend en compte l’impôt des sociétés, les charges sur le travail payées par les employeurs mais également une série d’autres taxes.
Selon les résultats, la Belgique obtient le troisième score le plus élevé en Europe derrière l’Italie (62%) et la France (62,8%), tandis que la moyenne européenne se situe à 40,3%. La pression fiscale la plus faible parmi les pays européens est observée au Luxembourg (20,8%), en Croatie (20,9%) et à Chypre (24,7%). Elle s’élève par ailleurs à 48,9% en Allemagne et à 40,4% aux Pays-Bas.
Le rapport «Paying taxes 2017» calcule également le temps de mise en conformité, soit le nombre d’heures requises pour qu’une entreprise soit en règle avec ses obligations fiscales. En Belgique, 161 heures sont nécessaires contre 139 en France, 119 aux Pays-Bas et 110 heures au Royaume-Uni. L’Allemagne (218 heures) et l’Italie (240 heures) dépassent elles la moyenne européenne de 164 heures.
En tenant compte de tous les critères d’analyse, la Belgique se trouve à la 66e position du rapport. La première place est occupée par le Qatar et les Emirats arabes unis. L’Irlande (5e), le Danemark (7e) et le Royaume-Uni (10e) sont les premiers pays européens de ce classement.

samedi 26 novembre 2016

Un ministre "assume" ... mais comment ?

Le remplacement de l'actuel président de la CWAPE semblait bloquée, ce qui devait permettre à Christel Evrard (la belle-soeur de Paul Magnette) de prendre automatiquement, en l’absence de procédure de recrutement, le poste ad interim au 31 janvier prochain. 
Le ministre de l'Energie Paul Furlan  promettait de régler la procédure de recrutement ce jeudi 24 novembre au gouvernement. L'exécutif aurait dès lors décidé de lancer immédiatement l'appel à candidature pour le poste. La procédure de désignation devrait pouvoir se clôturer à la fin du premier semestre 2017.


https://twitter.com/Paul_Furlan/status/802152583292997632
Paul Furlan s'est engagé à formuler d'ici la fin de l'année une proposition de désignation d'un président faisant fonction, choisi parmi les membres du comité de direction. Ce président ff s'engagera à ne pas être candidat président (???)  et assurera la transition pendant neuf mois maximum, jusqu'à la désignation du nouveau président, au terme de la procédure de sélection Selor.


vendredi 25 novembre 2016

El Fidel que muere

Le dictateur cubain est mort ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans.



: François Hollande demande que l'embargo qui "pénalise" Cuba soit "définitivement levé". Cela nécessite un vote au congrès américain
La dictature est-elle terminée ?
  

: Christiane Taubira salue "un des grands géants du 20e siècle qui s'en va" avec ses "dérives" mais aussi ses "avancées sociales"
Dérives= meurtres, emprisonnements arbitraires, ... ; avancées sociales: pauvreté généralisée (sauf pour lui)



🇨🇺🇫🇷Castro est devenu dictateur "parce qu'il était poursuivi par la CIA" dit tranquilou sur . Mais oui, évidemment!

Très léger rappel, avec le concours de Marianne:

Fidel Castro s’empare de La Havane en janvier 1959.
Fidel Castro n’est pas alors, un communiste, le PC cubain qui a commencé par condamner la guérilla se rallie lors de la prise de La Havane. Le nouveau pouvoir s’en prend aussitôt aux intérêts américains, en expropriant les casinos et les hôtels.



Ernesto Guevara se charge de l’ordre : les partisans de l’ancien dictateur Batista sont arrêtés et le plus souvent exécutés sans procès. Puis, les milices révolutionnaires ramassent les nombreuses prostituées, pour la plupart mineures, et les homosexuels. Les décrets révolutionnaires qui interdisent les mœurs dépravées sont toujours en vigueur, l’homosexualité est un délit, associé au souvenir de l’avilissement des Cubains par le tourisme sexuel américain.

En avril 1961, les milices d’émigrés, armées et équipées par les Etats-Unis, encadrées par des officiers américains, tentent de débarquer à Cuba, sur la baie des Cochons. Les forces révolutionnaires cubaines, commandées par Ernesto Guevara, les repoussent en quelques heures.
Le parti de Fidel Castro fusionne avec le parti communiste, dont il prendra ultérieurement le nom.

Fidel Castro avait promis d’en finir avec la monoculture coloniale. Il se produit l’inverse : la nationalisation de la terre détruit aussitôt toute autre forme d’agriculture. Cuba dépend intégralement des produits alimentaires fournis par le bloc soviétique.  
Fidel Castro n’a mis en place qu’une économie de type soviétique, caricaturale et sous perfusion permanente. Ses velléités d’indépendance révolutionnaire tournent court.

En fait d’indépendance, Cuba n’est plus qu’un pion de la politique soviétique.
Economiquement, c’est un désastre. Politiquement, la caste blanche et hispanique tient tous les pouvoirs. Les noirs et les métis, majoritaires dans l’île, se compte sur les doigts d’une seule main au sein des instances supérieures, gouvernement et bureau politique du parti.

Lorsque l’URSS s’effondre, Fidel Castro maintient sa politique, refusant la « trahison » de Gorbatchev. Le pétrole soviétique n’arrive plus. Fidel Castro s’entend avec Hugo Chavez, échangeant le pétrole du Venezuela contre des médecins cubains, dont beaucoup profitent de l’aubaine pour partir en exil. Malade, Fidel Castro a laissé à son frère Raoul le soin de libéraliser l’économie mais pas le régime, en s’inspirant du modèle chinois.


Le dictateur cubain est mort dans son lit, contrairement à de nombreux opposants, ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans.

Lire aussi:
Fidel Castro et le Che Guevara, deux visions pour une même révolution

Les deux hommes s’étaient rencontrés au Mexique en 1955 et s’étaient immédiatement liés d’amitié, partageant idées marxistes et envies révolutionnaires.
Le 3 octobre 1965 Fidel Castro rend publique une lettre que lui avait adressée Ernesto Che Guevara. Le Che, l’un des trois plus importants dirigeants de la révolution cubaine avec les frères Castro, a disparu depuis plusieurs mois. Sa dernière apparition publique remonte au 24 février, à Alger, où il a prôné « une lutte à mort contre l’impérialisme » et accusé « les pays socialistes d’être complices de l’exploitation impérialiste ». Les rumeurs s’amplifient, faisant état de divergences entre le Lider maximo et le Che qui n’a pas caché qu’il considérait le retrait des fusées soviétiques de l’île, lors de la crise des missiles d’octobre 1962, comme une trahison de Khrouchtchev.
« D’autres terres du monde réclament le concours de mes modestes efforts...et l’heure est venue de nous séparer », écrit le Che. « Si un jour, sous d’autres cieux, survient pour moi l’heure décisive, ma dernière pensée sera pour ce peuple (cubain) et plus particulièrement pour toi ». Le Che s’est secrètement rendu en Afrique puis en Tchécoslovaquie, avant de gagner la Bolivie à la tête d’une petite troupe de guérilleros. L’expédition est un échec et le Che est capturé et exécuté en octobre 1967.

Musée Giscard



"Bruxelles m'a pris mon immeuble !"

Article 16 de la Constitution.be
« Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique, dans les cas et de la manière établis par la loi, et moyennant une juste et préalable indemnité »
Art. 544. La propriété est le droit de jouir et disposer des choses DE LA MANIERE LA PLUS ABSOLUE, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlement


Sans l’accord du propriétaire, la Ville de Bruxelles va louer des studios au-dessus des commerces de la rue des Fripiers La Ville de Bruxelles va donc aménager 4 studios destiné à la location dans un bâtiment alors que "le propriétaire était réfractaire à toute démarche visant à louer les étages".

Le proprio explique que le bien est déjà loué dans son ensemble. Que des gens (dont 1 échevin) se sont introduit sans autorisation dans le bien !
Le propriétaire du bien "requisitionné" (comment faut-il dire?) par la ville de Bruxelles se nomme "Joseph Vandevelde" et a 87 ans.

Selon Mohamed Ouriaghli, il s’agit d’une première en Région bruxelloise. Les opérateurs immobiliers publics bruxellois ont la possibilité depuis 2014 de prendre en gestion un immeuble insalubre ou inoccupé. Le propriétaire de l’immeuble, sis rue des Fripiers, était réfractaire à toute démarche visant à louer les étages, le rez-de-chaussée étant destiné à des commerces, selon les autorités de la Ville. D’ici 2018, quatre studios seront mis en location dans cet immeuble, chacun au prix mensuel de 260 euros, probablement à des étudiants. La Région foncière de la Ville de Bruxelles va réaliser des travaux de rénovation pour un cout estimé à 343 000€.
Ce montant sera récupéré par le biais des loyers, au bout d’une période de 28 ans et six mois. Lire aussi: Immeubles classés et abandonnés dans le Pentagone : les outils juridiques à disposition de la Ville pour les réhabiliter



Lire aussi:
Immeubles classés et abandonnés dans lePentagone : les outils juridiques à disposition de la Ville pour les réhabiliter

La Ville de Bruxelles active pour la première fois le droit de gestion publique, sans le consentement du propriétaire
 
70 milliards: les revenus des bâtiments et infrastructures sont trop faibles
Les revenus issus des bâtiments et des infrastructures en Belgique se sont élevés à 70,77 milliards d'euros en 2016, soit 28% du produit intérieur brut (PIB) du royaume ou 6203 euros par habitant, révèle une étude de la société de conseil et de conception Arcadis. Sur base d'un calcul par habitant, le rendement économique que la Belgique tire de ses bâtiments et infrastructures est le 27e des 36 pays analysés.
"Des pays disposant d'une échelle et d'un contexte économique comparables, comme les Pays-Bas (9e), la Suisse (13e) et le Danemark (15e), laissent notre pays loin derrière eux. La Belgique est le pays le moins performant de la zone euro", constate Arcadis dans un communiqué. Avec 12.787 euros par habitant, les Pays-Bas dégagent deux fois plus de rentabilité économique de leurs actifs bâtis que la Belgique, et même l'Allemagne (11 785 euros) et la France (11 577 euros) sont près de deux fois plus productifs.

Néfaste pour la productivité de notre économie
Exprimé en pourcentage du PIB, les revenus des bâtiments et des infrastructures en Belgique (28%) sont par contre comparables à ceux d'économies occidentales matures comme l'Allemagne (26%), les Pays-Bas (28%) et les USA (30%). L'économie des services y est plus développée que dans les pays émergents et requiert donc moins de bâtiments et d'infrastructures, selon Arcadis. La société de conseil remarque que le morcellement de l'aménagement du territoire en Belgique se traduit notamment par "un trafic dense entre le domicile et le lieu de travail et par d'inévitables embouteillages", ce qui s'avère "néfaste pour la productivité de notre économie et la longévité de nos infrastructures". Arcadis estime également que nos réseaux de transports publics ne sont pas assez complémentaires et que les infrastructures belges dans les transports sont sous-exploitées.
Et dans le patrimoine industriel, Arcadis relève "énormément d'espaces et de terrains non utilisés voire à l'abandon, notamment dans les des agglomérations urbaines."

jeudi 24 novembre 2016

Cela chauffe à la Cwape

Selon un article de la DH, relayant des infos de La Libre Belgique, Christel Evrard, la belle-sœur de Paul Magnette, serait accusée de harcèlement moral.
Pour rappel, elle avait été bombardée par le gouvernement wallon à la vice-présidence de la Cwape et à la direction du département en charge de la promotion de l’électricité verte, il y a un peu moins de 2 ans. Cela ne correspondait à aucune demande et générait un surcoût pour la Cwape. Quand on aime, on ne compte pas l'argent public.

Le remplacement de l'actuel président Francis Ghigny semble bloquée
, ce qui devrait permettre à Christel Evrard de prendre automatiquement, en l’absence de procédure de recrutement, le poste ad interim au 31 janvier prochain.

Sauf erreur, nullement relayé par les journaux télévisés nationaux, ce 23 novembre 2016, Philippe Henry, intervenait au Parlement :
Il n’y a pas de procédure en cours pour le remplacement de Francis Ghiny. Il n’y a pas eu d’appel à candidature et donc il n’est plus possible de recruter son successeur dans les règles de l’art pour avoir la personne la plus compétente possible. Le fait que Christel Evrard soit la belle-soeur de Paul Magnette laisse penser que le gouvernement wallon ne lance pas de procédure afin de lui permettre de prendre la présidence de la Cwape pour une durée indéfinie. Elle avait déjà été parachutée à la Cwape à la fin de la législature.
D'après les journaux cités plus haut, Christel Evrard aurait fait l’objet de plusieurs plaintes pour harcèlement moral. Un rapport l'aurait établi après des auditions du personnel demandées par le président de la Cwape. Ce rapport conclurait à la responsabilité de la vice-présidente. Il lui aurait été demandé de changer son comportement dans ses relations professionnelles. 

Christel Evrard a contre-attaqué de manière hallucinante, la subordonnée accusant son chef de déloyauté dans un mail adressé à Francis Ghigny :
Je t’adresse ce mail suite aux comportements répétés identifiés dans ton chef ces dernières semaines et par lesquels tu mets en péril le fonctionnement de la Cwape. Je te rappelle que, dans le cadre de la procédure d’analyse des risques psycho-sociaux que tu as demandée en septembre 2016, il y a un certain nombre de principes édictés par l’arrêté royal qui sont à respecter. Tu sembles en faire systématiquement fi notamment en t’adressant à mon personnel en direct alors que les discussions sur ce rapport n’ont pas encore été entamées en Comité de direction et que le plan d’actions qui en découlerait n’a pas encore été élaboré. Tu sais par ailleurs, maintenant, que j’ai émis une contestation quant au contenu de ce rapport. […] Tu comprendras que j’entrevois difficilement la suite de notre collaboration jusqu’à ton départ le 31 janvier 2017. Ton comportement à mon encontre manquent de loyauté, d’intégrité et de transparence et sont de nature à me discréditer vis-à-vis de l’ensemble du personnel de la Cwape de même qu’à l’extérieur. Ton attitude est inacceptable et génère nombre d’impacts délétères au sein de l’organisation."
En parallèle, le ministre de l'Energie Paul Furlan  promettait de régler la procédure de recrutement ce jeudi au gouvernement.
L'exécutif a dès lors décidé de lancer immédiatement l'appel à candidature pour le poste. La procédure de désignation devrait pouvoir se clôturer à la fin du premier semestre 2017, estimait le ministre.
Ce dernier formulera d'ici la fin de l'année une proposition de désignation d'un président faisant fonction, choisi parmi les membres du comité de direction. Ce président ff s'engagera à ne pas être candidat président (???)  et assurera la transition pendant neuf mois maximum, jusqu'à la désignation du nouveau président, au terme de la procédure de sélection Selor.


Lire aussi:
Imbroglio au Parlement wallon sur le vote d’un décret énergie
-
Le projet de décret sur la méthodologie tarifaire applicable aux gestionnaires de réseaux de gaz et d’électricité devait être voté ce mercredi. Mais il a été renvoyé en commission par l’opposition, car la majorité PS-CDH n’était pas en nombre suffisant.
Le parlement wallon devait approuver ce mercredi en séance plénière le projet de décret sur la méthodologie tarifaire applicable aux gestionnaires de réseaux de distribution de gaz et d’électricité. Un texte très attendu, mais qui devra patienter : au terme d’une bataille de procédure qui s’est prolongée toute la matinée, le texte a été renvoyé en commission pour complément d’information.
Le député MR Jean-Luc Crucke s’est chargé de mettre le feu aux poudres, suivi de Stéphane Hazée pour Ecolo. Les deux représentants de l’opposition ont pris argument des propos récents tenus par Francis Ghigny, le président de l’organe régulateur wallon, dans une interview donnée au Soir. Celui-ci estimait notamment que « le gouvernement wallon menace l’indépendance de la Cwape ».

Une erreur technique
Une interview que nous avons bel et bien réalisée, mais qui n’a pas encore été publiée dans la version papier de ce journal. Le Soir a en effet décidé de ne pas publier cette interview en solo, pour offrir la possibilité de réagir aux personnes citées par Monsieur Ghigny au cours de l’interview. Notre dossier complet sera publié très prochainement. Mais, suite à une erreur technique, l’interview de Monsieur Ghigny a été diffusée sur notre site pendant quelques heures.

Jean-Luc Crucke, qui a eu le temps de voir «l’article fantôme  », parle d’une interview détonante. « M. Ghigny cite de manière nominative des personnes proches de membres du gouvernement », affirme le député. Pour lui, Francis Ghigny, ancien chef de cabinet du ministre Ecolo José Daras, parle comme « un homme qui va quitter une fonction et dévoile tout ce qui se passe derrière ».

Pour le MR et Ecolo, ces accusations sont assez graves pour réclamer une nouvelle audition de Francis Ghigny avant de voter le décret tarifaire, même si les deux dossiers n’ont que des liens ténus entre eux. L’opposition a déposé une motion en ce sens.

Vaste pantalonnade
Un premier vote a eu lieu vers 10 heures : les rangs de la majorité PS-CDH étant très clairsemés, la motion a été approuvée. Mais un point du règlement du parlement prévoit un second vote dans l’heure quand le quorum n’est pas atteint, ce qui était le cas ici.

PS et CDH ont donc battu le rappel des députés dans la nature. À 11h15 pétantes, le quorum atteint, le second vote a eu lieu. Surprise : socialistes et humanistes ont aussi voté la motion du MR et du PS. Un ralliement de pure circonstance : si les troupes PS et CDH avaient obtenu du renfort, cela restait insuffisant pour disposer d’une majorité qui aurait fait un sort au souhait d’un renvoi en commission…
Conséquence de cette pantalonnade : Francis Ghigny doit s’attendre à être convoqué dans les prochains jours pour venir s’expliquer.

mercredi 23 novembre 2016

Décret cumul.wal

 En juin 2014, ...

 

A lire aussi:







Ils ont donc osé. Dès que le décret sur le décumul des mandats de parlementaire wallon et de fonction exécutive dans un collège communal avait été voté (par une majorité PS-cdH Ecolo), on se demandait combien de temps de temps il faudrait pour que PS et cdH bouffent leur parole.
Ah évidemment ça a grondé, grenouillé, tempêté parmi les députés. Les obliger à choisir entre leur fonction de bourgmestre ou d’échevin et leur mandat parlementaire, sacrilège! On les a entendus les râleurs, arguant du fait qu’il fallait impérativement que les députés maintiennent des attaches locales pour ne pas perdre le contact avec les citoyens. Le cumul en gros serait une garantie contre la montée des populismes et du désamour citoyen avec le monde politique.
Le populisme, parlons-en justement. Il n’a jamais été aussi présent. L’élection de Donald Trump en est la plus belle preuve. Et c’est précisément à ce moment crucial pour la démocratie que socialistes et humanistes, répondant aux sirènes des petits intérêts personnels et du pouvoir de pacotille, décident de faire machine arrière alors même que la Wallonie était à la pointe en matière de gouvernance grâce au décret décumul.
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Quel misérable et déplorable signal. Par les temps qui courent, c’est la pire décision qu’ils pouvaient prendre. Il ne réussira à engendrer qu’une seule conséquence: renforcer l’écoeurement populaire à l’égard de la politique qui n’a déjà pas bonne presse du tout.
N’ont-ils donc pas entendu les signaux d’alerte venant d’un peu partout? Une phrase revient de manière récurrente: marre de voir toujours les mêmes exercer le pouvoir, marre d’une politique à l’ancienne, des pratiques protectionnistes qui confisquent les rênes.
Le sentiment de déception et de cocufiage est d’autant plus présent que PS et cdH, dont le rétropédalage n’est déjà pas très reluisant, s’associent au MR pour dézinguer le décret cumul qui nécessite une majorité des deux tiers.
Une véritable république des camarades, des petits arrangements entre amis sans foi ni loi qui utilisent la démocratie pour mieux la saper.
Oui, ils ont osé. Les extrémistes se frottent les mains. Et le populisme n’aura pas besoin de cumuler encore beaucoup de décisions de ce genre pour devenir roi.

 

mardi 22 novembre 2016

L'indépendance de la Cwap menacée ?

Le 23 novembre 2016, le Parlement wallon ne peut travailler sur le décret électricité, vu l'absentéisme de ceux qui veulent continuer à cumuler] ...
[


Le MR demande la transparence et des explications au Ministre Furlan sur ce qui se passe à la Cwape dont l'indépendance est remise en cause!

 
et demandent report décret électricité en commission suite aux chipotages sur Cwape. PS et CdH pas en nombre !
  
Vu l'absence de Mr Magnette, le P W doit à nouveau suspendre ses travaux dans l'espoir de pouvoir discuter du point 2 de l'ordre du jour

Le vote sur le report d'un point en commission est rendu impossible à cause de l'absence de la majorité. Parlement bloqué. vive le cumul :-)


Chipotages et manoeuvres pas nettes du sur la CWAPE. Très dangereux pour l'indépendance et la gouvernance !
 
Il y a un peu plus d'1 an, Aurélie Kettels, l’avocate de TPCV regrettait que le monde politique ait la "mainmise" sur le choix des directeurs de la Cwape :

http://www.cwape.be/?dir=1.2"la désignation de Christel Evrard en tant que vice-présidente et directrice de la Cwape a "soulevé ce problème".
"Nous ne voulons pas personnaliser cette affaire
. Nous ne portons pas de jugement de valeur sur sa personne. Mais cette nomination nous a amenés à nous interroger sur le processus de sélection des dirigeants Cwape."
"L’Union européenne exige que les régulateurs de l’énergie soient indépendants. En outre, plusieurs décisions de la Cwape ont été défavorables aux propriétaires de panneaux. La question de son indépendance pourrait donc influencer les litiges en cours."
En 2013, tout le comité de direction de la Cwape devait être reconduit. Malgré les rappels, le gouvernement wallon ne bouge pas. En février 2014, en toute fin de législature de l’olivier présidée par Rudy Demotte, le décret électricité est modifié à la dernière minute: on crée un nouveau poste de vice-président pour la Cwape et Christel Evrard, la belle-sœur de Paul Magnette, obtiendra le poste. Cela ne correspondait à aucune demande mais générait un surcoût pour la Cwape. Dans le même temps, on prolonge le mandat de Francis Ghigny jusqu’au 31 janvier 2017, soit jusqu’au jour de ses 65 ans.

Christel Evrard étant la belle-sœur de Paul Magnette, il y a  un conflit d'intérêts quand on connait la relation effective entre le régulateur wallon de l’énergie et l'Exécutif Wallon ...

Aujourd'hui, c'est Francis Ghigny, le président de la Cwape qui déclare :
«Le gouvernement wallon menace notre indépendance» 
Francis Ghigny devrait donc prendre sa retraite le 31 janvier 2017, mais il refuse de partir tant que son successeur n’a pas été désigné dans les règles. D'après lui, le PS pousse dans le dos la belle-sœur de Paul Magnette, Christel Evrard et le manœuvres politiques risquent, selon lui, de mettre en péril la gouvernance de la Cwape:
« Je suis inquiet de constater qu’à deux mois et demi de la fin de mon mandat, aucune procédure n’a été lancée pour me remplacer. Or je suis persuadé que pour résister au lobbying des différents acteurs de marché et pour que la Cwape soit un acteur fort et indépendant de la transition énergétique, il faut soigner la gouvernance à son sommet. Et celle-ci risque aujourd’hui d’être mise à mal par le gouvernement wallon ».

Quand Ghigny découvre la prolongation de son mandat, il est extrêmement surpris et très mal à l’aise. Version officielle: assurer une stabilité dans l’équipe.
Toujours selon Francis Ghigny, c’est le PS qui a donné l’instruction de le prolonger jusque fin janvier 2017. En le prolongeant via ce décret, on le rendait inéligible, car si il avait postulé en bonne et due forme pour un renouvellement de son mandat, il aurait pu obtenir un nouveau mandat de cinq ans. Ce décret l’a donc empêché de postuler pour cinq nouvelles années et donc aussi permettre de préparer discrètement le terrain pour Christel Evrard ?

Francis Ghigny a dit et écrit au ministre de l’Énergie Paul Furlan que, si le gouvernement n’était pas prêt dans les temps, il pouvait rester en fonction jusqu’à l’été 2017 pour assurer la continuité et permettre à la procédure de désignation de se faire correctement.

Furlan aurait répondu :
“Vous avez raison, c’est ce qu’il faut faire. Mais je ne suis pas seul. La décision dépend du gouvernement”. 
Et en septembre dernier, Paul Furlan est revenu vers Francis Ghigny pour lui dire que le gouvernement voulait respecter les échéances initiales.
A ce jour, l’appel à candidatures n’a toujours pas été lancé. Pourquoi ?

Pourtant, le gouvernement avait pris une décision au mois de mai. Le Ministre Furlan avait expliqué ce 30 octobre au Parlement, suite à une question parlementaire, qu’il fallait d’abord modifier le décret car le Gouvernement avait prévu un jury de 5 personnes alors que le décret prévoit un jury de 4 personnes ! Le gouvernement ignorait-il le décret lorsqu’il a pris sa décision ?

Selon "Touche pas à mes certificats verts", la réponse est NON car dans les annexes du document permettant le début de la sélection, une signature stipule que la procédure de sélection respecte bien l'article 45 du décret électricité...
Ainsi que l'article 45bis qui fixe, : "Les règles applicables au Président et aux membres du comité de direction en matière d'incompatibilités et de conflits d'intérêts" (SIC)!

Selon cette procédure de sélection mise en place par le cabinet du Ministre de l'énergie, Paul Furlan, le gouvernement wallon a eu l'excellente idée de nommer en plus du panel d'experts chargé de la sélection un membre supplémentaire issu de la haute fonction publique wallonne à savoir Madame Sylvie MARIQUE.
Excellente idée qui semblait plus transparente... Sauf que ...

Comme le résume "Touche pas à mes certificats verts",
"nous avons actuellement un gouvernement wallon qui souhaite passer en force sur le nouveau décret électricité. Nouveau décret qui donnera à la CWaPE les PLEINS POUVOIRS pour décider de la méthodologie tarifaire qui imposera à partir de 2019 une tarification solidaire aux propriétaires de panneaux photovoltaïques.
En attendant, la facture explose pour les non prosumers, le ralentissement des installations QualiWatt s'accentue, les actuels propriétaires de PV s'inquiètent du sort qui va leur être réservé... Mais pas de panique, nous aurons probablement bientôt un Ministre-Président qui demandera des avis au régulateur (sa belle-soeur) sur des questions qui touchent le portefeuille de TOUS les wallons."
"