mardi 27 décembre 2016

On en est où ?

Il y a un mois ....



Lire aussi:
Le PS propose d’interdire le cumul des rémunérations de certains mandats

Le président du PS, Elio Di Rupo, propose d’interdire le cumul des rémunérations pour les parlementaires wallons qui, en vertu des règles actuelles, peuvent également être bourgmestres ou échevins, a expliqué dimanche matin le socialiste Jean-Claude Van Cauwenberghe lors de l’émission «C’est pas tous les jours dimanche» sur RTL.
L’ancien ministre-président wallon a précisé sur le plateau que le décret sur le décumul serait bien entendu maintenu.


jeudi 22 décembre 2016

More on Islamic State

Countries affiliated to ISIS outside Middle East

Source: https://twitter.com/GeoeconomiaBlog

lundi 19 décembre 2016

Audit (désastreux) pour @MONS2015

"Le coût annuel de l'administrateur général atteignait à lui seul quasi l'équivalent de la subvention annuelle de deux centres culturels locaux"




Mauro Del Borello et Yves Vasseur, respectivement ancien directeur général et ancien administrateur général de Mons 2015, représentaient un coût de 20.000 euros par mois pour chacun d'eux, sans tenir compte de leur voiture de société.
La Fédération Wallonie-Bruxelles avait demandé un audit du Manège, le pôle culturel montois, à la suite du licenciement de 20 travailleurs à la fin 2015.

Cet audit a notamment révélé que MM. Vasseur et Del Borello coûtaient tous les deux 20.000 par mois. S'il estime que c'est logique dans le cas d'Yves Vasseur, qui était commissaire général de la capitale européenne de la culture, il fustige les émoluments de Mauro Del Borrello.

Les spécialistes qui se sont penchés sur le fonctionnement de l'ancien Manège, -devenu depuis "Mars", Mons Arts de la Scène- déplorent aussi l'oraganisation du centre culturel: la fondation Mons 2015 avait un poids décisionnel trop élevé, elle décidait de tout pour le Manège.
Il pointe aussi, entre-autres, un taux de présence aux réunions qui ne dépassait pas les 40%.
Depuis, on le sait, l'ancien administrateur a été licencié. Philippe Degeneffe a été désigné nouveau directeur général. Le Manège, devenu "Mars" semble parti sur de nouveaux rails.

vendredi 16 décembre 2016

Le bilan du piétonnier est catastrophique

Bruxelles est la ville martyre d'un ego surdimensionné qui voulait entre autre
"le plus grand piétonnier d’Europe".
Lancé il y a deux ans, le schéma de développement commercial de Bruxelles recommande une série de mesures comme, par exemple, le développement du concept « familles ».
C'est en réalité une blessure béante et in-cicatrisable qui s'étale du nord au sud du Pentagone, laissant des commerces qui se meurent à petit feu, et des embouteillages invraisemblables.

Il y a 2 ans déjà, le tyran déclarait:
"Il faut décider vite sinon je sais ce qui va se passer. On va être confronté à un tas d'experts et de comités qui vont donner leur avis bien entendu négatif. Sans compter les procédures légales qui sont une vraie partie de plaisir". 
:
Le bourgmestre voulait mener la réflexion "à marche soutenue" sur la création d'un piétonnier sur une portion du boulevard Anspach, entre la Bourse et De Brouckère.
Touring et les commerçants du centre-ville flinguaient déjà le projet de piétonnier sur l'axe central de circulation au coeur du Pentagone.

Isabelle Norro, de Touring, qui insiste principalement sur l'importance économique du boulevard:
"Nous sommes contre le fait de couper dans les grands axes"
"La campagne est à la campagne, et une ville reste une ville", résume-t-elle. "La ville est tout d'abord un centre économique." 
"Nous rappelons à Yvan Mayeur que nous sommes une démocratie. Aucune décision ne peut être prise concernant le centre-ville sans que toutes les éventuelles conséquences aient été analysées"
Alain Berlinblau, président de l'association "Groupement des commerçants du centre-ville":
"Ce projet de piétonnier, ce serait la mort des commerces"
"Il y a déjà très peu d'axes de pénétration menant au centre-ville. Et nous savons que 60% de la clientèle des commerces d'Anspach viennent faire leurs courses en voiture"

[Décembre 2016] Entretien de Dorian de Meeûs avec

Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci (Chambre de Commerce et Union des entreprises de Bruxelles):
Le bilan du piétonnier est catastrophique. Catastrophique ! Alors, je comprends la prise de risque originelle et le fait d’avoir voulu contrer les nombreux obstacles, mais quand on prend de tels risques, il faut que tous les dispositifs d’accompagnement soient impeccables : la sécurité, le sentiment de sécurité, la propreté, l’accessibilité, la communication, l’aménagement…
Le bourgmestre voulait le plus ‘grand’ piétonnier d’Europe, alors qu’on aurait souhaité le plus ‘chouette’ piétonnier d’Europe. Avec un tel objectif, on aurait dû le faire grandir petit à petit, en apprenant à gérer les problèmes successifs. Ici, cela a été décidé un jour en toute fin de soirée sans concertation…
Soyons clairs, on n’a aucunement été concerté dans ce projet, on a juste été invité à découvrir les plans et les problèmes. Or, nous sommes plutôt favorables à un piétonnier, mais ici, la Ville n’a pas su gérer la sécurité ou le sentiment de sécurité, même s’il est vrai que le contexte n’a pas aidé.
Avec la fermeture des tunnels et le lockdown, il fallait impérativement rouvrir le boulevard. Cela était simple à faire, il n’y avait rien à défaire puisqu’il n’y avait pas d’aménagements urbains.
Vu que l’intelligence a la capacité de s’adapter, il aurait fallu temporairement revoir le plan et non s’obstiner. Il y a eu ici une rigidité totale malgré des obstacles exceptionnels et temporaires!
Les relations difficiles entre la Région et la Ville trouvent leurs explications ici.
: Les entreprises en souffrent encore aujourd’hui ?
Certaines entreprises, et en particulier dans l’horeca, ont encore et toujours un chiffre d’affaires en recul de 60%. Cette année a été catastrophique dans le centre-ville à cause du lockdown, de la fermeture des tunnels et du piétonnier mal géré. L’impact des tunnels est dramatique. La Ville n’a aucunement planifié la communication, ce qui a donné le sentiment ‘erroné’ que le Centre était inaccessible ! Mais personne n’a compris comment on pouvait y accéder. Les villes comme Rome, Strasbourg et autres ont aussi eu des problèmes, mais temporaires. Elles, elles ont fait ça bien, avec des mesures d’accompagnement ! Bruxelles a fait ça mal, sans préparation… il est donc normal que tout le monde râle. Cela finira par être bien, mais dans 5 à 10 ans.
: Ne dressez-vous pas un tableau particulièrement noir ?
Pour ceux qui en doutent, sachez que les chantiers n’ont pas encore commencé et qu’ils dureront 2 à 3 ans. On a tout fait à l’envers ! Je me demande vraiment comment la Ville va s’en sortir. D’autant qu’elle va devoir gérer une série de procès en dommages et intérêts, y compris de ceux qui sont en faillite. Je rappelle que la Ville a géré ce dossier sans permis et à coups de déclarations fracassantes du bourgmestre (NDLR : Yvan Mayeur, PS) qui déclare que les entreprises peuvent venir le voir et qu’il verra ce qu’il pourra leur donner. Mais, on est dans un cadre légal. Face à un préjudice, un bourgmestre n’est pas habilité à donner de l’argent comme un grand seigneur du Moyen Âge. Sur quelle base légale ferait-il ça ? Aucune. C'est un tribunal qui doit trancher.
: Les entreprises menacent de quitter la capitale, mais le font-elles réellement ?
Environ 12.000 entreprises ont quitté Bruxelles ces 5 dernières années, alors que seules 4.000 sont arrivées. La balance est clairement défavorable. Cependant, il est logique que le taux de création d’activité dans la capitale soit si élevé et que les entreprises qui engagent et s’étendent recherchent des espaces moins onéreux. Le problème est que les élus locaux – donc élus par les Bruxellois – donnent le signal aux navetteurs qu’ils ne sont pas les bienvenus. C’est dramatique, car il est évident que Bruxelles a besoin de ses navetteurs, encore plus que de touristes. L’économie a besoin de ces gens. On doit se comporter en capitale du pays. Le repli sur soi signerait la faillite de Bruxelles.

On ne les entend plus, mais ils étaient il y a 2 ans "pour" le piétonnier dans sa "forme actuelle"...

Marie Nagy, conseillère Ecolo réagissait en demandant à voir :
"Il est temps d’agir. Depuis 2006, il y a des projets pour réaménager le centre-ville de Bruxelles".
"Il faut le faire, mais avec un projet concret. Je demande donc qu’Yvan Mayeur réalise ce projet. Pourtant, beaucoup de choses restent à faire, notamment pour la sauvegarde des habitants et des commerces. Que faire pour la livraison des marchandises par exemple ? De même pour les transports en commun, les bus passent par ces grands boulevards".
La  propose de travailler par étapes en fermant provisoirement quelques places, pour voir ce qu’il ressort de l’expérience et en réaménageant le centre-ville."
On entend plus du tout sur le sujet le philosophe de l’UCL Philippe Van Parijs, à l'origine du mouvement Picnic The Streets qui avait organisé des sit-ins à la Bourse pour demander un piétonnier. Il se disait
"content et espérait que le résultat sera là".
 Et souhaitait que le bourgmestre
"communique ouvertement (...) La seule crainte qu’on ait, c’est que les gens ne suivront pas directement et que l’opposition attaquera de suite en disant : 'Vous voyez, ça ne marche pas'. Il faut un plan global (...). Il faut aussi veiller à ce qu’il y ait aussi moins de voitures en ville en général. Sinon, tous les conducteurs vont se rabattre dans la rue de Laeken et la rue Van Artevelde".
"Je trouve les critiques des commerçants "insensées" et basées "sur un chiffre faux en disant que 60 % des gens viennent en voiture en ville, citant les chiffres d'Atrium qui donne 14% de chalands motorisés."

Et aujourd'hui ?

[A lire bientôt sur ce blog] 2 touristes de l'immobilier commercial, Benoît Cerexhe, chef de groupe CDH au Parlement bruxellois, et Hamza Fassi-Fihri, vice-président du CDH, député régional et chef de groupe CDH au Parlement francophone bruxellois, se sont rendu au MAPIC (Le Marché International de l’Implantation Commerciale et de la Distribution) "pour soutenir Bruxelles" [sic].

Ils se sont toutefois étonnés de ne rien y voir sur le piétonnier:
"J’ai vu une très belle promotion du projet Neo et sa nouvelle maquette, mais rien sur le piétonnier. Même Uplace avait une plus grande visibilité. Alors, quand je lis que Marion Lemesre se félicite de l’action bruxelloise au Mapic, je souris… " raconte Cérexhe.
Les deux touristes ne remettent évidemment pas en cause l’existence même du piétonnier malgré quelques "défauts conceptuels du départ impossibles à changer".

"Des défauts conceptuels du départ impossibles à changer" : Mais lesquels, donc !???

Mais Cerexhe poursuit:
"L'échevine MR du Commerce de la Ville de BXL, Marion Lemesre, disait la semaine dernière que sa visite au MAPIC fut très productive. Aujourd'hui, elle accuse ATRIUM du très peu de visibilité dont bénéficiait à Cannes le (son) projet de Piétonnier... Déclarations girouette et aveu de faiblesse : il est beaucoup trop facile d'accuser les autres quand on ne sait pas soi-même ce que l'on veut...!"


Le Grand Marchandage des postes ...

Article du journal l'Echo du 16 novembre 2016



mardi 13 décembre 2016

"Pour soutenir Bruxelles" ... !?

Nous vous parlerons, ici, du bilan catastrophique du "plus grand piétonnier d’Europe".

La 22ème édition du MAPIC (Le Marché International de l’Implantation Commerciale et de la Distribution, avec une édition principale à Cannes, et des succursales à Milan, Moscou, Shanghai et, bientôt, Mumbai), se tenait à Cannes du 16 au 18 novembre derniers et rassemblait plus de 8 400 participants internationaux, dont plus de 2 400 enseignes et 2 300 promoteurs.

9 000 m² de surface d’exposition accueillant près de 250 stands représentant plus de 650 sociétés liées à l’immobilier de commerce.


C'est pour certains l'excursion automnale cannoise qui fait pendant au MIPIM printanier.

On compte parmi les touristes de l'immobilier commercial Benoît Cerexhe, chef de groupe CDH au Parlement bruxellois, et Hamza Fassi-Fihri, vice-président du CDH, député régional et chef de groupe CDH au Parlement francophone bruxellois, "pour soutenir Bruxelles"

"Pour soutenir Bruxelles" ????
  • Qu'y faisaient-ils ? Pour/sur le compte de qui ?
  • Pour quel budget et pour quel retour sur investissement ?
Sans réponse à ces légitimes questions, nos valeureux touristes de l'immobilier commercial et souteneurs bruxellois sont toutefois étonnés de ne rien voir sur le piétonnier:
"J’ai vu une très belle promotion du projet Neo et sa nouvelle maquette, mais rien sur le piétonnier. Même Uplace avait une plus grande visibilité. Alors, quand je lis que Marion Lemesre se félicite de l’action bruxelloise au Mapic, je souris… "
Les deux touristes ne remettent évidemment pas en cause l’existence même du piétonnier malgré quelques "défauts conceptuels du départ impossibles à changer".

"Des défauts conceptuels du départ impossibles à changer" ???
  •  Mais lesquels ?
Hamza Fassi-Fihri:
"Au collège des bourgmestre et échevins, on nous dit qu’on a plein d’investisseurs prêts à mettre de l’argent dans le centre de notre capitale. Or, quand on parle avec eux, on se rend compte qu’ils ne savent pas ce que veut la Ville. Le collège est non seulement divisé sur la question, mais il n’arbitre rien. Depuis 2014, trois études ont été commandées pour savoir quel genre de commerce envisager. GeoConsulting, Devimo et Citytools puis UPcity ont été appelés en renfort mais aujourd’hui, on n’a toujours aucun accord sur rien !"
"
On nous a parlé un moment d’une «Belgian Avenue» qui mettrait en avant les produits belges, puis on nous a dit qu’il n’y en aura plus. Nous voulons une stratégie claire et rapide. »

Quid de la planification et la prospection des commerces qui viendront peupler le piétonnier:
"Qui sera le pilote dans l’avion ? Marion Lemesre et son ASBL Entreprendre-brucity qui a coûté 300.000 euros ? Atrium ? Cristal City ou les opérateurs privés, comme, par exemple, The Mint ? Nul ne le sait…"
Enfin, "au CDH, on reproche à Marion Lemesre de savoir que beaucoup de commerçants du centre-ville souffrent et vont devoir partir, ce qui peut se comprendre si on veut améliorer le centre-ville [sic], mais elle ne fait rien pour les aider à se relocaliser. Par exemple, que va-t-on faire des baux existants ? On les rachète ou on attend qu’ils arrivent à terme ? Les inquiétudes sont trop nombreuses… "
Benoît Cerexhe :
"Il y a aussi une inquiétude par rapport au phasage des travaux puisque différents projets vont se télescoper : The Mint, Parking 58, le Métro Constitution, la rénovation du bâtiment Actiris… Il reste aussi à régler les problèmes d’accessibilité et stationnement. Je constate que le secteur privé fait des efforts avec, notamment, les 40 millions d’euros que va investir Agre dans la rénovation de City2. Au public d’en faire autant… "
Marion Lemesre et son "Coeur de ville bruxelloise" est donc "visiblement" allé présenter le projet du futur piétonnier à Cannes.
Mohamed Ouriaghli, aussi. Rappeler que ce dernier dénonçait l'opposition au piétonnier principalement comme étant du à "L'extrême-droite et l'organisation "Nation" en première ligne"

Mais qu'a donc été faire, Mohamed Ouriaghli, cet échevin bruxellois du LOGEMENT expropriateur,  au , qui pour rappel, est un salon de l'immobilier commercial ?
  • Sur le compte de qui, avec quel budget ? 
  • Pour quel résultat ?

Donc, Marion Lemesre, échevine de l’Emploi, de l’Economie, de la Formation, du Commerce et du Plan de stationnement au conseil communal de Bruxelles, a été offrir au Mapic; 
"un nouveau cœur de ville à des enseignes « premium » susceptibles d’occuper un espace dans le futur piétonnier:
"Nous travaillons en ce moment à la dynamique commerciale du centre-ville, qui englobe la plupart des quartiers autour du boulevard Anspach. Il y a un an, nous avons commandé une étude dans le but de proposer une vraie promenade commerciale. Elle sortira dans un mois… "
"
Le centre-ville souffre, c’est vrai, mais c’est le cas de toutes les grandes villes qui ont connu un attentat. Nous voulons plutôt insister sur le haut potentiel que présente le centre-ville de Bruxelles. C’est pour cela que nous sommes venus à Cannes"
 Plus loin aussi, à l’occasion du Mapic 2017, Mohamed Ouriaghli:
"Le privé investit beaucoup dans le secteur. Je pense notamment au réaménagement de la galerie du Centre Monnaie (projet The Mint porté par AG Real Estate). Mais il doit savoir qu’il a tout le soutien du secteur public. Nous partageons les mêmes intérêts"
Autisme ?
Marion Lemesre:
"De plus en plus de gens se rallient à l’idée du piétonnier. Un sondage de l’UCM (Union des classes moyennes) relève que 90 % des commerçants du centre-ville sont favorables au projet." "La lenteur des travaux est une réalité, mais c’est la faute aux recours. Cette fois, les travaux vont démarrer au printemps. A la fin de l’année prochaine, on devrait voir un grand changement et pour la mi-2018, le centre-ville aura une toute nouvelle identité"

"D’après les contacts que nous avons eus à Cannes, on se rend compte que les acteurs internationaux voient bien qu’il se passe quelque chose à Bruxelles et ils voudront être présents au bon moment
.
En octobre 2017, The Mint sera achevé et l’année suivante, nous assisterons à l’inauguration du nouveau Crystal City et d’un centre commercial de City 2 complètement relooké. Cela va faire beaucoup de mètres carrés sur le marché ! »

Lire aussi:



Après Docks Bruxsel, le développeur met le cap sur Barcelone
Equilis a profité de sa présence sur les bords de la Méditerranée pour faire un bilan de ses activités. Développeur du centre commercial Docks Bruxsel, le groupe carolo semble ne pas connaître l’échec puisque tous les projets qu’il lance rencontrent un franc succès (à part peut-être un développement en Ukraine).

Equilis vient ainsi d’entamer la deuxième phase des Papeteries de Genval, un projet qui mélange logements et commerces. La phase 1 a été euphorique et 82 % de la commercialisation de la phase 2 a déjà été atteinte alors que les travaux n’ont pas encore démarré.
A Court-St-Etienne, l’éco-quartier Court-Village voit son taux de vente du résidentiel (350 logements) approcher les 65 % et celui des commerces les 50 %. Froyennes, Tubize et Namur sont d’autres occasions de sabrer le champagne, ce qu’Equilis ne manque d’ailleurs jamais de faire, la fête étant incrustée dans les gènes de ce groupe qui célèbre cette année ses dix ans d’existence.
Mais ce qui a surtout été mis en avant, à Cannes, par les acolytes de Carl Mestdagh, c’est la dimension pan-européenne que le patron veut plus que jamais affubler à Equilis. Les projets belges, c’est bien, surtout quand ils ont la taille d’un Docks Bruxsel, mais développer ailleurs en Europe, c’est un indéniable gage de sécurité par rapport à l’avenir. « Tous les promoteurs-développeurs qui sont mono-pays ou mono-produits meurent un jour, a résumé laconiquement Olivier Beguin, le directeur général du groupe. Nous affichons désormais une volonté claire d’être reconnu par les investisseurs à l’échelle européenne. »
Déjà active en Pologne, en Hongrie et en Ukraine, c’est surtout en France, où quatre chantiers viennent de démarrer dans le bassin d’Arcachon et à Avignon, et trois autres sont prévus à Biganos, Monteux et Grimaud, et en Espagne qu’Equilis veut frapper un grand coup.
Dans la péninsule ibérique, Equilis entamera, en effet, d’ici une semaine, la construction d’un nouveau centre commercial à Barcelone. Baptisé « Finestrelles », il est situé dans le quartier résidentiel d’Esplugues, dans le centre de la capitale catalane. Le projet existait déjà (deux permis sur trois avaient été obtenus) et, pour la petite histoire, on signalera qu’Equilis l’a racheté à une banque. Au total, 110 magasins seront répartis sur un espace de 41.000 m2, auquel seront ajoutés des logements étudiants. Le tout ouvrira à l’automne 2018. « Vu qu’il n’y a plus eu de développements majeurs en Espagne depuis longtemps, il est clair que les enseignes ont beaucoup d’appétit, se réjouit à l’avance Olivier Beguin. Nous allons d’ailleurs engager une personne supplémentaire pour notre bureau sur place, histoire de mieux prospecter le marché. Nous espérons décrocher un deuxième dossier important pour 2017… »
Tapas et sangria seront donc bientôt à l’ordre du jour pour un groupe belge qui va également ouvrir une antenne aux Pays-Bas et une autre au Portugal. Avant de mettre le cap sur l’Allemagne et le Luxembourg. N’en jetez plus, la coupe est pleine…
Pour ce qui est de la Pologne, Equilis se tâte pour l’instant à y poursuivre ses activités car la concurrence est féroce et la barrière de la langue est réelle. Un renfort local sera bientôt recruté avec pour mot d’ordre : ça passe (et dans ce cas-là, la vodka sera la bienvenue) ou ça casse (régime à l’eau pour tout le monde et cessation des activités sur place).
Quant au projet ukrainien de Lviv qu’Equlis construit avec TPF à la frontière avec la Pologne, il suit son cours avec succès. Les neuf bâtiments (312 logements au total) sont quasiment tous achevés et 286 appartements ont trouvé preneurs. Seul hic auquel Equilis n’avait pas pensé : la dévaluation de la hryvnia ukrainienne, qui entraînera un fameux manque à gagner (mais pas une perte sur l’ensemble pour autant).
Un dernier mot sur la revente de Docks Bruxsel qui a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux et dans les médias non avisés. Le processus va être lancé prochainement. Un mandat a été confié conjointement à Cushman & Wakefiled et à JLL pour trouver le meilleur repreneur possible, partiel ou total. Le chiffre de 300 millions (sur un investissement de 210 millions) a été cité sans qu’il soit possible de le vérifier puisqu’Equilis ne l’a pas communiqué. Une revente tout à fait logique.

Notre dossier sur le piétonnier de Bruxelles

Bruxelles (ville) : 3 années de calvaire ?

Bruxelles outragée, Bruxelles brisée, Bruxelles martyrisée mais Bruxelles toujours pas libérée !

Yvan Mayeur a pris les commandes de la Ville de Bruxelles le 13 décembre 2013: 3 années de tragédie. Nous essayerons de retracer quelques grands dossiers/projets médiatisés du tyran, mais le plus grave et dramatique n'est pas forcément le plus visible du grand public ...

La RTBF avec notamment Philippe Carlot, Nicolas Lejman, faisait en 2014 le bilan, après "Un an de "Mayeurat" à Bruxelles": et se demandait si c'était "une petite révolution pour la Ville?"

Que disaient-ils ?
"Son style et son ton tranchent avec celui de son prédécesseur, Freddy Thielemans. Le nouveau bourgmestre est-il un homme de consensus ou un personnage cassant et autoritaire, comme on le dépeint parfois?
- Homme plus consensuel, comme le présentait récemment le journal Le Soir, ou
- despote éclairé pour la Dernière Heure.

Le bourgmestre de la ville de Bruxelles est un homme qui sait ce qu'il veut. Il l'a montré avec sa réforme de la police et le projet de piétonnier dans le centre-ville."

Dans l'opposition, on lui reprochait surtout son manque de concertation avec les habitants.

Fabian Maingain :
"C’est quelqu’un qui a lancé un certain nombre de projets. Par contre, il y a une constance dans l’ensemble de ses projets : c’est le manque de concertation en amont de ses décisions"
Marie Nagy:
 "Bruxelles mérite que l’on puisse construire des consensus. Mais aujourd’hui, la majorité en place n’est pas vraiment dans le consensus. Et M. Mayeur, quoi qu’il en dise, non plus !"

Joëlle Milquet :
 "C’est quelqu’un qui décide mais qui décide fort seul, fort vite, et pas toujours avec les concertations nécessaires. Il est assez autoritaire."
Jacques Oberwoits:
"Avant tout, c’est un homme déterminé, volontaire. Il a de l’ambition pour la Ville. Il est à la tête d’une équipe mais il doit comprendre aussi que la Ville ne peut fonctionner que si l’équipe en place fonctionne bien."
Tyrannique Yvan Mayeur, vraiment ?

Yvan par lui-même:
"Il y a suffisamment de gens autour de moi pour empêcher que cela arrive. On ne travaille évidemment pas seul à la tête d’une ville comme Bruxelles. Nous formons une équipe mais qui, effectivement, a des ambitions et des projets et qui veut les réaliser."
Un manque de concertation ?
"D’abord, on écoute l’opposition quand elle a des choses intelligentes à dire (ça arrive) et puis on les intègre. Mais nous formons une majorité. Donc, sur un sujet aussi essentiel que la mobilité par exemple, il n’y a pas de majorité autre que celle que nous avons dégagée. J’observe bien ce que dit l’opposition mais dans ce cas-ci, comment voulez-vous concilier deux opinions aussi contradictoires que celles d’Ecolo et du cdH ?"
"Nous, nous avons réussi à nous unir sur une possibilité de mobilité. C’est d’ailleurs la première fois en 20 ou 30 ans qu’à Bruxelles on se met d’accord sur un projet aussi essentiel que le piétonnier et tout ce qui doit être fait autour…"

dimanche 11 décembre 2016

Article 4 du Statuts du PTB

Collectivisme :
4.1. Au plan économique. Le PTB veut la possession sociale des grands moyens de production. Cela signifie que les grandes entreprises, les grandes propriétés foncières, l’agrobusiness, les grands moyens de communication et de transport deviennent propriété collective. Le PTB préconise une économie planifiée au service de la société, des gens et de la préservation de l’environnement.


http://statutsptb.blogspot.be/

jeudi 8 décembre 2016

#CwaPEgate, suite (III)

Francis Ghigny (un ancien chef de cabinet adjoint de José Daras, nommé président permanent de la Cwape en 2002) devait être entendu au parlement wallon ce jeudi 8 décembre à 14h15, en commission de l'Energie.
Pour une raison à cette heure inconnue, l'audition  aurait été postposée.

Mais on apprend ce jour que "le personnel de Christel Evrard (direction de la promotion de l’électricité verte) lui aurait envoyé un courrier en date du 5 décembre2016, qui affirme exactement le contraire de la version livrée par son avocat, a propos du rapport interne que la Cwape aurait conclu par rapport à la responsabilité de Christel Evrard dans le cadre d’une procédure pour harcèlement moral au sein de la Cwape. .

"Chère Christel, […] Nous lisons avec surprise ton absence de perception du ‘climat conflictcuel’ qui règne à la Cwape actuellement et dans notre direction en particulier. Car si la cohésion entre collègues est grande, la relation qui se crée entre toi et les membres de ton équipe n’est pas forcément vécue de manière aussi positive. Les conflits larvés, les impressions d’absence de considération ou de mise à l’écart et les communications partielles sont autant d’événements mal vécus par la plupart d’entre nous."

mercredi 7 décembre 2016

Une loi aérienne ?

Les plans d'extension de Brussels Airport ne font pas que des heureux
Le CEO de Brussels Airport Company (BAC), Arnaud Feist, a appelé vendredi 2 décembre 2016 à l'adoption d'une loi aérienne afin de régler le problème du survol des zones autour de l'aéroport et permettre le développement de celui-ci:
"Il est urgent qu'une loi soit adoptée, qui procure la sécurité juridique à tout le monde"
Le ministre wallon en charge de la politique aéroportuaire René Collin avait annoncé le 22 novembre, avoir sollicité la Société wallonne des aéroports pour mener une campagne de mesure, dans le Brabant wallon, du bruit dû à l'activité de l'aéroport national de Zaventem.
La finalité de cette campagne est d'objectiver l'importance de ce bruit, à la suite de plainte de citoyens brabançons auprès des autorités wallonnes, en concertation avec le ministre de l'Environnement Carlo Di Antonio

Face à Mr Feist  qui veut figer les routes aériennes au-dessus de Bruxelles (merci Melchior !) dans une loi, Didier Gosuin réagit:
"L'aéroport est un projet flamand, pas bruxellois!
Bruxelles doit plus que jamais se défendre"
De même, le gouvernement flamand a annoncé qu'il enclenchait une procédure en conflit d'intérêts contre la décision bruxelloise de ne plus appliquer de seuil de tolérance au respect de ses normes de bruit. Il redoute que les zones de la Région flamande entourant l'aéroport subissent un nombre accru de nuisances.
En actionnant la procédure, le gouvernement flamand renvoie le dossier au comité de concertation, organe qui réunit les différents gouvernements du pays, pour une période de 60 jours.
Geert Bourgeois veut ansi mettre la pression sur le gouvernement fédéral et son ministre de la Mobilité, François Bellot, afin d'obtenir l'adoption d'une loi aérienne qui pérenniserait les routes empruntées par les avions (au dessus de Bruxelles).

Il n'y a évidemment aucun "conflit d'intérêts". Au contraire.

Ségo "ose tout"

Elle avait déjà fait très fort, ici  ..., mais Ségo, toujours plus fort(e) ...

http://www.francetvinfo.fr/politique/en-images-la-modestie-de-segolene-royal-en-dix-citations_869511.html

Appelée à s'expliquer,   déclare à l'Assemblée Nationale:


"Un pays qui accueille 4 millions de touristes, ne peut pas être une dictature" Un pays qui accueille 4 millions de touristes ...

https://twitter.com/LCP/status/806509519324868608/video/1



ose dans l’hémicycle réclamer "un peu de liberté d'expression" et d'ajouter comme à !!!!


Ayrault désavoue Royal en affirmant que Fidel Castro était «un dictateur». & sur


Cuba et Castro : la gauche morale en lambeaux
"Royal confirme que la France a bien le sinistre honneur d’abriter la gauche la plus bête, la plus cruelle et la plus prétentieuse du monde"

Écouter aussi:
Ségolène Royal, c'est un miroir qui a cessé de réfléchir


https://twitter.com/Enthoven_R/status/806994054269517825

Si j’étais Ségolène Royal, je crois que je ferais une analyse. Pas une psychanalyse, ça j’ai déjà donné, et ça c’est mal terminé. Mon psy s’est suicidé. Il s’est jeté sous une voiture électrique. Il n’en pouvait plus de mes monologues poitevins. Non, je vais faire une analyse sanguine. Je crois que les Cubains m’ont droguée. Depuis une semaine, je ne suis plus tout à fait moi-même, je roule sur les jantes, je ne dis que des énormités. Enfin, encore plus énormes qu’à l’ordinaire, des énormitudes. "Il n’y a aucun prisonnier politique à Cuba !"
Remarquez, ça, je l’ai lu dans le livre de François, Un Président ça ne devrait pas dire ça. Il dit aux journalistes: citez-moi un nom de prisonnier politique à Cuba, il n'y en a pas. N’empêche… Je sens que j’ai été droguée à mon insu… Je ne vois aucune autre explication à ma folle conduite. Ou alors ils m’ont versé du polonium 210 dans mon rhum ? Oh j’ai peur…

Elle a dit de Cuba que c'était propre, joli, sécurisé et plein de liberté. Puis, de retour en France, elle a réaffirmé ses dires, devant le tollé provoqué. Enfin, elle a insulté un chroniqueur qui la critiquait. Ségolène Royal, c'est Dieu.
Ségolène Royal continue à susciter polémique et fracas. Ca n’arrête pas, on a plus entendu parler de Ségolène Royal en une semaine que de Jean-Yves Le Drian en 3 ans et demi. Il y a 8 jours, la ministre était à Cuba, afin d’assister aux obsèques de Fidel Castro, décrit ici comme un sombre tyran poilu au look pas top, sauf de la part de Mélenchon qui a organisé en sa mémoire une veillée à la bougie, le jour de la mort du sous-commandant Marcos, il fera une descente aux flambeaux.

Donc Ségolène Royal se recueille, puis voit une caméra, donc elle court se mettre devant, réflexe dit "de Jack Lang", et déclare "Cuba c’est propre, sécurisé", pour elle, il manque juste Mickey qui fait l’hélicoptère avec sa queue et c’est la parade Disney. Et, précise-t-elle, il n’y a pas de prisonniers politiques; quand je l’ai entendue, j’ai regardé sur seloger.com les F2 à Cuba en me disant "C’est super, c’est St-Trop mais sans la pollution visuelle, c’est-à-dire Patrice Laffont qui joue aux boules".

À la suite de ses propos, tout le monde lui tombe dessus en France, sauf Mélenchon, qui lui propose de l’épouser au Venezuela avec un prêtre laïc grimé en Hugo Chavez. Même Jean-Marc Ayrault la mouche, il dit "Cuba, c’est une dictature, droits de l’homme zéro, fin de la discussion", se faire casser par Ayrault, qui est mou comme un tiramisu qui n’a pas pris, c’est la honte.

#CwaPEgate, suite (II)

Nous l'annoncions dans #CwaPEgate, suite (et pas fin), qu'il y aurait une suite ...

Et de fait, suite aux révélations de "La Libre" concernant la crise interne que traverse l'organisme wallon régulateur de l'énergie (la Cwape), son président Francis Ghigny (ancien chef de cabinet adjoint de José Daras, a été nommé président permanent de la Cwape en 2002) va être entendu au parlement wallon demain jeudi 8 décembre à 14h15, en commission de l'Energie.
Il sera interrogé par les députés sur une série de propos qui dénonçaient les tentatives du PS pour le remplacer par la belle-sœur du ministre-Président, Paul Magnette.
Il règne au sein de la Cwape un climat délétère autour de la personnalité de Christel Evrard. Un rapport interne à la Cwape aurait conclu à la responsabilité de Christel Evrard dans le cadre d’une procédure pour harcèlement moral ...

mardi 6 décembre 2016

Conflit d’intérêts à Liege Airport

Ce n'est pas neuf, ce qui n'enlève rien à la situation anormale persistante: le 9 mai 2016 dernier, l’assemblée générale de Liege Airport SA désignait Madame Marie-Dominique Simonet comme Présidente de la société.
Elle succèdait au très controversé José Happart qui devenait dès lors 1er Vice-Président.

Le 16 juillet 2013,  Marie-Dominique Simonet  démissionnait de ses fonctions ministérielles pour raison de santé, mais le 25 mai 2014, elle était élue Députée wallonne et obtenait part ailleurs la Vice-Présidence de la Commission économie du Parlement de Wallonie.

Elle déclarait à l'occasion de sa nomination à l'aéroport:
"Je suis très heureuse et très fière de prendre la Présidence de Liege Airport"
"L’entreprise est une success story qui fait rayonner Liège et la Wallonie à l’international. Plusieurs défis importants m’attendent : la sûreté aéroportuaire, les relations avec les autorités fédérales (Belgocontrol, les droits de trafic…) et wallonnes, le rachat de TNT par Fedex, la commercialisation des zones d’activité économique… Je compte bien les relever avec l’ensemble du conseil d’administration".

Le 11 mais 2016, le Chef de groupe au Parlement wallon, MR Pierre-Yves Jeholet, souhaitait interpeller le Ministre-Président Paul Magnette à propos du conflit d’intérêts à Liège Airport avec Marie-Dominique Simonet qui venaitt d’être désignée présidente de Liège Airport et qui allait cumuler cette nouvelle fonction avec celle de députée:
"A l’avenir, nous pourrions voir la députée cdH et présidente de Liège Airport venir défendre l’aéroport en répondant, pourquoi pas, à ses propres questions… Ce ne serait pas la première fois, nous avions connu ça avec un autre député cdH qui était venu débattre d’ORES alors qu’il en était le Vice-Président. Il y a un conflit d’intérêts évident et j’aurais souhaité entendre le professeur Magnette sur la question mais je me contenterai de la position du cdH…
Ici il y a un problème éthique et le Ministre-Président aurait dû avoir la décence de venir répondre"
C’est finalement le Ministre Collin qui a répondu à la question, le Ministre-Président n’ayant pas jugé bon de débattre de ce problème de bonne gouvernance. Mais le Ministre Collin n’y voit, lui, aucun conflit d’intérêts…
HALLUCINANT: Il a justifié son propos par le fait que "la décision de nommer Marie-Dominique Simonet vient d’un partenaire privé et commercial…" !

"Partenaire privé et commercial ?" ?!!?

Jeholet:
"NEB, c’est en partie Nethys (anciennement TECTEO), une structure dans laquelle l’argent des contribuables wallons a largement été investi. ! Mais bon, je note qu’il est toujours facile de tenir de grands discours, de faire de belles déclarations sur l’importance de la transparence mais dans les faits, rien, rien et encore rien…"
Quoi qu'il en soit, le plus important n'est pas là: le conflit d'intérêts réside dans le mandat au Parlement wallon, "tutelle" de l'aéroport de Liège.

Depuis, à notre connaissance ... RIEN.


Lire aussi:
Le directeur de Liège Airport réussira-t-il à sortir des griffes de la justice?

Le directeur de Liège Airport, Luc Partoune, va-t-il oui ou non échapper à la correctionnelle ? Il a été renvoyé devant un tribunal pour malversations et faux en écritures, mais, au printemps dernier, il a voulu arrêter les poursuites avec le paiement d'une transaction. Cependant l'opération n'en finit pas de poser des questions de droit, qu'une audience a tenté de résoudre, ce mardi. La loi sur les "transactions pénales élargies" a été déclarée anticonstitutionnelle le 1er juin dernier, mais l'arrêt n'a été publié que le 1er juillet. Et c'est précisément entre ces deux dates que plusieurs prévenus du dossier Liège Airport ont conclu des accords avec le parquet du Procureur du Roi. Ça a des allures d'arrangements, ça ressemble à du sauve-qui-peut, ça a le parfum d'un kazakhgate de province. Pour les avocats de la défense, ces opérations ont été régulières et transparentes, et les juges doivent se borner à constater que ces gens sont désormais hors cause.

Mais un grain de sable vient gripper cette belle mécanique, en la personne de l'ex-responsable financier de Liège Airport. C'est l'homme qui a dénoncé les irrégularités, l'employé qui a déclenché l'enquête. Depuis lors, il a été mis à pied, et il a obtenu, déjà, que son licenciement soit déclaré abusif.


lundi 5 décembre 2016

Enfin ! Une action en justice contre le rond-point Louise

On apprenait récemment que "Bruxelles Mobilité estimait que le nouvel aménagement du rond-point Louise était positif" ... mais sur quelle base, quelle méthodologie ... MYSTÈRE !
L'administration régionale en charge des voiries et des infrastructures estime que  
"les dysfonctionnements observés restent ponctuels dans le temps (1 à 2 heures le samedi) et ne justifient pas un retour à l’aménagement initial, vu les impacts positifs et sécurisants pour les piétons, cyclistes et transports en commun et la fluidité générale."
Du côté du cabinet de Pascal Smet, on rappelle que "l'évaluation complète de la situation est toujours en cours et que les conclusions seront tirées avec toutes les parties"

Les questions qui peuvent se poser sont:
  • Quelle méthodologie a-t-elle été utilisée pour l'évaluation
  • Où se trouvent les détails de cette évaluation
  • En quoi est-ce positif  à la lumière de ceci, ou encore de ceci ...
  • Combien cette mauvaise plaisanterie a-t-elle couté ?
  • Qui a été choisi pour la réalisation et via quelle procédure
  • Combien la destruction va-t-elle couter
Ce 5 décembre, malgré "l'évaluation positive" du nouvel aménagement du rond-point Louise, la RBC se réveille enfin (trop tard) :
  (05/12/2016 à 17H39)
Le goulet libéré.
Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort et le ministre Guy Vanhengel, en concertation avec le ministre Pascal Smet ont annoncé lundi le démontage imminent des aménagements temporaires situés sur et aux abords du goulet Louise.

Rudi Vervoort
: "
Il s’agissait d’une situation temporaire, qui n’avait donc pas vocation à devenir définitive. L’emplacement va retrouver sa configuration initiale, avec les deux voies accessibles aux automobilistes et la jonction directe entre le Boulevard de Waterloo et la Porte de Hal".

Guy Vanhengel:
L’aménagement temporaire du rond-point Louise peut en effet, à la demande de la Ville et des associations des commerçants, être retiré. C’est une bonne chose que les activités commerçantes puissent à nouveau pleinement reprendre à l’Avenue Louise, l’Avenue de la Toison d’or et le Boulevard de Waterloo".

Pascal Smet : Néant ai niveau des commentaires (CE QUI EST EXCEPTIONNEL !).

PS Bruxelles a retweeté Rudi Vervoort
"Il s’agissait d’une situation temporaire, qui n’avait donc pas vocation à devenir définitive"


: Il ne faut pas rester entêté, s'il y a une erreur sur le rond-point Louise il faut le reconnaitre

Et dans la vraie vie:  
Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci (Chambre de Commerce et Union des entreprises de Bruxelles):
"Pascal Smet devait faire une étude, mais a fait des aménagements sans l’accord du gouvernement qui l’avait pourtant exigé. A quel titre et de quel droit a-t-il fait ces travaux ? On a coulé du béton avec des pavés, mais le ministre assure que c’est un test. Autant vous avouer que je commence à être fatigué par la notion de ‘test’. La question de la responsabilité va être posée, car des voitures sont littéralement bloquées des heures à la sortie du parking ‘2 portes’. Qu’est-ce qui a permis à quelqu’un d’implémenter un système aussi débile ? Désolé, mais il n’y a pas d’autres mots. Vous imaginez bien que ce genre d’initiative ne va pas favoriser le commerce dans le quartier. On en revient au problème de compétence du ministre…"
Pour mémoire, suite aux travaux de rénovation du tunnel Stéphanie, entamés en catastrophe, la circulation en surface autour du rond-point Louise avait été aménagée en conséquence. La réouverture du tunnel n' "avait pas entraîné de grands chamboulements", affirme-t-on. Seul le renvoi de l'ensemble du trafic vers la place Poelaert en venant de la Porte de Namur a été supprimé.

MAIS la réduction du nombre de voies de circulation de trois à une à hauteur du rond-point Louise a été réalisé "illégalement", sans permis. Les blocs de béton ont été remplacés par des bordures à l’aspect définitif, ce qui avait surpris la Ville de Bruxelles.

La Ville de Bruxelles a d'ores et déjà mis en demeure la Région de reconfigurer les lieux.

L’échevin de l’Urbanisme de la Ville de Bruxelles, Geoffroy Coomans expliquait:
"Nous sommes furieux que la Région n’ait pas demandé de permis avant d’entreprendre ces travaux. Nous allons demander l’arrêt du chantier et la remise en état des lieux. Nous tentons de redynamiser les commerces du haut de la ville et ces travaux vont exactement à l’encontre de cela"
Même Yvan Mayeur a eu l'audace de mettre son grain de sel, parlant de "chaos au rond-point Louise"; mais quelle est la crédibilité de ce type qui condamne un axe naturel majeur de mobilité au travers du Pentagone ? Seriously ?

Alain Courtois, aussi ! Le 1er échevin de la Ville de Bruxelles estime que la congestion du trafic reste très importante à cet endroit très fréquenté de la capitale:
"Cela fait maintenant trois semaines que ce rond-point est inaccessible le vendredi et le samedi. (...) La Région a profité de la fin des travaux du tunnel Stéphanie pour mettre une structure en dur sans permis ni concertation. Selon Bruxelles Mobilité, il n'y a pas de changement dans le trafic. Mais on se demande comment ils comptent!"
Heureusement, l'UCM évalue les conséquences catastrophiques pour les commerçants qui ont déjà dû faire face aux travaux du tunnel Stéphanie.
L'Union des classes moyennes a donc introduit le mardi 22 novembre une action en référé contre la Région devant le tribunal de première instance francophone de Bruxelles pour désengorger le rond-point Louise en vue des fêtes de fin d'année et des soldes de janvier. Selon les chiffres du gestionnaire des parkings bruxellois, les clients changent leurs habitudes d'achat et se déplacent vers Ninove, Gand, Anvers ou Namur.

La première audience a eu lieu le 28 décembre et les conclusions sont attendues pour le 20 décembre. 
L'organisation patronale francophone de défense des indépendants et entreprises exige la remise en état des lieux sous peine d'une astreinte unique de 100.000 euros.

Blatter: suspension de six ans

Le porte-parole de Blatter a annoncé la décision à l'AFP, coupant l'herbe sous le pied de la plus haute juridiction sportive: le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé ce lundi la suspension de six ans infligée au président déchu de la Fifa qui avait entraîné dans sa chute son successeur désigné, le Français Michel Platini.

Blatter a réagi dans un communiqué:
"j'ai appris qu'au sport, on peut gagner, mais qu'on peut aussi perdre"
"Je n'irai pas plus loin. Je prends acte, je ne ferai pas appel devant le Tribunal fédéral, je ne veux pas me battre contre des moulins à vent, a-t-il assuré. J'ai d'autres priorités, ma santé -qui est meilleure- ma famille, l'amour, et d'autres projets"

Un Etat de droit

Un Etat de droit est un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit.
Il est fondé sur le principe essentiel du respect ses normes juridiques (ou "primauté du droit"), chacun étant soumis au même droit, que ce soit l'individu ou bien la puissance publique.

dimanche 4 décembre 2016

Bye-bye



BXL devra racheter les infrastructures construites après 99 ans

A Bruxelles, cette ville tyrannisée par Yvan Mayeur, la polémique n’est toujours pas close au conseil communal de la Ville de Bruxelles à propos de l' Eurostadium au parking C du Heysel ...

Selon les termes du contrat pour sa construction, Marie Nagy dénonce le flou autour du dossier:
"L’édifice devra bien être racheté par la Ville au prix du marché dans 99 ans. Nos enfants et petits-enfants cracheront au bassinet"
"si Alain Courtois proclamait haut et fort que la Ville demeurait propriétaire de plein droit du site, et qu’il n’était cédé que sous la forme d’un bail emphytéotique pour une durée de 99 ans, Alain Courtois "joue sur les approximations".
"Cette opération est un scandale du point de vue du droit public"
En fin de semaine dernière, le Premier échevin de la Ville Alain Courtois contestait vigoureusement la teneur d’articles de presse selon lesquels la Ville avait vendu le site pour un euro symbolique au promoteur Ghelamco:
Alain Courtois, dans un communiqué de mise au point par rapport à des "allégations mensongères proférées" dans la presse:
"Le site du Parking C du Heysel n'est pas vendu pour un euro symbolique au développeur mais fait l'objet d'un contrat équilibré et d'engagements réciproques entre les parties. Il est mis à la disposition du développeur par le biais d'un contrat d'emphytéose temporaire d'une durée de 99 ans. A cette échéance, le terrain et les constructions réalisées reviendront donc de plein droit à la Ville de Bruxelles"
Marie Nagy
"Les explications d’Alain Courtois ne satisfont pas. Alain Courtois dit que la Ville n’a pas vendu le site pour un euro. Dès que ce marché a été soumis au conseil communal en juin 2015, on a formulé cette critique. Quand le collège, le 31 mars 2014, lance un appel d’offres pour le marché du stade, il indique dans l’article 7 de cet appel que le droit d’emphytéose, c’est à dire le droit d’utiliser le terrain le terrain sans en devenir propriétaire, ne pourra être attribué qu’aux conditions suivantes :
a) le prix canon (une sorte de loyer que l’entité qui bénéficie de l’emphytéose paie au propriétaire du terrain) du droit d’emphytéose constituera un critère d’attribution et sera de cette manière déterminé par l’offre économiquement la plus avantageuse"

"Dans l’offre que lancait la Ville, le "canon" était prévu et c’était même un critère d’attribution du marché. On donnait des points à celui qui allait offrir le meilleur canon."

"Il est vrai que dans l’appel à projets, il est précisé que le canon ne peut être gratuit. C’est la raison pour laquelle Ghelamco paie un euro symbolique"

L’analyse du rapport des offres qui ont été rentrées n’a pas été communiquée au conseil communal. Est-ce une obligation ?

"Ça paraît en tout cas logique que ce soit communiqué, parce que c’est ce qui permet de vérifier que c’est la meilleure offre qui a été choisie. Et c’est important pour la suite, parce que la Commission européenne va examiner à un moment donné s’il n’y a pas de subside d’État"

Ne peut-on pas considérer ceci comme un investissement, puisque la Ville récupérera le tout dans 99 ans ?

"Là encore, M. Courtois joue avec les mots. La Ville va racheter l’ensemble du bâti sur son terrain. Le terrain, c’est vrai, lui revient de plein droit. C’est ce qu’a dit M. Courtois. Mais les constructions devront être rachetées par la Ville, c’est dans le bail emphytéotique qui a été soumis au conseil communal. Il est dit au point e, page 13 de cet appel d’offres, je cite : 
“la Ville devra racheter les infrastructures construites après 99 ans à leur valeur du marché après due expertise et une décote de 20 %.” C’est très précis. M. Courtois n’a pas précisé ce point… Mais bien sûr. S’il n’a rien à cacher, pourquoi n’explique-t-il pas les choses noir sur blanc ? En fait, cette opération est un scandale du point de vue du droit public. On cède le terrain pour rien. On autorise de construire un stade mais en plus un bâtiment de cinq étages avec toute une série d’activités, y compris des “chambres pour touristes”, et après la Ville devra racheter au prix du marché en précisant bien que dans le contrat de bail emphytéotique, il est prévu que le propriétaire doit entretenir les constructions. Donc la Ville ne va pas acheter une ruine, mais au prix du marché un vaste ensemble. Dans 99 ans, on ne sera plus là… Mais nos enfants et petits-enfants cracheront au bassinet. C’est écrit. La Ville ne donne pas une garantie en tant que telle, mais comme elle s’engage à racheter l’ensemble, c’est une forme de garantie. Et allons plus loin : si Anderlecht ne vient pas, si Ghelamco n’atteint pas l’équilibre financier, la Ville est obligée de racheter aussi. C’est prévu au point 19.3 de ce bail emphytéotique. En fait, Ghelamco investit, reçoit un terrain gratos, avec la garantie qu’on va lui racheter, et la Ville en plus va payer 4,1 millions indexés par an jusqu’à un montant de 120 millions. Donc en fait, la Ville met dans ce stade 120 millions en échange de places VIP. Ghelamco paie aussi les parkings… Attendez. Dans l’appel d’offres, il fallait qu’il reste dix mille places de parking à disposition de Brussels Expo, du Palais 12 et de Neo. Ils ont donc créé une société dont les statuts sont passés au conseil communal dans laquelle on retrouve Neo, moitié Ville de Bruxelles, moitié Région bruxelloise, où chacune met 40 millions d’euros. Donc les pouvoirs publics mettent 80 millions d’euros. Et Ghelamco, avec une autre société, met également 80 millions d’euros. Donc ce n’est un acte de générosité de Ghelamco, comme M. Courtois semble vouloir le dire."

samedi 3 décembre 2016

Education.fr : Ou l'inverse ?

Une telle affirmation manichéenne ne relève-t-elle pas de l'endoctrinement plutôt que de l'esprit critique? Et dire que cette fille est ministre et est en charge de l'éducation de gosses ...


Ségolène Royal, cette autre ancienne ministre de l'éducation nationale (4 juin 1997  -  27 mars 2000), défendait récemment Fidel Castro et son bilan en matière de droits de l'Homme"

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/12/04/25002-20161204ARTFIG00037-segolene-royal-fait-l-eloge-de-fidel-castro-a-cuba.php

La numéro 3 du gouvernement français, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, a salué samedi à Santiago de Cuba la mémoire de Fidel Castro, "un monument de l'histoire", rejetant les accusations de violations des droits de l'Homme à son encontre:
"C'est un monument de l'histoire, d'abord, Fidel Castro"
"c'est le symbole d'une amitié très profonde entre Cuba et la France"
"Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la Terreur"
"Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la Terreur qu'il y a eue pendant la Révolution française"

Ségolène Royal a souligné au contraire l'existence sur l'île d'
"une liberté religieuse" et d'"une liberté de conscience".
"Ecoutez, il y a beaucoup de désinformation, ce que j'observe c'est que jamais les relations diplomatiques n'ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais"

"Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l'Homme alors qu'on sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas. Et bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose"
"Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange"
"la France n'a pas à donner de leçon à Cuba"

Une commission "photovoltaïque" au parlement wallon ?

Pierre-Yves Jeholet, chef de groupe MR au Parlement wallon, voudrait «faire toute la clarté sur le photovoltaïque» et réclame une commission spéciale pour « lever l’opacité » qui pèse sur ce dossier qui constitue à ses yeux une "dette cachée" pour les Wallons:
"Je veux qu’on fasse toute la transparence sur les certificats verts! On est selon moi face à un exemple flagrant de mauvaise gouvernance en puissance !...
on veut cacher aux Wallons le coût réel de la mauvaise gestion actuelle des certificats verts. Et on reporte la dette cachée sur les prochains gouvernements, donc sur les citoyens !
Nous devons vérifier que le gouvernement a pris les bonnes décisions, et qu’on n’est pas en train de reporter plusieurs centaines de millions d’euros de charge financière sur les prochains gouvernements !"
Le cdH au travers de Dimitri Fourny veut éviter à tout prix un Commission parlementaire, ce qui serait pour lui
"une volonté de l’opposition de ralentir le travail parlementaire qui doit permettre d’apporter des solutions efficaces au dossier."
Le PS avait-il essayé d'anticiper "le caillou dans la chaussure", en imposant à la Cwape Christel Evrard (la belle-soeur de Paul Magnette) à la Direction de la Promotion de l’électricité verte ?

Partant du principe que les uns après les autres, les différents Ministres en place se rejettent la responsabilité de ce fiasco, le député Pierre-Yves Jeholet dépose ce mercredi 30 novembre une motion pour créer une commission spéciale chargée d’enquêter sur le mécanisme des Certificats Verts. Pour rappel, c’est un système via lequel le gouvernement wallon a promis aux détenteurs de panneaux photovoltaïques de racheter leur production d’électricité verte, afin de les aider à rentabiliser leur installation. Mais près de dix ans après son lancement, le système s’avère extrêmement coûteux, tant pour Elia (le gestionnaire du réseau chargé de les racheter) que pour le consommateur final, qu’il soit ou non producteur d’électricité verte.

Le chef de groupe cdH au parlement wallon : Dimitri Fourny ne veut donc pas d'une Commission ... Qu'a donc à cacher le cdH dans ce dossier ?
Ah oui ! Normalement le poste de Président de la dite commission devrait revenir à un certain... André Antoine !
NB: Lire "le jour où le photovoltaïque wallon a dérapé"

Comme le souligne Pierre-Yves Jeholet :
"Je vois mal comment ça serait le cas cette fois-ci, puisqu’il est à l’initiative du mécanisme qui est en train de coûter énormément d’argent à la collectivité !"
Pour Touche pas à mes certificats verts
"Partant du constat que pour les uns, la facture d'électricité des wallons ne cesse d'augmenter et que pour les autres (les propriétaires de panneaux) une rétroactivité inacceptable a été décidée par le gouvernement wallon, l’affaire pourrait bientôt embêter fortement la majorité wallonne.
Entre un système de soutien non géré par André Antoine, un attentisme coupable de Jean-Marc Nollet et un mépris de Paul Furlan, cette commission nous apparaît comme une initiative louable qui doit avant tout se pencher sur les RESPONSABILITES politiques de chaque Ministre de l'énergie ET du Ministre-président passé et actuel."

#CwaPEgate, suite (et pas fin)

Un rapport interne à la Cwape aurait conclu à la responsabilité de Christel Evrard dans le cadre d’une procédure pour harcèlement moral au sein de la Cwape.

Outre le Président, les 3 directeurs ont écrit au Ministre Paul Furlan pour se plaindre des agissement de leur collègue... Christel Evrard.

Christel Evrard a été imposée par la Gouvernement wallon comme directrice au sein du service de promotion de l’électricité verte et comme vice-présidente de la CwaPE.(afin d'essayer par la même occasion de mettre un couvercle sur le dossier du photovoltaïque, par exemple ?)
Elle est aussi la belle-sœur du ministre-Président wallon Paul Magnette, et "était pressentie" pour reprendre la tête de la Cwape, car aucune procédure de recrutement n’avait été lancée par le gouvernement wallon pour remplacer Francis Ghigny. Paul Furlan "assumait" la responsabilité de ce retard, mais il n'a pourtant toujours pas démissionné.

La semaine passée le Ministre Furlan affirmait ne pas connaitre Christel Evrard avant sa désignation au sein de le CWaPE ...
Pourtant, Christel Evrard était employée au cabinet Marcourt durant la précédente législature et était désignée comme commissaire PS du gouvernement wallon auprès de la ... CWaPE.
Le Ministre était déjà à la tête d'autres compétences au moment de l'éclatement du scandale photovoltaïque en 2013 et il soutient ne pas connaitre la commissaire du gouvernement auprès du régulateur ?

vendredi 2 décembre 2016

Maria Callas est née le 2 décembre 1923 à New York

Maria Callas est née le 2 décembre 1923 à New York.
Elle aurait eu 93 ans aujourd'hui.

Le curieux procès Bruckner

Dans un article de LePoint, on apprenait que l'intellectuel comparaissait mercredi 30 novembre 2016 devant la 17echambre du palais de justice de Paris pour avoir déclaré, en 2015, sur le plateau de 28 Minutes, une émission d'Arte, qu'il fallait
« faire le dossier des collabos, des assassins de Charlie ». 
L'écrivain citait, outre Guy Bedos et le rappeur Nekfeu, les associations Les Indivisibles de la militante antiraciste Rokhaya Diallo (qui n'en est plus membre) et Les Indigènes de la République d'Houria Bouteldja.
Par leurs écrits et leurs actions militantes, ces associations auraient, selon Bruckner, « justifié idéologiquement la mort des journalistes de Charlie Hebdo ».
Les Indivisibles et Le Parti des indigènes de la République ont déposé une plainte pour diffamation contre l'intellectuel, mais aussi contre Jeannette Bougrab, absente à l'audience, pour des déclarations de la même teneur.


Pascal Bruckner a dit assumer ses propos, et être même prêt à les répéter. Cette déclaration faite sur Arte est pour lui « une évidence et elle le reste ».
L'usage du terme « collabo » renvoie, explique-t-il, à la Seconde Guerre mondiale et à « ces journaux qui ont justifié la liquidation des résistants ou des juifs ».

Pour Bruckner, la rhétorique victimaire et l'excuse sociale dès lors qu'il s'agit pour ces associations d'expliquer, par exemple, l'incendie de Charlie Hebdo survenu en 2011 ou la tuerie du 7 janvier 2015 « accoutument les esprits et reviennent à dire que Charlie Hebdo a mérité, en quelque sorte, un châtiment exemplaire ».

Son avocat, Richard Malka, a lu durant l'audience des extraits troublants du livre d'Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République, intitulé Mohamed Merah et moi :
« Mohamed Merah, c'est moi, et moi, je suis lui. Nous sommes de la même origine mais surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république. »

Lire aussi:
Le CSA met en garde RTL et France 5 face à Eric Zemmour

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a annoncé, jeudi 1er décembre, qu’il a adressé une mise en garde à l’égard des responsables de RTL et de France Télévisions suite aux passages à l’antenne d’Eric Zemmour, condamné en novembre pour provocation à la haine des musulmans. Dans le cadre de la promotion de son livre Un quinquennat pour rien, le polémiste a été reçu dans l’émission C à vous sur France 5 le 6 septembre, puis le lendemain dans 6 minutes pour trancher sur RTL. Le 16 septembre, il a également été l’invité de Bourdin Direct sur BFMTV. Le CSA a fait savoir que « certains auditeurs et téléspectateurs ont dénoncé auprès du Conseil un discours qu’ils percevaient comme une forme de racisme et d’islamophobie ». Il rappelle en outre que « la maîtrise de l’antenne doit être proportionnée au discours de l’invité et donc particulièrement forte lorsque ce dernier se caractérise par l’exacerbation des antagonismes au sein de la société française et la justification de comportements discriminatoires ».

jeudi 1 décembre 2016

Rosa Parks

1er décembre 1955 : Dans un autobus à Montgomery en Alabama, la couturière Rosa Parks refuse de céder son siège à un Blanc.



Par ce geste symbolique contre la ségrégation, elle allait contribuer à changer le visage de l’Amérique. Retour sur un jour pas comme les autres.


James Blake, vétéran de l’armée américaine et surtout chauffeur du bus numéro 2857 dans lequel est monté Rosa Parks, est en effet à cheval sur le règlement. Il demande ainsi à la couturière et à trois autres passagers noirs de se lever pour laisser leur place assise aux usagers blancs.
La réponse de Rosa Parks est claire :
« Non ».
« D’abord, j’avais travaillé dur toute la journée. J’étais vraiment fatiguée après cette journée de travail. Ce qui s’est passé, c’est que le chauffeur m’a demandé quelque chose et que je n’ai pas eu envie de lui obéir. Il a appelé un policier et j’ai été arrêtée et emprisonnée »