dimanche 22 novembre 2015

Molenbeek: L'héritage Moureaux

(juin 2011)
"Molenbeek est un laboratoire social qui dérange et continuera à déranger" ?
Philippe Moureaux est un homme intelligent. Il est érudit. Il a beaucoup vécu et il a beaucoup lu

Jan Jambon, le 21/11/2015:
"Des 130 combattants revenus de Syrie en Belgique, 85 habitent à Molenbeek"

Et le vulgaire népotisme indécent, voire obscène ...

Lire aussi:
Catherine Moureaux: "Irresponsable de remettre les clés de la commune au Fédéral"
Depuis quelques mois, le PS de Molenbeek-Saint-Jean (dans l'opposition) a une nouvelle cheffe de file. Catherine Moureaux, fille de l'ancien bourgmestre Philippe Moureaux (PS) réagit pour la RTBF à l'actualité récente dans sa nouvelle commune, en lien avec les attentats particulièrement meurtriers de Paris. Pour elle, l'heure est à l'union. "Si j'étais bourgmestre, la première chose que je ferais, c'est réunir l'ensemble des formations politiques de la commune, hors des traditionnels clivages" autour de cette question de la lutte contre le radicalisme, dit-elle, enjoignant l'actuelle bourgmestre Françoise Schepmans (MR) à aller dans ce sens. Mais au-delà d'une forme d'union politique communale, "il faut une écoute des acteurs de terrain. Il faut aussi associer les directions d'écoles, les représentants des cultes, les représentants des écoles de devoirs, les représentants des commerçants... Bref, tous ceux qui sont sur le terrain dans la commune." Objectif: écouter les avis et dégager des pistes de solution pour améliorer le vivre-ensemble. "La thématique actuelle mérite mieux que la stigmatisation et la division majorité/opposition." "Irresponsable de remettre les clés de la commune au Fédéral" Un travail local est indispensable car, selon Catherine Moureaux, une intervention brutale du Fédéral ne serait pas totalement appropriée dans la lutte contre le radicalisme. Pour rappel, samedi, le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) a déclaré vouloir s'occuper "personnellement" de Molenbeek. "Remettre les clés de la commune au Fédéral, ce serait étonnant et irresponsable. Faire venir des robocops ou des militaires à Molenbeek sans dispositifs pour éviter l'énervement de la population et notamment des jeunes, cela ne va pas. Je ne dis pas non à une collaboration efficace entre police locale et police fédérale. Mais le municipaliste reste celui qui est le mieux informé sur le terrain." Ceci étant, depuis les attaques de Paris et la découverte des ramifications avec Molenbeek, la commune est une nouvelle fois pointée du doigt. "Nous sommes à J+2. Il ne faut pas se précipiter. Il reste encore beaucoup de questions: qui? où? comment? L'Intérieur et la Justice travaillent, notamment avec la France. Mais on attend encore des informations au sujet de toutes les arrestations réalisées dans notre commune. Il ne faut donc pas tirer de conclusions hâtives. La Flandre et les libéraux ont l'habitude de décrire notre commune de manière négative. Je ne dis pas que Molenbeek n'a rien à voir avec le radicalisme. Je dis simplement de ne pas se précipiter et que parfois certains politiques tirent sur Molenbeek pour ne pas parler des problèmes dans leur propre commune." "Cela veut dire quoi, le laxisme?" Du laxisme sous Philippe Moureaux pendant 20 ans comme le clament certains détracteurs? Catherine Moureaux dit ne pas comprendre l'attaque. "Molenbeek est une commune dense et peuplée avec une forte population d'origine immigrée. Mais récemment, le Fédéral a débloqué des moyens financiers pour la lutte contre le radicalisme dans dix villes et communes. Donc Molenbeek n'est pas la seule commune concernée. Ensuite, le niveau local n'a pas beaucoup d'emprise sur la question si ce n'est en matière de prévention. Il faut alors peut-être se poser la question de savoir qu'ont fait plutôt les précédents ministres de l'Intérieur par rapport à la problématique." Et de rappeler que "Molenbeek a fait installer des caméras de surveillance lors de la précédente majorité, que Sharia4Belgium s'en est pris à l'ancien bourgmestre et que celui-ci a été le premier en Belgique à interdire la burqa sur son territoire" en utilisant la réglementation locale relative à l'interdiction de se promener visage couvert en dehors du carnaval. Sans oublier "le contexte international comme la guerre en Syrie et l'intervention en Lybie" qui peuvent perturber des citoyens. Pour Catherine Moureaux, qui ambitionne de devenir bourgmestre dès les prochaines élections communales de 2018, il faut enfin rappeler la sociologie de Molenbeek. "Il y a un manque de perspectives pour la population et notamment les jeunes et une forme de repli identitaire. Ceux-là deviennent alors une proie facile pour les réseaux qui sont bien organisés notamment en matière de recrutement par Internet." 

Les Jours d'Après à Molenbeek: "Comment en est-on arrivé là ?" - 7 à la Une










Molenbeek: Françoise Schepmans raconte les sept jours "qui me marqueront le plus"

Vendredi 13 novembre 2015, vendredi 20 novembre 2015. Sept jours ont déjà passé depuis les attentats de Paris qui ont fait près de 130 morts et plus de 300 blessés. Dans la capitale parisienne, on tente de panser les plaies. A Molenbeek, d'où venaient les têtes pensantes du commando, on tente de comprendre ce qui a bien pu "foirer" dans le parcours de ces jeunes du cru. Et puis, il y a Françoise Schepmans (MR) qui a vécu "la semaine la plus intense" et "la plus marquante" de sa vie politique. Retour, avec un brin de recul, sur sept jours dans la tête de la bourgmestre d'une commune que le monde entier a désigné comme la base arrière des djihadistes.
Vendredi 13, dans un restaurant de Jette. Françoise Schepmans y est attablée avec des amis et son mari. "La soirée se passait normalement", raconte la Molenbeekoise. "Lorsque nous avons commencé à recevoir des alertes sur nos smartphones annonçant des attentats à Paris et entendu des personnes en parler à d'autres tables, on a compris", se souvient-elle. "Nous sommes alors interpellés, choqués. Mais encore dans le flou sur le nombre de morts, sur les auteurs, sur les circonstances..." Le couple Schepmans rentre chez lui mais continue de s'informer "sur les sites internet, via la télévision". Le moment est grave: la France, l'Europe, le monde sont peut-être à un tournant. Un moment de notre histoire. "Il est 2 h du matin quand je décide de m'endormir, après avoir posté un message sur le réseaux sociaux pour marquer ma solidarité avec les victimes. On ressentait vraiment le choc..." Molenbeek est à ce moment encore une inconnue pour les médias du monde entier. Plus pour très longtemps.

Verviers, Molenbeek, Saint-Denis : Résultats de nos erreurs, lâchetés et compromissions !
Les choses ont changé depuis les terribles attentats de Paris. Tout le monde reconnait qu'il existe un problème majeur dans des quartiers délaissés où le radicalisme islamiste a pu se fondre discrètement. Cette réalité n'est pas la faute des immigrés. Elle est, au contraire, le résultat de nos compromissions et de nos lâchetés dans la défense de nos valeurs. Menace terroriste en Belgique : Molenbeek victime d'un pacte tacite entre politiques et islamistes Claude Moniquet, ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure, revient ce samedi soir sur la situation en Belgique.

Menace terroriste en Belgique : Molenbeek victime d'un pacte tacite entre politiques et islamistes
Claude Moniquet, ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure, revient ce samedi soir sur la situation en Belgique.

jeudi 12 novembre 2015

Sommet à Malte sur la migration

Les leaders des pays membres de l'Union européenne et de nombreux pays d'Afrique ont clôturé ce jeudi un sommet de deux jours consacré à la question de la migration.
"Nous sommes en train de maîtriser la situation" à pour Juliette Méadel (Avocate, docteur en droit & Porte-parole du PS.fr)
Jean-Claude Juncker déclarait à l'ouverture du sommet :
"Nous ne devrions pas voir cette crise migratoire comme une menace. Nous devrions reconnaître les opportunités offertes par les migrations"
Ce sommet extraordinaire devait surtout se focaliser sur les tractations en cours avec la Turquie, à qui l'UE demande d'endiguer le flux de réfugiés syriens. Un consensus semblait déjà se dégager mercredi soir, concernant le plan d'action destiné à aborder de manière globale et commune à l'Europe et à l'Afrique la problématique de la migration. Pour rappel, le 23 avril 2015, la Bundesbank indiquait dans son rapport annuel qu'il faudrait dans les prochaines années environ 200 000 immigrés de plus par an pour palier son déclin démographique et stimuler la croissance économique.
La Commission européenne met sur la table 1,8 milliard € (un montant qu'elle espère voir doubler avec la contribution des 28 Etats membres de l'UE)

Européens et Africains s'engagent à "gérer ensemble les flux migratoires dans tous leurs aspects"
Leaders africains et européens ont convenu de s'attaquer aux causes de la migration, notamment par le biais de l'aide au développement, et de mettre en œuvre des politiques de retour et de réadmission. C'est sur ce dernier point que les Européens étaient très demandeurs,  soulignant l'urgence de rendre effectifs les retours de migrants dont la demande d'asile a été rejetée.
L'an dernier en Europe, moins de 30% des personnes dont la demande a été rejetée sont effectivement rentrées dans leur pays d'origine
La cinquantaine de dirigeants européens et africains présents à La Valette ont également convenu de lutter contre toutes les formes de migrations illégales, et d'être plus accueillants pour notamment les étudiants et les chercheurs.

Charles Michel:
"Il faudra cependant être vigilants à ce que ces filières ne deviennent pas de nouvelles voies d'immigration illégale"
Il a été convenu de se revoir probablement début 2017, pour faire le point sur la mise en œuvre des mesures discutées durant ce sommet de La Valette et qui ont été adoptées formellement jeudi en fin de matinée.

Lire aussi:
Quelque 630.000 personnes sont entrées illégalement en Europe depuis le début de l’année, a affirmé Fabrice Leggeri, le patron de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, dans une interview au groupe de presse français Ebra.
«Nous avons enregistré environ 630.000 franchissements illégaux de frontières, fin septembre», a indiqué M. Leggeri, en parlant de «crise migratoire sans précédent en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale», dans cette interview à paraître lundi dans les quotidiens Dernières nouvelles d’Alsace et l’Alsace (est).
 
Europe: les leaders désemparés  
L’espace Schengen ? « Le sauver est devenu une course contre la montre. » Ce froid constat n’est pas le fait d’un analyste quelconque, mais de Donald Tusk, le président du Conseil européen.
L’Union européenne ? « Elle peut se briser. Cela peut aller incroyablement vite, quand c’est l’isolation au lieu de la solidarité qui devient la règle interne et externe. » Là encore, ce n’est pas n’importe qui qui parle : c’est Jean Asselborn, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et de la Migration, qui préside actuellement aux travaux des conseils des ministres de l’UE.

lundi 9 novembre 2015

Nethys rachète Moustique

La rédaction du Moustique occupe une 12aine de journalistes ainsi qu’une 30aine de collaborateurs, auxquels il faut ajouter une équipe d’une dizaine de personnes à la mise en page.
D'après le journal Le Soir, le groupe finlandais Sanoma fait le ménages dans les équipes avant de céder son hebdo télé: 12 emplois passeraint à la trappe.
Sanoma a annoncé ce lundi la vente de ses deux magazines télé Moustique et Télé Pocket à L’Avenir Hebdo, une nouvelle société créée afin d'accueillir les activités de presse magazine par le groupe liégeois Nethys. Moustique, c'était 105.000 exemplaires il y a cinq ans, pour retomber à 62.400 fin de l’an dernier.
Il y a 1 mois,  on parlait pour le rachat du mafazine d' "Avenir Développement", "nouvelle filiale média" de l’ex-Tecteo, un nouveau holding créé par Nethys pour investir dans le secteur des médias et y loger le magazine.
NB: Nethys avait injecté 5 millions € de capital dans Avenir Développement.

Le groupe liégeois Nethys (ou ex-Tecteo), drivé par Stéphane Moreau, c'est actuellement Voo, Resa, Publifin… et également l'important actionnaire de M Belgique.

Pol Heyse, président de L’Avenir Hebdo:
"Avec Moustique et Télé Pocket, Nethys acquiert deux hebdos TV qui ont une belle renommée sur le marché francophone belge. Moustique a un positionnement assez unique, à la fois magazine de news et de télévision, qui vient parfaitement enrichir notre pôle « contenus ». Nous voulons donner à ces magazines un avenir, non seulement dans leur forme papier, mais aussi dans de nouveaux formats digitaux au sein de l’univers numérique que VOO développe"
Le prix de vente n’a pas été communiqué.
Les deux parties espèrent clôturer la transaction avant la fin de l’année.

samedi 7 novembre 2015

Condamnation de 14 militants BDS

Selon un article du Monde, le simple appel à boycotter des produits israéliens est totalement illégal et sévèrement puni en France.
Deux arrêts de la Cour de cassation du 20 octobre font de la France l’un des rares pays du monde où l’appel au boycott par un mouvement associatif ou citoyen pour "critiquer" la politique d’un Etat tiers est interdit.
La Cour de cassation a confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28 000 € de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1 000 euros avec sursis. Il leur est reproché d’avoir, le 26 septembre  2009 pour les uns et le 22 mai  2010 pour les autres, participé à une manifestation dans un magasin Carrefour à Illzach,
"appelant au boycott des produits en provenance d’Israël ", portant des tee-shirts avec le slogan "Palestine vivra, boycott Israël" et distribuant des tracts aux clients sur lesquels était écrit   :
"Acheter les produits importés d’Israël, c’est légitimer les crimes à Gaza, c’est approuver la politique menée par le gouvernement israélien"
Pour la Cour de cassation française, ceci est constitutif du délit de  
"provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée" (article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse).
Lire aussi:
Liberté d’expression et criminalisation de BDS en France


mercredi 21 octobre 2015

Sel a encore frappé (trop?) grave ...

Halluciant (au minimum) l' "analyse" que Sel propose sous le titre:

Traduction tronquée volontairement de "He flew to Berlin. Hitler didn’t want to exterminate the Jews at the time"
NB: à l'époque = 1941, alors qu'on estime la conception de "la solution finale" à janvier 1942

à partir de ce discours...


Approche trollémiste commerciale complètement scandaleuse du même acabit:


Lire aussi:
Marcel Sel, le Chuck Norris de l'indignation permanente, est-il accro à la micro-célébrité?
Poser la question, c'est y répondre, estime Serge Coosemans, qui a lu Confessions d'un serial tweeter, le "bouquin sur Twitter" de Marcel Sel, le bloggeur belge qui est au cirque médiatique ce que l'éléphant est au magasin de porcelaine. Crash Test S01E09.

lundi 19 octobre 2015

Christian Dauriac, 2ème ...

Rebondissement dans l'affaire Christian Dauriac, rédacteur en chef du JT de la RTBF:
Le fameux mail raciste et homophobe à l’encontre d’un collègue serait bien un faux.

Des sources internes à la RTBF ont confirmé au Soir que le service public avait demandé une expertise du mail. Ce week-end, il aurait été établi qu’il s’agissait bien d’un faux, selon une analyse de son « entête technique ». Dans la foulée, le service de presse de la RTBF a tenu à "démentir formellement" lundi soir cette 'information...

Complètement surréaliste et inquiétant: la décision de licencier Christian Dauriac resterait d’actualité:
"C’est un ensemble d’éléments qui ont conduit à la séparation. La décision n’est pas fondée sur une pièce"
On se souviendra que Christian Dauriac parlait de
"surtraitement de certains sujets que des groupes de pression proches de l’administrateur général Jean-Paul Philipot, ou du directeur de l’info, Jean-Pierre Jacqumin*, souhaitaient et dont j’estimais que ce n’était pas nécessairement de l’information"

"Il y avait clairement des tensions en termes de ligne éditoriale mais je pense surtout que cela dérangeait la direction que, étant donné le succès du JT, la rédaction gagne en puissance et soit de moins en moins perméable aux pressions extérieures. Cela les a exaspérés qu’elle devienne relativement indépendante"
"J’ai l’impression d’avoir été braqué dans la rue par trois hommes armés. Ce qui me blesse le plus, ce sont les accusations racistes et homophobes. On a voulu me démonter. Le degré de haine à mon égard justifie apparemment le risque qu’a pris la direction de faire face à des poursuites pénales",

* Le mec que l'on "menaçait" d'appeler pour des rappels à l'éthique de son staff.

dimanche 18 octobre 2015

Je préfère l’information à l’engagement militant

"Exprimé tout haut ce que certains pensent tout bas" ... ?

L'Avenir nous propose une réaction laissée complètement dans l'ombre ...

Christian Dauriac, ex-futur-ex? chef de rédaction de la RTBF qui le licencie :
"C’est un secret de polichinelle que nous avions avec la direction de la RTBF des divergences à la fois éditoriales et stratégiques.
Notamment sur un surtraitement de certains sujets que des groupes de pression proches de l’administrateur général Jean-Paul Philipot, ou du directeur de l’info, Jean-Pierre Jacqumin, souhaitaient et dont j’estimais que ce n’était pas nécessairement de l’information.
Il fallait par exemple montrer que la Belgique était à feu et à sang depuis qu’elle avait un gouvernement MR/NV-A et que les Flamands sont vraiment insupportables.
Je préfère l’information à l’engagement militant, c’est peut-être un défaut, mais c’est peut-être parce que les gens avaient compris que ce journal en avait fini avec ses démons anciens qu’ils nous regardaient plus nombreux"

jeudi 8 octobre 2015

Pas d'Euro 2020 et plus de stade national pour les Diables

Le vendredi 25 septembre 2015, le Sporting d'Anderlecht annonçait que son Conseil d'administration s'était penché sur le projet de stade national et en avait conclu que

"le dossier n'était plus conciliable" avec la vision du club quant au "développement à long terme". 
Le 02 octobre 2015, Guy Vanhengel, ministre bruxellois des Finances expliquait:

"En cas de rupture définitive des négociations au sujet du projet de stade national sur le parking C, il n'y a aucun plan B sur la table. Le stade Roi Baudouin qui n'est pas aux normes UEFA ne bénéficiera plus d'un nouveau sursis, les Diables Rouges n'auront plus de stade et il n'y aura pas de participation belge à l'organisation de l'Euro 2020"
... qui pourtant parlait le 20 juin 2015, "d'accord", mais déclarait:
"Ce projet est une situation "win-win" pour toutes les parties"
"Il était impensable que l'Euro 2020 n'ait pas lieu à Bruxelles, même s'il s'agit de l'un des dossiers les plus complexes en raison du nombre important d'acteurs. Nous n'avons pas encore tout, mais les contrats avec la région flamande, la Communauté flamande et la province du Brabant flamand sont déjà bons."

Guy Vanhengel interrogé par plusieurs députés bruxellois (B. Cerexhe, A. Verstraete, J. Van den Driessche, B. Grouwels et E. De Bock) a rappelé qu'
"une étude de faisabilité réalisée en vue d'une participation à l'organisation de l'Euro 2020 de football, avait conclu que la seule option rentable pour disposer d'un stade aux normes passait par une occupation permanente par un club de D1.
Cette condition est liée au fait que les pouvoirs publics belges n'ont pas les moyens de financer eux-mêmes pareille infrastructure."
"le RSCA a par conséquent été impliqué dans l'élaboration du projet tant lorsqu'il fut question du site que du concept, de la capacité, du choix du constructeur et des conditions d'exploitation du stade""L'annonce de la décision du CA du Sporting d'Anderlecht de renoncer à prendre part au projet dans les conditions actuellement sur la table a constitué "une surprise totale" par rapport à l'annonce de l'accord entre le club et le promoteur en juin dernier."
"Si on ne trouve pas de solution, tout le projet sera remis en cause car il est exclu de demander une contribution supplémentaire des pouvoirs publics... L'option de la rénovation du stade Roi Baudouin ne rencontre pas l'intérêt du secteur privé et les pouvoirs publics ne peuvent la financer".
"Il n'y a pas de plan B non plus pour les Diables Rouges qui bénéficient d'un sursis jusqu'en 2017 pour occuper le stade, ni pour l'Euro 2020"

mardi 6 octobre 2015

La rénovation du Stade Roi Baudouin ...

 
"la formule qui revient à rénover le stade et donc le faire payer par la ville : c'est non !"
#
LesExperts du 3/10/2015
Alors que -sauf erreur- le propriétaire du stade du Heysel est la Ville de Bruxelles et est administré par l'ASBL Prosport Bruxelles ...

Schizophrénie complète ? D'autant plus surréaliste, quand on se souvient de la décision du 22 juin 2015 du collège des bourgmestres et échevins d'injecter chaque année 4 millions € dans des activités sur le site du futur stade national de football

Et que dire encore du reste des accords ... ?

Pourtant le 25 septembre, René Collin, ministre des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles :
"Il est temps d'envisager de réhabiliter le stade Roi Baudouin. Il est temps que les autorités bruxelloises réunissent les acteurs concernés afin d'examiner la réhabilitation du stade Roi Baudouin pour la tenue de grands événements sportifs et culturels"

"Cet énième rebondissement [le rejet par le Sporting d'Anderlecht du projet actuel d'occupation du futur stade national] s'ajoute à une série de difficultés apparues ces dernières semaines, notamment autour de l'avenir du Mémorial Van Damme d'athlétisme, du stockage des terres et du débat sur les conventions liant les autorités bruxelloises et les opérateurs retenus pour la construction du stade"
"Ces différents éléments sont de nature à fragiliser complètement la viabilité économique du projet"
"Il avait été dit par le collège de la Ville de Bruxelles à de nombreuses reprises que ce projet ne nécessiterait pas d'argent public. L'absence d'un club résident démontre à nouveau qu'il n'en sera rien"
De même, le député bruxellois N-VA Johan Van den Driessche:
"La rénovation du Stade Roi Baudouin doit revenir à l'agenda"
"Maintenant qu'Anderlecht se retire du projet Eurostadium, je compte absolument sur le fait que la Ville de Bruxelles revienne sur sa décision de démolir le Stade Roi Baudouin"
"Je compte bien que la Ville prenne en compte le souhait de la population et des amateurs de sport de voir le budget revenir là où il appartient: le Stade Roi Baudouin. La Ville et la Région ne doivent pas perdre plus de temps et doivent mettre urgemment la rénovation du stade à l'agenda, de sorte que les matches de championnat d'Europe ne soient pas menacés"
 "Durant la conférence de presse du 20 juin, l'échevin des Sports Alain Courtois a fait comme si l'accord avec Anderlecht était acquis. Au conseil communal du 7 septembre, il l'a répété mot pour mot. La population a été trompée"

dimanche 4 octobre 2015

BXL s'engagerait à racheter le Stade après 99 ans (1/...)

Le nouveau stade national de football devrait (surtout et trop simplement?) permettre à la Belgique d’accueillir un match (ou 4?) de l’Euro 2020. Il devrait être opérationnel en 2019.

Le 25 septembre, l'Union belge de football en appelait à la responsabilité de toutes les parties :
"L'institution appelle chaque partie impliquée dans le dossier du stade national à prendre ses responsabilités afin d'aboutir à une nouvelle solution. Appelée à être l'autre locataire permanent du futur complexe, l'Union belge dit avoir pris connaissance de la nouvelle décision du club anderlechtois et reconnaît, par la bouche de son président, François De Keersmaecker, qu'il s'agit d'une mauvaise nouvelle dans la perspective de la candidature belge en tant que pays hôte pour l'Euro 2020."

"Nous présumons que chaque partie impliquée assumera sa responsabilité afin d'aboutir à une nouvelle solution"
11 sept.

Un stade sans intervention publique?
La Ville s'engage après 99 ans à racheter le Stade à sa valeur du moment. Nos enfants payeront
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RÉTROACTES ...

"Pas un centime d’argent public ne serait dépensé pour la construction du nouveau stade national de football"
C’était l’engagement pris par les autorités fédérales, régionales et communales

http://m.lalibre.be/sports/football/stade-national-anderlecht-fait-marche-arriere-collin-plaide-pour-la-rehabilitation-du-stade-roi-baudouin-560509cb35700fb92f2cfe48

Le 22 juin 2015 une décision du collège des bourgmestres et échevins est prise d'injecter chaque année 4 millions € dans des activités sur le site du futur stade national de football

Et une semaine plus tard ... une nouvelle couche (au milieu de conditions scandaleusement surréalistes) ....

http://www.bruxelles.be/dwnld/77041840/12.-%20Conseil%20communal%20du%2029%20juin%202015.pdf




http://www.bruxelles.be/dwnld/77041840/12.-%20Conseil%20communal%20du%2029%20juin%202015.pdf



Réponse de l'échevin et autres réactions dans un prochain article ....

jeudi 1 octobre 2015

Journée Mondiale du chocolat


Journée Mondiale du chocolat

C'est à l'initiative de l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie que le 1er octobre de chaque année est célébré comme étant la Journée Mondiale du Cacao et du Chocolat.

Cette décision des chocolatiers et confiseurs de France fait suite à la décision de l’Organisation Mondiale du Cacao (ICCO) d’instituer le Cocoa Day en ce premier jour d'octobre.

Le but affiché est la promotion du travail de tous les petits planteurs dans les pays producteurs de cacao.

samedi 26 septembre 2015

Stade national : "Pas un centime d’argent public"

Le nouveau stade national de football devrait (surtout et trop simplement?) permettre à la Belgique d’accueillir un match de l’Euro 2020. Il devrait être opérationnel en 2019.
"Pas un centime d’argent public ne serait dépensé pour la construction du nouveau stade national de football"
C’était l’engagement pris par les autorités fédérales, régionales et communales au moment de l’annonce du parking C comme localisation du futur stade. Afin que ce projet soit rentable, le constructeur a besoin d’un locataire fixe, et le RSCA est le seul club belge de football à pouvoir offrir cette garantie. Ce qui lui donne évidemment aussi une position de force dans les négociations.

Pourtant, Paul Gheysens affirmait le 24 août 2015:
"Le futur Stade national générera d'énormes revenus" 
On sait déjà que ce stade encore inexistant va déjà couter une fortune au contribuable, vu que, selon un arrêté du collège échevinal de la Ville de Bruxelles datant du 20 mars 2014, on devait déjà débourser 200 000€  en frais d’études urbanistiques complémentaires. Il s’agissait d’une extension de mission confiée au bureau d’urbanisme KCAP qui s’occupait des études liées au projet Neo sur le plateau du Heysel ... autre gros problème en matière de démocratie et de dépense d'argent public dans des projets que l'on qualifiera pudiquement de "douteux".
Il est à rappeler que lorsque KCAP fut désigné en 2010, il n’était pas encore question d’un nouveau stade sur le parking C, ce qui explique partiellement ces surcoûts ....

En décembre 2014, la facture s’allonge encore ...
On comprend que la Ville de Bruxelles devrait débourser en 2015 408 500 €  pour rémunérer le cabinet d’avocats Lydian.

Francis Dubois, "stadium project manager" pour l’ASBL Prosport pilotant le dossier pour la Ville, expliquait que:
"la Ville assume ces dépenses en frais d’avocats destinées à la mise en emphytéose d’un terrain lui appartenant et cela pour se prémunir de toute erreur qui pourrait donner lieu à un recours". "C’est un dossier extrêmement complexe; le parking C est situé en Flandre (oh, surprise!)"
Marie Nagy, chef de file des écologistes au conseil communal bruxellois, rappelait qu’en 2014 des ajustements budgétaires avaient déjà été votés :
"335 000 € pour des frais d’avocats, 92 000 € pour l’engagement d’un manager, 250 000 € pour des études de sol et 200 000 € pour une mission d’urbanisme". "Plus de 743 000 € d’honoraires pour un cabinet d’avocats, c’est vraiment cher! ".
"
La promesse faite par Alain Courtois que le stade ne coûterait pas d’argent public est totalement mensongère et juste faite pour faire "passer la pilule" en ces temps de crise et d’austérité. Je demanderai au conseil communal copie de l’appel au marché et du marché attribué à Lydian. Je souhaite savoir quel est le coût estimé total des missions d’accompagnement de la candidature pour les années à venir."


Plus hallucinant encore, le 22 juin 2015 une décision du collège des bourgmestres et échevins est prise d'injecter chaque année 4 millions € dans des activités sur le site du futur stade national de football 

Philippe Close a même affirmé à cette occasion:
 "Je vous mets au défi de trouver en Europe un montage aussi puissant que celui-là par rapport à la construction d'un stade national"

 

Accords !


La ville de Bruxelles, Anderlecht et le promoteur avaient donc trouvé un accord pour le nouveau stade national .... L’accord avait mis du temps à être conclu, car un un point majeur devait être réglé : le montant du loyer payé par Anderlecht, futur locataire du stade, fixé, semble-t-il, à 10 millions € par saison pour jouer dans la nouvelle enceinte; néanmoins, le montant de la location du stade par Anderlecht n'a jamais été divulgué.
"C’est un pas important pour l’avenir du club car nos ambitions internationales restent ce qu’elles ont toujours été"
expliquait Roger Vanden Stock, le président d’Anderlecht.

 

Patatras !

Vendredi 25 septembre 2015, le Sporting d'Anderlecht annonce que son Conseil d'administration s'est penché sur le projet de stade national et en a conclu que
"le dossier n'était plus conciliable" avec la vision du club quant au "développement à long terme". 
Le RSCA souligne néanmoins que "le club va continuer de travailler afin de disposer d'installations modernes dans lesquelles les supporters pourront encourager leur équipe favorite dans les meilleures conditions".

Lors de sa conférence de presse d'avant-saison, alors que le RSCA devait en théorie quitter le parc Astrid à partir de la saison 2019-2020, il précisait qu'
"il allait payer "le loyer le plus cher d'Europe". 
A l'époque, le président Roger Vanden Stock avait expliqué qu'il souhaitait recevoir des garanties du constructeur BAM/Ghelamco:
"Nous voulons savoir ce que nous aurons pour notre argent. Notre intention est de pouvoir jouer à l'Eurostadion, mais pas à n'importe quel prix"
Lire aussi:
Mayeur & l' #Euro2020

Yvan Mayeur exige un encadrement plus rigoureux des jeunes revenant de Syrie, mais quid des plus vieux, qui perdent leur slip, et qui partent au Brésil ? Sur le compte de qui, en fait ?

vendredi 25 septembre 2015

Rififi à la FIFA

Ce n'est pas nouveau ....

Blatter, président de la Fifa, depuis 1998, avait annoncé le 2 juin, cinq jours après sa réélection pour un 5e mandat, qu'il quitterait son poste lors d'un congrès électif convoqué le 26 février prochain.
Michel Platini, membre du comité exécutif de la Fifa actuel président de l'UEFA (entré à la Fifa en 2002) fait figure de favoris pour succéder à Sepp Blatter.

Michel Blatter


Derniers rebondissements: ce vendredi, la Fifa a annulé au dernier moment une conférence de presse de Sepp Blatter, où le président était attendu pour s'expliquer sur les soupçons qui pèsent sur son secrétaire général, Jérôme Valcke, écarté la semaine dernière, suspecté d'avoir "bénéficié de la revente de billets au marché noir".
Le Ministère suisse de la justice soupçonne d'une part Blatter d'avoir signé "un contrat défavorable à la Fifa" avec l'Union caribéenne de football, dont Jack Warner était le président.
Selon le procureur suisse, il existe "un soupçon dans l'exécution de ce contrat. Joseph Blatter aurait agi de manière contraire aux intérêts de la Fifa, "en violation de ses devoirs de gestion".
La justice suisse reproche aussi à Blatter "un paiement déloyal" de 2 millions de FS à Michel Platini.

Selon la justice, ce paiement au bénéfice de Michel Platini effectué en février 2011, a été fait "au préjudice de la Fifa, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002.
Vendredi, des enquêteurs ont "auditionné Joseph Blatter en qualité de prévenu" et "en parallèle, Michel Platini a été entendu en qualité de personne appelée à donner des renseignements".

Une "procédure pénale" a donc été ouverte contre le président de la Fifa, Sepp Blatter pour "soupçon de gestion déloyale" et "abus de confiance", a annoncé ce vendredi le ministère public suisse.



Subsidiary Protection

The protection given to a third-country national or a stateless person who does not qualify as a refugee but in respect of whom substantial grounds have been shown for believing that the person concerned, if returned to his or her country of origin, or in the case of a stateless person, to his or her country of former habitual residence, would face a real risk of suffering serious harm as defined in Article 15 of 2004/83/EC, and to whom Article 17(1) and (2) of 2004/83/EC do not apply, and is unable, or, owing to such risk, unwilling to avail himself or herself of the protection of that country.”

jeudi 24 septembre 2015

Taux de vacance d'emplois UE(28)

Selon l"écho, "Près de 100.000 emplois sont vacants en Belgique".
La Belgique a le taux de vacance d’emploi le plus élevé d’Europe, à égalité avec l’Allemagne, selon des données publiées par Eurostat.





Lors des quatre premiers mois de l'année, 115 027 personnes bénéficiaient du revenu d'intégration sociale. Il s'agit d'un record historique et d'une conséquence directe de mesures plus strictes en matière de chômage, indiquent jeudi De Standaard et Het Nieuwsblad.

Depuis le 1er janvier, les conditions d'octroi pour les allocations d'insertion ont été renforcées pour les jeunes en attente d'un premier travail. Selon des chiffres de l'ONEM, 21 593 chômeurs ont perdu leur allocation durant les quatre premiers mois de l'années. Les chiffres suggèrent qu'une grande partie d'entre eux ont fait appel au CPAS.

Le nombre de personnes bénéficiant du revenu d'intégration sociale devrait encore augmenter: d'avril à juillet, 3077 chômeurs ont perdu leur allocation et depuis septembre la législation a encore été renforcée. Par ailleurs, les demandeurs d'asile reconnus pourront aussi avoir droit au revenu d'intégration sociale. L'impact sera plus visible en 2016.

dimanche 20 septembre 2015

Asylum, Migration and Integration Fund (AMIF)

The Asylum, Migration and Integration Fund (AMIF) was set up for the period 2014-20, with a total of EUR 3.137 billion for the seven years. It will promote the efficient management of migration flows and the implementation, strengthening and development of a common Union approach to asylum and immigration.

This Fund will contribute to the achievement of four specific objectives:
  • Asylum: strengthening and developing the Common European Asylum System by ensuring that EU legislation in this field is efficiently and uniformly applied;
  • Legal migration and integration: supporting legal migration to EU States in line with the labour market needs and promoting the effective integration of non-EU nationals;
  • Return: enhancing fair and effective return strategies, which contribute to combating irregular migration, with an emphasis on sustainability and effectiveness of the return process;
  • Solidarity: making sure that EU States which are most affected by migration and asylum flows can count on solidarity from other EU States.

This Fund will also provide financial resources for the activities and future development of the European Migration Network (EMN). EMN aims to respond to EU institutions' and to EU State authorities' and institutions' needs for information on migration and asylum by providing up-to-date, objective, reliable and comparable data, with a view to supporting policy-making.
Special financial incentives for EU States have been built into the AMIF to support the Union Resettlement Programme, including with focus on common Union priorities. A similar financial mechanism is foreseen for the transfer of beneficiaries of international protection from an EU State with high migratory pressure to another.

 

Achieving the key objectives

The largest share of the total amount of the AMIF (approximately 88%) will be channeled through shared management. EU States will implement their multiannual National Programmes, covering the whole period 2014-20. These programmes are prepared, implemented, monitored and evaluated by the responsible authorities in EU States, in partnership with the relevant stakeholders in the field, including the civil society.
Around 11% of the funding under shared management will be allocated for Specific Actions (implemented under the national programmes of EU States, but responding to specific Union priorities) and to support the Union Resettlement Programme.
The remaining 12% of the total amount will be divided between Union actions and Emergency assistance, to be implemented through direct management, in the framework of annual work programmes.
Concrete actions to be funded through this instrument can include a wide range of initiatives, such as the improvement of accommodation and reception services for asylum seekers, information measures and campaigns in non-EU countries on legal migration channels, education and language training for non-EU nationals, assistance to vulnerable persons belonging to the target groups of AMIF, information exchange and cooperation between EU States and training for staff on relevant topics of AMIF.

 

The Fund's beneficiaries

All EU States except Denmark participate in the implementation of this Fund. Examples of beneficiaries of the programmes implemented under this Fund can be state and federal authorities, local public bodies, non-governmental organisations, humanitarian organisations, private and public law companies and education and research organisations.


Lire aussi:
Union Européenne


Extrait des Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne 2012/C 326/01

Article premier

Par le présent traité, les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES instituent entre elles une UNION EUROPÉENNE, ci-après dénommée «Union», à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs.

Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics

Elections en Grèce, ce dimanche ....

A cette occasion, Le Figaro, via nous propos les rétroactes de "Comment la Grèce a maquillé ses comptes publics depuis 1997" ....

Les dirigeants grecs ont maquillé leurs comptes publics pour entrer dans l'euro, en 2001. Puis ils ont dissimulé des emprunts, sur les conseils de la banque américaine Goldman Sachs, via des opérations financières risquées, qui ont tourné au fiasco pour le petit État. Retour sur la chute de la Grèce.



Tout avait trop bien commencé. La Grèce est entré dans la zone euro le 1er janvier 2001 avec les félicitations européennes pour ses efforts «admirables et remarquables» en matière de comptes publics. Le pays avait en effet vu chuter son déficit public de 10% en 1995 à... 1,6% en 1999! Certes, la dette publique dépassait les 100% du PIB, mais qu'importe, l'Eurozone (alors à onze pays) était pressée de s'élargir: un tel «bond en avant» garantissait le futur recul de cette dette vers les fameux 60% réglementaires. En bonne élève, la Grèce affiche ensuite des déficits exemplaires, de moins de 2% entre 2000 et 2004.
Sauf que les dés étaient pipés dès le départ. En mars 2004, la droite a pris le pouvoir aux socialistes lancé, à dessein, un audit sur les comptes publics du pays. À la fin de l'été 2004, surgit alors ce que Jean-Claude Trichet - le patron de la BCE à l'époque - a qualifié d'«énorme problème»: en réalité, les déficits publics grecs - en tenant compte de lourdes dépenses militaires et sociales qui avaient été «déplacées» dans la dette - ont atteint 4,1% en 2000, 3,7% en 2001 et 2002, 4,6% en 2003 et allaient vers 5,3% en 2004! Quasiment coup sur coup, l'Europe comprend que la Grèce a aussi «triché» lors de sa période de recrutement dans la zone euro: les déficits s'enfonçaient en fait 6,4% en 1997, 4,1% en 1998 et 3,4% en 1999. Ainsi, la Grèce n'avait-elle jamais respecté les critères européens... En vrai, «tout le monde savait que la Grèce n'était pas assez solide économiquement pour entrer dans l'euro, mais là, c'était officiel, se souvient un économiste. Mais l'Europe avait besoin de la Grèce dans son clan serré de l'euro pour des raisons géopolitiques».

Tragédie euro-grecque, acte II

Les années passent, les gouvernements défilent et ne parviennent pas à mieux lever l'impôt. L'état des finances publiques grecques se détériore inexorablement. Si bien que fin 2009, le gouvernement socialiste de George Papandreou est sur le point de présenter un déficit public de 12,7% et une dette de 112%! En décembre, les agences de notations - Fitch la première -émettent des avis négatifs sur la Grèce. Et dès janvier 2010, le pays est victime d'une féroce attaque spéculative sur les marchés financiers. La dette grecque est vendue soudainement et massivement, les taux d'intérêts grecs explosent, la crise financière se propage à l'Italie, l'Espagne et le Portugal. L'attaque a visé aussi l'euro, qui a brusquement chuté face au dollar. La violence financière contre l'Europe était telle qu'elle était forcément concertée.
En février 2010, le Spiegel puis le New York Times révèlent comment la banque américaine Goldman Sachs a aidé la Grèce à maquiller ses comptes publics depuis 2001. Et participé, avec d'autres grandes banques d'investissements comme JP Morgan et des hedge funds comme le fonds Paulson (du nom de John Paulson, le «sultan des subprimes»), à la chute de la Grèce, que l'Europe a dû prendre sous sa tutelle.

Le deal avec Goldman Sachs qui a tourné au cauchemar

Pour bien comprendre ce qu'il s'est passé, il faut remonter au début des années 2000. La Grèce mandate Goldman Sachs comme banque-conseil pour l'aider à réduire le service de sa dette. Jusque-là, rien d'anormal. Fin 2001, ils se mettent d'accord sur un deal : convertir la dette étrangère de la Grèce en euros, via un «swap de devises». Ce mécanisme financier n'est pas illégal - il a d'ailleurs été utilisé par d'autres pays européens (Italie) avec d'autres grandes banques (JP Morgan). Mais il échappait alors encore aux contrôleurs européens. Plus pernicieux, ce «swap», baptisé Eole (le dieu du vent) a été opéré sur la base d'un taux de change artificiel, qui a permis à la Grèce de recevoir encore plus d'argent frais, qu'elle rembourserait plus tard... avec ses futures recettes de taxes d'aéroports et de recettes de loterie nationale. In fine, l'opération a permis à la Grèce de sortir 2,8 milliards d'euros de dette de ses comptes officiels de 2002. En affichant un taux d'endettement de 103,7% au lieu de 105,3%, la Grèce a pu continuer à emprunter auprès de la BCE, et les Grecs à vivre au-dessus de leurs moyens. Pour sa prestation de conseil, Goldman Sachs a encaissé quelque 600 millions d'euros, selon Bloomberg. Parallèlement, Goldman Sachs a investi dans des «swaps de taux d'intérêt à long terme à taux variables» ou «CDS souverains», comme elle le confirme dans un communiqué. Traduction: la banque achète des produits dérivés basés sur les obligations grecques, qui sont une sorte d'assurance contre la faillite de la Grèce - une manière étonnante de considérer l'avenir de son propre client.
Pas de chance, juste après l'accord, les attentats du 11 septembre ébranlent la planète finance et l'opération tourne au cauchemar pour la Grèce qui renégocie avec Goldman Sachs. En 2002, le CDS est transformé en «swap sur l'inflation dans la zone euro». Le résultat est encore pire. Au final, la banque aura encaissé 5,1 milliards d'euros, soit presque le double du prêt initial.

L'exécution financière de la Grèce

En 2005, la «comptabilité créative» se poursuit. Goldman Sachs vend le deal de 2001 à la National Bank of Greece (ou NBG, la première banque commerciale grecque). Puis, début 2009, ils créent ensemble une société basée à la City, baptisée Titlos. Ce «véhicule de titrisation» va permettre de transformer le swap en obligations à échéance 2039 (de quoi repousser le problème), et ainsi s'en servir comme gage pour de nouveaux emprunts auprès de la BCE. Fin 2009, alors que rien ne va plus en Grèce, Goldman Sachs et le fonds Paulson tentent une ultime proposition, qui aurait permis à la Grèce de décaler dans le temps le poids de la dette sociale grecque. Mais cette fois-ci, Papandréou refuse.
Le défaut grec ne fait plus de doute. Goldman Sachs et ses compères de Wall Street le savent très bien. S'ils ne sont pas responsables de la gestion chaotique des finances publiques grecques, ils n'ont eu aucun état d'âme à accélérer et à profiter de la faillite du pays. Cinq ans après, la Grèce vient de signer son troisième plan d'aide après du FMI, de l'Union européenne et de la BCE.

mercredi 16 septembre 2015

Statut des réfugiés - Article 31

Convention et protocole relatifs au statut des réfugiés de l'UNHCR



Article 31 

RÉFUGIÉS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE DANS LE PAYS D ’ACCUEIL

  1. Les États Contractants n’appliqueront pas de sanctions pénales, du fait de leur entrée ou de leur séjour irréguliers, aux réfugiés qui, arrivant directement du territoire où leur vie ou leur liberté était menacée au sens prévu par l’article premier, entrent ou se trouvent sur leur territoire sans autorisation, sous la réserve qu’ils se présentent sans délai aux autorités et leur exposent des raisons reconnues valables de leur entrée ou présence irrégulières.
     
  2. Les États Contractants n’appliqueront aux déplacements de ces réfugiés d’autres restrictions que celles qui sont nécessaires ; ces restrictions seront appliquées seulement en attendant que le statut de ces réfugiés dans le pays d’accueil ait été régularisé ou qu’ils aient réussi à se faire admettre dans un autre pays. En vue de cette dernière admission les États Contractants accorderont à ces réfugiés un délai raisonnable ainsi que toutes facilités nécessaires.

Lire aussi:
Union Européenne

Extrait des Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne 2012/C 326/01

Le Premier ministre croate, Zoran Milanovic, a assuré aujourd'hui que son pays allait permettre le passage sans encombre des migrants par son pays en direction de l'Europe occidentale.

"Ils (les migrants) pourront passer par la Croatie et nous travaillons à ce propos (...). Nous sommes prêts à accepter ces gens, quelle que soit leur religion et la couleur de leur peau, et à les diriger vers les destinations où ils souhaitent se rendre, l'Allemagne et la Scandinavie", a-t-il dit en répondant aux élus croates, lors d'une session du Parlement.


La Serbie envoie des cars de migrants vers la Croatie 

Union Européenne

Extrait des Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne 2012/C 326/01

DISPOSITIONS COMMUNES

Article premier

Par le présent traité, les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES instituent entre elles une UNION EUROPÉENNE, ci-après dénommée «Union», à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs.
Le présent traité marque une nouvelle étape dans le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l'Europe, dans laquelle les décisions sont prises dans le plus grand respect possible du principe d'ouverture et le plus près possible des citoyens.
L'Union est fondée sur le présent traité et sur le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après dénommés «les traités»). Ces deux traités ont la même valeur juridique. L'Union se substitue et succède à la Communauté européenne.

Article 2

L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes.

Article 3

1. L'Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.
2. L'Union offre à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, au sein duquel est assurée la libre circulation des personnes, en liaison avec des mesures appropriées en matière de contrôle des frontières extérieures, d'asile, d'immigration ainsi que de prévention de la criminalité et de lutte contre ce phénomène.
3. L'Union établit un marché intérieur. Elle œuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement. Elle promeut le progrès scientifique et technique.
Elle combat l'exclusion sociale et les discriminations, et promeut la justice et la protection sociales, l'égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l'enfant.
Elle promeut la cohésion économique, sociale et territoriale, et la solidarité entre les États membres.
Elle respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen.
4. L'Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l'euro.


Lire aussi:
This regulation lists the non-European Union (EU) countries whose nationals must hold a visa or are exempt from the visa requirement when crossing the external border of the EU.

ACT

Council Regulation (EC) No 539/2001 of 15 March 2001 listing the third countries whose nationals must be in possession of visas when crossing the external borders and those whose nationals are exempt from that requirement.


La Hongrie en voie de fascisation? L'ambassadeur réfute les accusations

"La Hongrie de Orban me semble en voie de fascisation"
L'inquiétude exprimée par l'eurodéputé belge libéral Gérard Deprez à la RTBF ce mardi matin fait réagir.
Pour l'ambassadeur de Hongrie à Bruxelles, il s'agit d'"accusations très sérieuses et non fondées". Les critiques qui pleuvent sur l'attitude du gouvernement de Viktor Orban  font réagir Zoltan Nagy.
La fermeture complète de la frontière avec la Serbie et l'annonce d'une frontière anti-migrants à la frontière avec la Roumanie? L'ambassadeur défend son gouvernement : "Ce que la Hongrie fait en fermant ses frontières c’est protéger les frontières nationales de la Hongrie mais aussi celles de l’Union Européenne, ce que nous faisons c’est appliquer les règles de l’Union européenne."
"Certains disent que le seul critère de solidarité c’est d’accepter l’idée des quotas de répartitions. Pour nous la solidarité c'est plus que ça, dit l'ambassadeur. "C’est protéger les frontières extérieures de l’Union (…), c’est enregistrer les réfugiés même s’ils ne veulent pas l’être, c’est aussi participer à l’intervention internationale en Irak et en Syrie. Donc c’est très injuste d’accuser la Hongrie de ne pas être solidaire."
"Ce que notre gouvernement dit, c’est que l’on assiste à un gigantesque déménagement de population, il y a potentiellement des millions voire des dizaines de millions de personnes qui pourraient se rendre vers l’Europe. On ne peut pas apporter un soutien infini au gens qui, comme ceux d’Afrique subsaharienne, viennent ici pour une vie meilleure", conclut Zoltan Nagy.