mardi 19 novembre 2013

Egalité entre les hommes et les femmes

Sur base d'un rapport du Forum économique mondial à propos de l’état de l’égalité entre les hommes et les femmes dans 136 pays ... les critères sont les leurs



Please read also:
The foundation's third annual women's rights poll (poll2013.trust.org) gives a comprehensive snapshot of the state of women's rights in the Arab world three years after the events of 2011 and as Syria's conflict threatens further regional upheaval.

samedi 16 novembre 2013

L'indemnité de départ de Bellens

Les paris sont ouverts :

Phinéas dit : "Fuck you" (4G staïle)
: "aucune idée. À voir le résultat de la procédure éventuelle"

Rétroactes:
Le gouvernement fédéral réuni en comité restreint a décidé ce vendredi 15 novembre de révoquer l'administrateur délégué de Belgacom, Didier Bellens.
Le gouvernement a estimé que les incidents et polémiques qui se sont répétés ont entamé la relation de confiance entre M. Bellens et l'État, actionnaire majoritaire de l'entreprise.

Le gouvernement, via Labille justifie sa décision
"par le constat d'un manquement grave aux devoirs auxquels l'administrateur délégué est tenu"
"M. Bellens n'a pas contribué à garantir une bonne entente entre l'entreprise et l'État, les incidents et polémiques ont érodé la relation de confiance avec l'administrateur délégué, les déclarations "dénigrantes ou inopportunes" faites à l'égard de l'État, en particulier celle du 7 novembre où le premier était comparé à un petit enfant attendant sa Saint-Nicolas, ou encore les controverses qui ont éclaté à propos de certains départs, promotions ou licenciements de hauts cadres depuis 2011.
"Tous ces éléments ont incontestablement nui à l'image de l'entreprise, particulièrement importante dans le contexte concurrentiel actuel"
Ce constat implique que M. Bellens ne touchera pas d'indemnité de départ, alors que le montant de 800.000 euros d'indemnité de départ (équivalant à 10 mois de salaire) est réclamé par Didier Bellens.

vendredi 15 novembre 2013

"copinage"

La Communauté française désigne encore ses avocats par "copinage", se plaint le journal l'Echo ...
En Communauté française, la fonction publique est à nouveau convoitée [par Maître Uyttendaele]: "Pour ce qui concerne Daerden, il faut impérativement que je conserve le contentieux fonction publique...", écrit l'avocat. L'homme semble même "se navrer lorsque, dans certains cabinets socialistes, des personnes ne lui offrent pas la complaisance dont il voudrait bénéficier"
En 2008, le monde po­li­tique dé­non­çait donc la mé­thode de "co­pi­nage" uti­li­sée en Com­mu­nauté fran­çaise pour dé­si­gner ses avo­cats.
Au­jour­d’hui, la pra­tique n’a tou­jours pas été ré­for­mée.
Qui s'étonne ?

mercredi 13 novembre 2013

Mayeurgate II

Au grand Oral, avec Yvan Mayeur du 09.11.2013 

"A travers Mme Peraita, c'est moi qu'on vise"

"Vous avez des images, depuis des années, de son travail, vous connaissez son abnégation, son engagement par rapport à son métier social et vous savez quoi ? Si elle n'avait pas été candidate présidente du CPAS, on n'en parlait pas aujourd'hui. C'est simplement parce que depuis un mois, Madame Milquet"
On vous vise vous à travers elle ?
Mais bien entendu. Madame Milquet sent que le mouvement est en train de se faire, qu'elle me vise évidemment. Et donc, on tape dans tous les sens, sur tout ce qui bouge pour essayer de dénigrer, salir et franchement, à l'égard des personnes, c'est insupportable
."

Pascale Peraita sera présidente du CPAS ?

Mais bien entendu, nous l'avons décidé. Il faut voter tout cela dans les instances mais c'est le choix que porte le PS et qui sera présenté en assemblée générale du PS. Nous avons eu un vote du comité du PS de Bruxelles cette semaine, plus de 50 personnes ont voté pour
"

Le net poche de Mme Peraita oscille entre 4.200 et 4.800 par mois

"Madame Peraita a un salaire, qui est fondé sur un barème de la région bruxelloise, de directeur donc il y a une référence barémique. Donc, on n'a pas négocié, parenthèse, comme Madame Milquet l'a fait pour l'administrateur délégué de la mission locale pour l'emploi de Bruxelles, on n'a pas fait un salaire négocié sur un coin de table comme elle l'a fait. À ce barème vous devez ajouter des prestations inconfortables de nuit et de week-end . Le net poche de Madame Peraita oscille, selon les saisons évidemment puisque vous comprenez bien qu'il y a des différences dans les saisons dans son métier, entre 4200 et 4800 euros par mois. Voilà la vérité des chiffres ".


Plus un logement de fonction ?

"Non elle n'a pas de logement de fonction, elle paie 1100 euros de loyer pour un logement trois chambres de 83 mètres carrés qui a été attribué à Madame Peraita il y a deux ans. Elle n'était pas du tout en politique et cet appartement lui a été attribué par le CPAS parce qu'elle le demandait pour être à proximité du Samu social étant donné qu'elle est corvéable à merci. Et tout le conseil, à l'unanimité, élus cdH compris, a voté en faveur de l'octroi de cet appartement contre loyer conséquent, 1100 euros par mois, à Madame Peraita"

Milquet :une simple question de respect du droit".

"Dans ma ville il y a des règles d’ordonnance en ce qui concerne le plafond de revenus dans attribution de logements. Et tout ce que nous demandons, c’est qu’on arrête ces pratiques et qu’on respecte les lois".

En ce qui concerne les estimations des salaires reçus par Pascale Peraita, je me réfère au rapport de l'Inspection des Finances, qui est "plus qu’accablant"
"Quand on est en période de crise, qu’on diminue les salaires des top managers, qu'il s'agit de structures qui s'occupe de démunis et de sans-abris", ce n'est pas anormal de se poser la question de savoir si ces montants ne sont pas trop élevés.
Ayons des salaires plus décents quant on s’occupe des sans abris!"

 

mardi 12 novembre 2013

Le dilemme du wagon fou

Ce dilemme a été imaginé en 1967 par Philippa Foot dans un article célèbre à propos du problème de l’avortement.
Joshua Greene y a introduit des éléments empiriques; voici la situation que le dilemme "actualisé" met en jeu :
  • Un wagon dévale une pente à vive allure car ses freins sont hors-d’usage. 
  • Plus bas sur la voie travaillent cinq ouvriers qui vont être écrasés, d’autant qu’il n’y a aucun moyen de les prévenir. 
  • Toutefois, un aiguillage permettrait de faire aller le wagon sur une autre voie où un seul ouvrier travaille. 
  • Quelqu’un, qu’on appellera Denise, a la possibilité d’actionner cet aiguillage. A-t-elle le droit de le faire ? 
  • 85% des personnes interrogées affirment qu’elle en a le droit. Cela ne surprend pas vraiment : ne vaut-il vaut pas mieux qu’une seule personne meure plutôt que cinq ?
On change maintenant le scénario :
  • Le wagon dévale la pente, mais il n’y a aucun aiguillage. 
  • Toutefois, un individu nommé Frank se trouve sur une passerelle qui enjambe la voie, à côté d’un homme suffisamment gros pour que, si Frank le pousse et qu’il tombe sur la voie, son corps arrête le wagon et l’empêche de poursuivre sa route meurtrière. 
  • A-t-il le droit de le faire ? 
  • Cette fois, 88% des mêmes personnes interrogées nient qu’il en ait le droit, alors même qu’ainsi une seule personne mourrait plutôt que cinq, tout comme dans le cas précédent.
Cette histoire est déroutante, car les mêmes personnes répondent différemment alors que la situation paraît moralement analogue et que le résultat est identique : un mort au lieu de cinq.

Comment expliquer cette différence ?

L’éthique normative* contemporaine est marquée par un débat entre deux positions antagonistes:
  • le déontologisme ( (notamment la morale kantienne **) théorie éthique qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs) &
  • l’utilitarisme (doctrine éthique qui prescrit d'agir (ou ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être global de l'ensemble des êtres sensibles.
    C'est une forme de
    conséquentialisme: théorie évaluant une action (ou une règle) uniquement en fonction de ses conséquences escomptées)
* L'éthique normative est en philosophie, la branche de l'éthique qui forme des théories permettant d'évaluer moralement les personnes et leurs actions selon des critères de justice et de bien. Le débat central de l'éthique normative est celui qui oppose l'éthique de la vertu.
** Une réponse déontologiste invoque une norme à laquelle l’action ou le comportement doivent se conformer, norme qui s’énonce généralement comme une obligation ou une interdiction catégoriques. Chez Kant, la norme de non-instrumentalisation de la personne humaine est qu'on doit se comporter en toute situation en traitant les personnes concernées comme des fins en soi et non comme de purs moyens.

Ce débat est resté jusqu’à récemment un débat usant d’arguments, d’objections, de contre-exemples et d’expériences de pensée essentiellement conceptuels. Il y a peu cependant, dans la foulée des progrès de l’imagerie cérébrale, Joshua Greene y a introduit des éléments empiriques : proposant à des sujets différents dilemmes, dont le dilemme du wagon fou (trolley problem), il a examiné comment leur cerveau réagissait.

Joshua Greene en a tiré la conclusion que le déontologisme  s’appuyait sur des réponses émotionnelles, alors que l’utilitarisme utilisait des circuits rationnels, ce qui assurait à ce dernier une meilleure pertinence morale.
Les raisons déontologistes seraient même des rationalisations a posteriori, voire des confabulations (Trouble de la mémoire se manifestant comme une fabulation dite « compensatrice » des lacunes amnésiques).
Malheureusement, si le recours à des données empiriques est un progrès philosophique dans l’examen de ces questions, les conséquences que Greene en tire ne semblent pas probantes ...

LE Grand Jour de "Bruxelles je t'aime"

ou La IVème  de #bxlpasbelleetpaspolie

La remise des prix doit avoir  lieu ce 12 novembre; c'est fête et gloire de la culture populaire d'Etat


On se souviendra de ce scandale ... et de la réponse personnelle (sous forme de concours) qui n'en était pas une de Fadila Laanan, qui avait précisé que les œuvres devaient s’inscrire dans une des quatre thématiques suivantes : 
  1. les quartiers de Bruxelles : ses petites rues où il fait bon flâner, ses squares et places, ses bâtiments remarquables 
  2. les gens : ses habitants, leurs expressions et leur vécu
  3. les traditions, le folklore, le patrimoine immatériel : son Ommegang, sa Zinneke Parade, son Meyboom, la Fête de la commune libre du Sablon ou les plus récents Bruxelles-les-Bains
  4. la gastronomie et les délices bruxellois : ses ballekes, ses gaufres, ses caricoles, ses smoutebollen, etc. Pour chaque thématique, un prix sera décerné par le public sur base d’un vote sur le site internet et un prix pour une catégorie « professionnel » et un autre pour une catégorie « amateur » seront décernés par un jury. 

Ce jury devait être composé du cinéaste Jaco Van Dormael , de Béa Ercolini, rédactrice en chef Elle Belgique, Michel Gronemberger, photographe, du comédien Ben Hamidou, de la chanteuse Dani Klein du groupe Vaya Con Dios, de Pierre Marcolini, chocolatier, d’Yves Mattagne, Chef étoilé, de Nathalie Uffner, directrice du théâtre de la Toison d’Or, de Bernard Yslaire, scénariste et dessinateur de BD. 

Fadila Laanan annoncait que 
« des prix insolites mettant en lumière Bruxelles récompenseront les gagnants. »  
La remise des prix doit avoir lieu ce 12 novembre dans les nouveaux locaux bruxellois de Point Culture (ancienne médiathèque).
Les œuvres primées seront exposées dans ces locaux du 13 au 30 novembre. 

dimanche 10 novembre 2013

Mayeurgate I

Freddy Thielemans :
"Pour lancer une dynamique, il y a parfois un certain nombre de choses qu’il n’est pas nécessaire de dire"



Au grand Oral, avec Yvan Mayeur du 09.11.2013 

Les électeurs bruxellois n'ont-ils pas de le droit de se sentir un peu floués avec ce départ de Freddy Thielemans un an après avoir été élu et votre désignation pour le remplacer.
Ce qui n'était pas dit durant la campagne électorale. C'est comme si on leur avait vendu un plat qui n'était pas le bon ?

  :
Je pense que ce que nous avons dit aux électeurs pendant la campagne était clairement ça (qu'on votait pour une équipe).
Maintenant il y a une chose qu'on dit aux gens dans la rue, quand on les rencontre sur les marchés, quand on va à la rencontre de la population. Les gens savent que nous sommes une équipe et savent qui va jouer quel rôle.
Et puis, il y a les réponses qui sont faites aux journalistes, aux médias, voilà .
Je pense qu'il y a une différence entre les deux.

Vitrine wallonne ou pour le PS ?

En 1998, on se posait déjà la question: "Batarde, politisée, lente et inefficace, l'Agence wallonne à l'exportation ?"
On se souviendra que c'est Philippe Suinen l'administrateur général de l' Agence wallonne à l'Exportation et aux Investissements étrangers.
Ce dernier avait été chef de cabinet d'Elio Di Rupo et reste très attaché au PS. Il s'était "détaché" du poste de vice-président du CA de la Sabena en 2001, juste avant le crash, dont lui et l'
ancien ministre des Transports de l'époque qui avait signé l'accord de partenariat entre Swissair et Sabena en 1995, portent une très lourde responsabilité.

Ce n'est pas une première, l'Awex vient d'offrir [pour quel prix?] à la Wallonie une vitrine dans le Financial Times qui a pu­blié un sup­plé­ment dédié à la Wal­lo­nie "pour dé­crire non seule­ment ses atouts tou­ris­tiques mais éga­le­ment pour le cli­mat pour les en­tre­prises [? sic !]"


Un peu de délire pour commencer:
Two years ago, the local administration set up Creative Wallonia, an innovation programme that has sought to rejuvenate and modernise the economy.
NB: Où trouve-ton les résultats chiffrés de ce brol ?

Un peu plus encore, mais une vitrine illuminée pour le Parti Socialiste, visiblement
Since 2000, a new generation of more market-oriented politicians has emerged at the top of the Socialist party, and made a concerted effort to turn the area round after years of neglect and mismanagement.

ou
The European Commission, the EU’s executive arm, which has often been critical of the economic dirigisme usually associated with Wallonia, has recently praised the socialist-run region’s policies for fostering creative industries.

ou
The Socialist government’s approach has been welcomed by multinationals and its efforts have been rewarded with investment. Companies with a large presence in the region include Google, the US internet group, Caterpillar, the world’s largest earthmoving equipment maker, and Pfizer, the US pharmaceuticals company.

ou le franchement pathétique
Willy Demeyer, Socialist mayor of Liège and a prominent Belgian senator
Cela vire du scandale au mensonge éhonté, quand on connait les dernières tribulations du pitoyable dossier Mittal, géré par le non moins pitoyable ministre Marcourt:

 Unlike in the past, such funds have not been used to slow the decay of moribund industries.

ou
After ArcelorMittal, the steel group, announced it would shed about 2,000 jobs in the region as part of a restructuring plan, unions suggested Wallonia could acquire the company’s local assets. The nationalisation idea was quickly buried, but it frightened the steelmaker and other investors watching the case.
“Such threats just revive the stereotypes of Wallonia as a socialist enclave,” says a consultant for a foreign group. “The local government should distance itself, otherwise it will freak out investors.”
Wallonia has come a long way since the decline of the steel industry in the 1970s, showing resolve and willingness to change.


samedi 9 novembre 2013

L' "affaire Bellens" et la faute grave ?

Une er­reur à la si­gna­ture du contrat obligerait Bel­ga­com à payer, de ses propres fonds, les charges so­ciales de son CEO de­puis 2003. Belgacom finance également les conseillers fiscaux de Didier Bellens.
Ou, "Comment le gouvernement belge s'est planté sur le salaire de Bellens", alors que Didier Reynders, -qui parlait aussi de faute grave-, affirmait sur Matin Première, que le gouvernement ne possédait pas le contrat de Didier Bellens .... ?!!?

Très récemment, Bellens était encore sur la sellette pour une nouvelle affaire grave (assez similaire à celle qui lui avait déjà valu d'être inculpé de corruption passive en 2011) dans un conflit d'intérêts flagrant pour la vente d'un immeuble de Belgacom à une société (Immobel) dont il est administrateur , et pourtant fanfaronnait:
"On veut chercher des problèmes là où il n'y en a pas. A partir du moment où l'immeuble n'a pas encore été vendu, il n'y a pas de conflit d'intérêts" [sic ?????]
"On peut comprendre que nos parlementaires ne sont pas juristes, mais ils s'aventurent sur un terrain dangereux" [sic !!!!!]
Sandrine Nelissen-Grade, depuis peu l’assistante personnelle de Didier Bellens, l'a accompagné,  lorsqu’il s'est présenté devant la commission Infrastructure de la Chambre.

Mais comment est-il encore possible dans ces conditions que le ministre de tutelle ne possède pas encore tous les éléments contractuels et juridiques à propos du bonhomme ????

La preuve par Di Rupo, qui encore ce même 8 novembre déclarait :
"J'ai déjà eu Labille en ligne, mais je trouve que nous ne devons pas juger avant d'avoir connaissance de tous les éléments. J'attends avec impatience le rapport du ministre"
Récemment encore, Didier Bellens, qui déclarait "ne pas avoir à être insulté par qui que ce soit" était Invité jeudi 7 novembre matin à un petit-déjeuner débat du B19 Country Club, un nouveau cercle d'affaires uccloisse? Il s'y permettait d'insulter le gouvernement et son actionnariat, Didier Bellens n'hésitant pas à qualifier
l'Etat "de pire partenaire à gérer" 
[même si sur ce point, il n'a pas forcément tort sur le fond, mais vu sa position il ne peut se permettre de l’exprimer "publiquement"]
Et d'ajouter:
"Le Premier ministre, Elio Di Rupo, m'appelle seulement lorsque la fin d'année approche pour demander ce qu'il en est du dividende de Belgacom. Un peu comme un petit enfant qui vient chercher sa Saint-Nicolas".
Plus grave encore, le député Roel Deseyn affirmait que l'opérateur téléphonique fouinait dans les boîtes de courrier électronique d'hommes politiques et de journalistes trop critiques ...


Il faut virer Bellens dans les meilleurs délais et concernant le constat de "faute grave", voilà exactement mon approche, résumée par Claude Wantiez, spécialiste du droit du travail, avocat et professeur d'université :
 "Je n'ai pas connaissance du contrat de Didier Bellens mais, que l'on soit employé ou indépendant, il est toujours possible pour un employeur de mettre fin à des fonctions avant terme. Qu'il s'agisse d'un contrat à durée indéterminée ou bien déterminée.
Est-ce que la faute grave peut être établie ?

Il n'y a pas de jurisprudence et ça se résoudra de toute manière au tribunal. Soit le tribunal concluera que les faits sont en effet graves et, dans ce cas, Didier Bellens n'aura pas droit à son indemnité de départ. Soit le tribunal conclut que la gravité des faits ne peut pas être établie et, alors, il aura droit à son indemnité.

Y a-t-il faute grave ?

Ce n'est pas la première fois qu'il se livre en public à ce genre d'observations telles que ses propos tenus sur le Premier ministre. Il a déjà fait par le passé à plusieurs reprises de l'esclandre concernant son actionnaire principal. Ici, il s'est livré à des propos ironiques sur Elio Di Rupo en public. Ce n'est pas comme s'il avait dit cela devant son conseil d'administration. Dans ce cas, c'est bien son droit d'administrateur-délégué.
Je pense donc que la faute grave pourra être établie. Il a l'habitude de répondre au monde politique avec une certaine hauteur…
"

Le dernier "épisode Bellens" en date, qui n'a en soit rien de répréhensible -mais qui passe aux yeux de certains pour une nouvelle provocation-, mais "interroge" : "Didier Bellens, a promu sa "protégée" (?) Sandrine Nelissen Grade au poste de vice-présidente "Public Affairs", dont la tâche principale est de maintenir les relations politiques".
La promotion aurait été accueillie avec incrédulité au sein de l’entreprise publique, parait-il ...

Et pour reprendre du (via twitter) :
"Ultime pied de nez En nommant in extremis sa protégée singe les ministres qui désormais le conspuent, à la veille des élections"

jeudi 7 novembre 2013

5 longues minutes purement liégeoises ...

"Une fois montés, les deux heures de rushes, offriront cinq longues minutes purement liégeoises à apprécier, ce dimanche 10 novembre en fin de journal télévisé, aux alentours de 13 h 30, sur TF1"

A quand 90 minutes sur Arte ?

Voir le résumé en rouge ...

http://www.dhnet.be/regions/liege/liege-vedette-du-journal-de-tf1-dimanche-527b198235703e420f40e168

Abus de sécurité sociale

Les législations belge et européenne permettent d’expulser un ressortissant d’un des pays de l’Union européenne lorsque celui-ci abuse du système de sécurité sociale d’un pays.

Le sénateur Guido De Padt
"il faut faire la différence entre l’immigration voulue et l’immigration passive. Il est indispensable de prendre des mesures si nous voulons à l’avenir faire de l’immigration un phénomène positif. De cette manière l’immigration deviendra une source de richesse" 

De ce qui ressort d’une de ses questions parlementaires posées à la Secrétaire d’Etat à l’Asile et à l’Immigration:
1.130 ressortissants de l’UE ont été expulsés depuis les 8 premiers mois de l’année 2013, pour avoir abusé de notre sécurité sociale.

Stagnation dans la tendance à la hausse des expulsions d’Européens vivant en Belgique:
Il s'agit de personne dont le coût pour la sécurité sociale belge est anormalement élevé.
Par exemple, lorsqu’une personne demande illégalement une revenu d’intégration, ou si une personne réside en Belgique sur base d’un faux statut d’indépendant.

mercredi 6 novembre 2013

Thielemans déjà recasé

Le désormais ex-bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans, qui a  démissioné lundi soir, devrait devenir secrétaire général du Parc des Expositions le 1er janvier prochain.
Freddy Thielemans veut "continuer à s'impliquer dans le projet Neo" et du réaménagement du plateau de Bruxelles, a-t-il indiqué lundi sur les ondes de Bel-RTL;
"Neo, c'est un peu mon bébé. Si je ne devais plus pouvoir toucher à ça, j'en serais malheureux (...) Ceci étant, je compte très fort sur mes amis pour que je conserve un lien assez étroit avec Neo. J'ai envie de continuer à m'en occuper, j'en ai fait la proposition"



D'après la DH, pour que Freddy Thielemans accepte de quitter le mayorat, il fallait que le PS bruxellois lui trouve un poste à la rémunération équivalente à son ancienne fonction
Freddy Thielemans est déjà président du conseil d'administration du Parc des Expositions de Bruxelles (une place qui reviendra de facto au prochain bourgmestre, Yvan Mayeur). Si ce recasage n'a pas encore été discuté au sein du conseil d'administration du Parc des Expositions, la nomination de Freddy Thielemans ne devrait pas poser de problèmes puisque ce CA est majoritairement composé de membres du PS.

L'actuel échevin des Finances, Philippe Close accéderait à l'échelon fédéral. Yvan Mayeur abandonnerait sa place de député à la Chambre et la laisserait à Philippe Close lors du scrutin de mai 2014.
Enfin, malgré les attaques qui ont surgi dans la presse ces derniers jours, la présidence du CPAS est toujours promise à Pascale Peraita (actuellement directrice du Samusocial).
Elle a en tout cas le soutien indéfectible du bourgmestre .

mardi 5 novembre 2013

La Belgique boit du GINI


Il y a 3 ans, Freddy Thielemans

Il y a 3 ans, l'ex-bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans, devenait secrétaire général du Parc des Expositions.
D'après la DH, pour que Freddy Thielemans accepte de quitter le mayorat, il fallait que le PS bruxellois lui trouve un poste à la rémunération équivalente à son ancienne fonction
Freddy Thielemans était déjà président du conseil d'administration du Parc des Expositions de Bruxelles (une place qui reviendra de facto au prochain bourgmestre, Yvan Mayeur). Si ce recasage n'avait pas encore été discuté au sein du conseil d'administration du Parc des Expositions, la nomination de Freddy Thielemans ne devait pas poser de problèmes puisque ce CA est majoritairement composé de membres du PS.
Freddy Thielemans veut "continuer à s'impliquer dans le projet Neo" et du réaménagement du plateau de Bruxelles, a-t-il indiqué lundi sur les ondes de Bel-RTL;
"Neo, c'est un peu mon bébé. Si je ne devais plus pouvoir toucher à ça, j'en serais malheureux (...) Ceci étant, je compte très fort sur mes amis pour que je conserve un lien assez étroit avec Neo. J'ai envie de continuer à m'en occuper, j'en ai fait la proposition"


samedi 2 novembre 2013

Lamaoutai

La page de "Soutien aux 5 Bordelais qui ont promené "Serge" le lama dans un tramway" est désormais plus populaire que le président.fr - elle a dépassé allègrement le 1/2 millions de souteneurs.
A l'origine, "plus cinéphiles que mélomanes et en référence à une œuvre de Disney" se doit de préciser le journal français le Figaro, les ravisseurs le baptisèrent «Kuzco».

Mais comme dirait l'autre:
"Qui de la police ou de Serge le Lama alpagua l'autre ?"
 


Voir aussi:

Itw. d'un des acolytes de l'histoire du lama à Bordeaux. Réaction de S. Lama. Presse belge sur le coup. J'attends la question à Hollande






Ne pas oublier la fiancée délaissée ...


Une famille dépenserait son argent comme le FrGov ...


Lire aussi:
Sept idées pour l'impôt des sociétés
(de Bruno Colmant)
L'économie se trouve à un point d'inflexion critique. Après cinq années de crise financière, les premiers frémissements d'une reprise industrielle se font sentir. Tout va donc se jouer dans les prochains trimestres. Mais si la Belgique reste engluée dans une logique d'immobilisme et de contraction budgétaire, elle va rater le tournant du redéploiement dans un nouveau contexte technologique. Nos gouvernements doivent donc adopter une logique de stimulation de l'économie plutôt qu'une exigence d'austérité et de rigueur, qui alimente la récession. Ce constat exige de repenser rigoureusement l'impôt des sociétés. En effet, notre économie est très ouverte et devient progressivement un pays de filiales d'entreprises étrangères. Si l'impôt des sociétés est, en termes budgétaires relatifs, très faible par rapport à l'impôt des personnes physiques (il n'en représente qu'un quart des recettes), il revêt une dimension symbolique essentielle en termes de créations d'entreprises. Il s'impose donc de démontrer une forte attraction en matière d'investissements. Concrètement, notre royaume doit imaginer des avantages fiscaux afin de capturer le capital, qui est, par nature, en circulation permanente. Et, au risque d’être grinçant, il faut aller plus loin qu’un nettoyage des niches fiscales dont on s’imagine (trop) facilement que leur suppression répondra à une simplification de la fiscalité, alors qu’elles reposent souvent sur des motifs économiques.