dimanche 30 juin 2013

Fadila pas belle

«Marre des critiques stériles sur Bruxelles! Quand on l’insulte, c’est 1 million d’habitants qui sont insultés!»
Mais quand UN seul Bruxellois se fait insulter (avec un relent de xénophobie), ce n'est pas choquant: il peut aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte  (vu que c'est au motif qu'il est étranger) !
Ceci se fait avec la complicité du patron de l'Exécutif franco-wallo-bruxellois.

Ce n'est pas beau de raconter que "Quatremer aurait insulté 1 million de Bruxellois" quand il pointe les désordres et la gestion catastrophique d'une ville qui ne fonctionne pas bien, par "incapabilité" de politiques du pays. Or ces derniers acceptent difficilement la critique ...


"Pour , ministre de la "culture", j'ai "insulté" les Bruxellois en dénonçant la bruxellisation. A la limite la majorité PS/écolo"


"Finalement, par delà les questions de propreté, ce qui plombe l'image de Bruxelles, c'est son insalubrité communicationnelle




Un chaos formidable! "Un bordel joyeux!" ?"
"Avec la DH, partenaire de cette passion déclarée..." et suivant quel principe démocratique ?

"Fadila Laanan ne veut plus entendre les grincheux qui dénigrent la capitale" : comprendre "elle les bloque sur twitter !".
Elle lance «BXL Je t’aime», un concours artistique pour mettre en lumière la beauté de la ville.
Dans quel cadre politique, budgétaire .. ? 

& :Quel est le budget de "Bruxelles, je t'aime" ?


N° d'entreprise: 446019163
Exercice 2012 Perte de "-182.730€ "
2012 : Présence et Action Culturelles, Cotisations, dons, legs et subsides : 2.620.477€ , pour un CA de 68.463€
NB 2: Sarah de Liamchine est actuellement, "chargée de projet multimédia pour Présence et Action Culturelles - Bruxelles/Wallonie à Bruxelles

Présence et Action Culturelles est détenteur du nom de domaine bruxellesjetaime.be, enregistré le 04 juin 2013.
La campagne "Bruxelles je t'aime" a son point de contact dans l'ABSL Présence Action Culturelle -
dont Gilles Mahieu est Président (mais aussi Secrétariat général est chargé de l'administration du Parti et de la coordination globale de l'action du PS), et Yanic Samzun, secrétaire Général.

Mais Bruxelles, tu l'aimeras peut-être dans 20 ans (en 2013) ?


Lire aussi:
Fadila Laanan, ministre de l’inculture, de la critique interdite et du blocage en série.
image001.jpgFadila Laanan, la ministre belge francophone théoriquement chargée de la Culture et des Médias, va donner une conférence de presse anti-Quatremer à Couleur Café. Au lieu même où le multiculturel et le transfrontalier sont mis à l’honneur, elle y oppose ainsi une vision étriquée, nationaliste, chauvine, et gamine, par-dessus le marché, de la société belge, de son honneur, de ses dirigeants. Le reste du temps, elle le passe apparemment à bloquer les importuns sur Twitter. Cela revient à les empêcher de lire automatiquement ses twits de ministre. Après avoir bloqué un compte de la RTBF — dont elle a la tutelle… hem, hem — qui a eu le malheur de critiquer son dernier petit joujou dont je vous parle plus loin, elle est passée à l’attaque systématique…



J'en ai marre est un espace défouloir, pour vous permettre de cracher le morceau qui vous reste en travers de la gorge, de façon constructive et anonyme (et sans doute que ça n'a pas sa place à l'endroit où vous écrivez d'habitude).

En vovembre 2012, Fadila Laanan entendait «les pauvres
[d'esprit?]»

Et voir aussi:
Les voeux de Fadila Laanan


samedi 29 juin 2013

Relogement forcé de Tibétains

Le gouvernement chinois impose à des millions de Tibétains une politique de relogement et de relocalisation de masse qui modifie radicalement leur mode de vie, et sur laquelle ils n'ont pas leur mot à dire, selon un nouveau rapport de Human Rights Watch.

 

En réponse aux troubles sanglants cette semaine entre Ouïgours et chinois dans le nord-ouest de la Chine, le régime de Pékin a organisé une impressionnante démonstration de force militaire à Urumqi, la capitale de la région.
Ce déploiement, avec chars et autres véhicules blindés, a eu lieu à une semaine de l'anniversaire, le 5 juillet, des émeutes à caractère ethnique qui avaient fait quelque 200 morts en 2009.
Plus de cent véhicules blindés ainsi que des détachements de soldats de l'armée populaire de libération (APL), casqués et en tenue de camouflage, barraient l'accès à la place du Peuple, dans le centre d'Urumqi, agglomération de plus de deux millions d'habitants, nettement divisée entre sa partie han (ethnie majoritaire en Chine) et sa partie ouïghoure.

vendredi 28 juin 2013

"Concertation tripartite initiée dans le New Deal bruxellois"

Bruxelles [Séance plénière vendredi 14/06/2013] :

Concernant la création d'emplois, les stages, l'apprentissage des langues, les synergies emploi-formation et l'enseignement, lors de ma déclaration de politique générale, j'avais insisté sur l'importance pour Bruxelles d'un développement soutenu de l'emploi et de la formation. J'avais également évoqué les synergies nécessaires entre ces secteurs du fait du double paradoxe que connaît notre Région.

Peu de temps après cette déclaration, nous avons organisé le sommet social extraordinaire qui a permis de relancer la dynamique d'une concertation tripartite initiée dans le New Deal bruxellois, en fixant avec l’ensemble des membres du gouvernement et des partenaires sociaux des actions prioritaires à mettre en oeuvre pour favoriser l’emploi des Bruxelloises et des Bruxellois. Nous avons prévu de nous revoir en octobre afin de déterminer l'état d'avancement des 30 mesures prioritaires déterminées lors de ce sommet. Ici encore, chaque mois, un état d'avancement sera posé sur la table du gouvernement.
La dynamique de concertation est relancée, mais une trentaine de mesures concrètes sont aussi adoptées, dont une quinzaine jugées prioritaires par les partenaires sociaux. Ces 30 mesures touchent à la création d'outils en vue de favoriser la mise à l'emploi des Bruxellois, au renforcement de l'offre de formation, de stage et de première expérience professionnelle, au soutien de l'activité économique porteuse d'emplois pour les Bruxellois et au renforcement de la concertation sociale, ainsi qu'à l'instauration d'une évaluation des actions mises en oeuvre.

Het totaalbudget voor alle geplande maatregelen bedraagt 10 miljoen euro. De maatregelen hebben hoofdzakelijk betrekking op de jeugd, maar de meeste zijn van toepassing op alle werkzoekenden. Dat geldt onder meer voor het uniek dossier van werkzoekende, voor de versterking van de beroepsopleiding, voor de verbetering van de talenkennis met de invoering van een online leerplatform en voor de bijkomende gesco-banen die aan de noden van de crèches tegemoet moeten komen.

Concernant les synergies entre les politiques d'emploi, de formation et d'enseignement, je rappellerai les principales conclusions en la matière, qui devraient rassurer les plus inquiets d'entre vous. Le sommet social a ciblé plusieurs priorités à réaliser d'ici la fin de la législature. On évoquera ainsi la création de mille places de stages, de formations professionnelles individuelles en entreprises (FPI), ou de conventions premier emploi (CPE).



Le "dossier Ville" [de Charleroi]

Le "dossier Ville"  regroupe l'ensemble des malversations présumées reprochées aux anciens dirigeants, fonctionnaires et entrepreneurs carolos. Huit inculpés obtiennent la suspension du prononcé.

La chambre du conseil de Charleroi a ordonné ce vendredi le renvoi devant le tribunal correctionnel de 52 des 62 personnes physiques et morales inculpées dans le "dossier Ville" et qui seront amenées à se défendre devant la chambre du conseil de Charleroi.
Parmi les 52, on retrouvait deux anciens bourgmestres (Jacques Van Gompel et Léon Casaert), 14 échevins, des fonctionnaires communaux et une série d'entrepreneurs.
8 autres, parmi lesquels les anciens échevins Gérard Monseux et Serge Beghin, obtiennent la suspension du prononcé qu'ils avaient sollicitée. Seule une entreprise obtient le non-lieu.
L'action publique est éteinte en ce qui concerne l'ex-édile Claude Bael, décédé en cours de procédure.

Justice toujours, mais en France, Bernard Tapie a lui été inculpé pour escroquerie en bande organisée. Il a été déféré devant les juges au terme d'une garde à vue de 96 heures, dans l'enquête sur l'arbitrage controversé.
Celui-ci lui aurait permis de toucher 403 millons d'euros dans son litige avec le Crédit Lyonnais.

Lire aussi:
La justice enquête sur des voyages de Mathot et Moreau à Vega
s 

Pourquoi la société BeTV a-t-elle payé à plusieurs reprises les voyages d’Alain Mathot et de Stéphane Moreau vers Las Vegas et son salon professionnel? Y-a-t-il eu abus? Les montants sont importants: un total de 17.176 euros pour Alain Mathot, 6.693 euros pour Stéphane Moreau. Le patron de BeTV, Daniel Weekers, reçoit 600.000 euros par an de Tecteo.


 

mercredi 26 juin 2013

Allocation-loyer bruxelloise ...

En ce qui concerne l'allocation-loyer, il a été décidé de lancer un projet pilote dans l'attente du transfert à la Région de la compétence des baux de résidence principale. Ce projet pilote ciblera un public déterminé, tout en évitant les effets d'aubaine en l'absence de politique de contrôle des loyers.
Quel public-cible déterminé ?

S'agissant du logement, le gouvernement [bruxellois] s'est accordé sur l'établissement d'un cadre financier pluriannuel 2014-2017, en vue d'amplifier et de diversifier la réponse publique en matière de logement. Il devra intégrer les moyens destinés à développer le logement acquisitif et locatif, tant social que moyen.
Il portera tant sur la rénovation du parc social que sur la construction de logements moyens et sociaux.

Deux enveloppes seront identifiées
:
l'une pour la construction et la rénovation de logements publics, l'autre pour les aides publiques au logement.

La caméra vidéo ?

La caméra vidéo qui aurait enregistré les faits ?



Pourtant, et selon Politis, la RATP dément formellement que les images de vidéosurveillance qui montrent la scène de bagarre entre Clément Méric et les skinhead de Troisième Voie proviennent de ses caméras, contrairement à ce qu’affirment RTL et Libération. La RATP indique avoir vérifié, après l’annonce d’hier, si son réseau de surveillance a effectivement capturé et transmis ces images.
"Nous sommes sûrs que la vidéo ne provient pas de chez nous"
"nous ne savons pas d’où elle peut venir. De toute façon, nous n’avons pas le droit de filmer la voie publique" [C'est là qu'est l'os ?]
Comme déjà expliqué, ici, sur base des premiers témoignages "Clément Méric voulait vraiment en découdre"
D'après le vigile qui a assisté à la montée en puissance de l'altercation et affirme dans le procès-verbal de son audition :
"Clément Méric voulait vraiment en découdre". "Il semblait vraiment haïr ces gens"
Ce témoin-clé raconte qu'avant que les choses ne dégénèrent il est allé voir le groupe des "antifafs", alors clairement identifiés comme étant les auteurs des troubles, afin de leur demander de quitter les lieux. Les militants de Ras ont fait semblant d'obtempérer, mais se sont repliés au rez-de-chaussée à droite du magasin Fred Perry, dans lequel Alexandre E., Samuel D. et Katia Veloso faisaient leurs courses. Se sentant menacés, ceux-ci ont téléphoné à Esteban Morillo, qui les a rejoints, suivi d'une cinquième personne arrivée au moment où débutait la bagarre.


RTL révèlait que la police judiciaire parisienne avait mis la main sur les premières images de la rixe. La vidéo, tournée par une caméra de surveillance de la RATP dans une rue située au niveau de la station Havre-Caumartin, serait, selon la radio, accablante pour le militant d'extrême gauche. On y verrait notamment Clément Méric se précipiter vers son meurtrier présumé, le skinhead Esteban Morillo, alors de dos, pour lui porter un coup. Ce dernier se serait alors retourné avant de frapper son agresseur en plein visage. Un coup donné qui a laissé au sol Clément Méric, inconscient. Avec un poing américain ? L'enquête ne l'a pas encore démontré.
Toutefois selon Libération, la vidéo n'est pas si explicite, les images ne permettant de voir que les pieds des protagonistes :
"Ayant repéré Clément Méric à ses chaussures claires et Esteban Morillo à ses godillots, les policiers aperçoivent à un moment de la rixe, Méric passer derrière Morillo occupé à frapper un autre. Peut-être Méric donne-t-il un coup à Morillo lequel, en tout cas, se retourne. Et Méric tombe par terre. Inconscient."
[Update] Au final, "C'est une non-affaire, cette vidéo", s'agace une source policière. Le juge d'instruction, lui aussi, en a assez d'en entendre parler. Pour la justice, la question principale n'est de toute façon pas "qui a porté le premier coup ?" ... même si c'était de la légitime défense ?

Très drôles de propos et de conclusions hâtives ...


Lire aussi:
Affaire Méric : cette fameuse vidéo... que personne n'a vue

Rarement une vidéo que personne, hormis la police, n'a pu voir aura autant fait parler. Elle montre la bagarre entre militants d'extrême gauche et skinheads qui a coûté la vie à Clément Méric, le 5 juin dernier. Chacun en fait la preuve de sa thèse.
Mais que montre réellement ce document ? Mardi matin, RTL affirmait  que la police avait récupéré une vidéo de la RATP montrant la bagarre, et qu'elle prouve que le jeune militant a donné le premier coup, avant d'être frappé au visage et de s'écrouler à terre.
Libération réplique peu après en affirmant, selon une source policière, que la vidéo n'avait filmé que les jambes des jeunes gens.
Dernier rebondissement hier après-midi : la RATP est formelle, les images ne viennent pas de ses caméras.
Une polémique qui agace la justice

En deux jours, ces images que personne n'a vues sont devenues des éléments à charge contre l'extrême gauche, que ses opposants lui envoient à la figure, notamment sur les réseaux sociaux, sur le thème : "c'est Clément Méric qui a cherché la bagarre".

Mais au-delà des polémiques et de l'instrumentalisation, cette vidéo existe-t-elle et qu'y voit-on ? Eléments de réponse avec Corinne Audouin.

Lecture
 

Pour l'instant, la seule véritable information c'est que ni les médias, ni les juges, n'ont encore vu ces images. Quant à savoir d'où elles viennent, on sait simplement que la RATP ne les a pas fournies : ses caméras ne filment pas la voie publique.
La vidéo confirme surtout ce que l'on savait déjà : oui, il y a eu bagarre générale entre deux groupes. Non, Clément Méric n'a pas été lynché au sol par les skinheads.
"C'est une non-affaire, cette vidéo", s'agace une source policière. Le juge d'instruction, lui aussi, en a assez d'en entendre parler. Pour la justice, la question principale n'est de toute façon pas "qui a porté le premier coup ?". Pour les militants, c'est une autre histoire.

mardi 25 juin 2013

IIIème #bxlpasbelleetpaspolie

Suite (et pas fin, on suppose de  IIème #bxlpasbelleetpaspolie)

La réponse "culturelle" de la miniss' à 4mer et au service politique de la RTBF ...

Merci Marcel !

TwitPolitique : (Nous a bloqués avec un “s”, bien entendu. C’est l’émotion :\ )


Ministre de la CensureCulture.... et de l'Audiovisuel

vendredi 21 juin 2013

Pour 1000€.fr d'impôt

France 2013
UPDATED
Belgique, année 2011

Belgique 2008


Lire aussi:
57% de PIB : la folle poursuite de la dépense publique française


L'État français est drogué à la dépense publique, au point de tuer le secteur privé. À 57%, n'est-on pas tombé depuis longtemps dans le socialisme ?
Par Michel Albouy
La taxe à 75% sur les salaires supérieurs à un million d’euros n’y suffira pas, les autres taxes non plus du reste ! Avis aux amateurs du plus d’impôts ! Le ratio de la dépense publique sur PIB devrait passer à 56,9% en 2013. Ce chiffre peut paraître anodin et un brin technocratique pour tous ceux qui sont victimes de la panne de croissance et d’emplois (à commencer par les jeunes) de la France ; il révèle pourtant mieux qu’aucun autre chiffre la véritable situation économique de notre pays – et son orientation collective – drogué à la dépense publique.
Car là est véritablement le problème de la France d’aujourd’hui en ce début de 21e siècle. En effet, à ce stade de la dépense publique, on peut se demander si la France n’est pas en train de devenir un vrai pays socialiste, au sens – non péjoratif du terme – où l’essentiel de l’économie est davantage orienté par la dépense publique que par celle des décideurs privés (entreprises et ménages).
Comprenons-nous bien : 57% du PIB est aspiré et refoulé – on n’ose pas dire géré – par la puissance publique dans l’économie. Deux questions se posent à cet égard : (a) dans quelle mesure l’aspiration marche bien (quid de la fraude fiscale et de la justesse de l’effort demandé aux cotisants ?), et (b) dans quelle mesure la répartition de la manne ainsi collectée est efficiente sinon efficace ? À ces deux questions, on peut être dubitatif. Voilà de beaux chantiers pour la Cour des comptes !
À noter que celle-ci s’est déjà penchée sur la dépense publique d’éducation et nous verrons si ses conclusions, pourtant édifiantes, seront suivies d’effets… L’État n’est malheureusement pas le seul en cause dans cette dérive de la dépense publique. Les collectivités locales ne sont pas en reste, ainsi que d’autres acteurs publics. Bref, le toujours plus de dépenses publiques est maintenant arrivé à son apogée et à moins d’infléchir sa progression, notre pays risque de s’appauvrir et le chômage s’aggraver.

Dépenses publiques en France : où est la baisse ?

mercredi 19 juin 2013

Pays.gr émergent ...

C’est la première fois qu’un pays occidental est dégradé de la sorte :
«la Grèce ne peut plus satisfaire à un certain nombre de critères»
La société de conseil en investissements MSCI a fait passer la Grèce de statut de «pays développé» à celui de «pays émergent».
La décision de MSCI, spécialisée dans la réalisation d’indices, résulte de la forte baisse de l’indice boursier grec: -83% depuis 2007.

Lire aussi:
Dans une dépêche diplomatique révélée par WikiLeaks, l'ambassadeur américain à Athènes, Charles Ries, décrivait plaisamment le paysage médiatique grec en 2006:
 "A première vue, les médias grecs peuvent ressembler aux médias américains, avec un mélange de quotidiens sérieux et de tabloïds, des télévisions nationales et régionales, des stations de radios et des garanties constitutionnelles de la liberté de la presse. Une observation plus approfondie révèle une industrie médiatique contrôlée par des tycoons, dont les autres entreprises à succès leur permettent de financer leurs activités déficitaires dans les médias. Ces activités leur permettent d'exercer une influence politique et économique." Quant aux relations entre médias, monde des affaires et gouvernement, "elles sont plus compliquées et incestueuses qu'entre les dieux, les demi-dieux et les hommes dans les mythes grecs".

mardi 18 juin 2013

La pelle du 18 juin ...

Affiche placardée au lendemain de l'appel du 18 juin 1940
Affiche ayant suivi l'appel du 18 juin 1940

L'affiche "à tous les français" placardée sur les murs de Londres


Texte de l'appel du 18 juin

"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."

dimanche 16 juin 2013

A la Trace (bis) ...

"Malgré les efforts de ses dirigeants" [Mouhaha!], Trace, société wallonne de services de placement payant, demeure dans le rouge et sa situation s'est encore aggravée en 2012 ...

Trace, l’intérim de la Région wallonne : déficit cumulé de 2,5 millions d'euros pour 2009 et 2010.
Perte de 2,383 millions en 2011 et une perte nette de 3,825 millions d'euros en 2012.


Esbroufe, quand tu nous tiens ...

Au total, ses pertes reportées affichent un total de 7,823 millions d'euros. Par ailleurs, Trace a vu son chiffre d'affaires baisser en 2012, à près de 62 millions d'euros contre 65,685 millions d'euros en 2011.
La société emploie 130 collaborateurs et environ 900 aide-ménagères. Elle a besoin de 8 à 9 millions € dans les prochaines années pour assurer sa survie.

Les dirigeants de l' "entreprise" ont présenté en janvier dernier un plan de redressement et de redéploiement et le gouvernement wallon avait décidé d'accorder à la société un refinancement de 2 millions € sur deux ans (2012 et 2013)
NB: L'actionnaire principal de Trace est  la Région wallonne.

On notera par ailleurs, que le Président du CA est une personne morale ...



Lire aussi:
Trace ! (ta route)


Dans cette période de l'histoire où nos gouvernements semblent penser que toute solution consiste soit à taxer, soit à nationaliser, il est bon de se poser la question de la gestion des entreprises publiques. Nos chers gouvernants, ces donneurs de leçons devant l'éternel, ces modèles de gestionnaires, ces gens qui connaissent tellement bien la direction d'entreprise qu'ils nous donnent des leçons à la première occasion...
Nos gouvernants, qui tel Monsieur Jourdain se piquant de faire de la poésie, se piquent de gérer des entreprises nous démontrant une fois de plus, que plutôt que nous donner des leçons, ils feraient mieux de regarder leurs propres comptes. Et les comptes annuels de la société Trace ! en est l'opportunité.

Jean-Marie De Backer deviendra le nouveau président du conseil d’administration de Trace, l’entreprise qu’une étrange transaction financière avait mis au devant de l’actualité
(2011-04-01).
Le ministre walllon de de l ‘Emploi et de la Formation, André Antoine, a annoncé vendredi la nomination de Jean-Marie De Backer et Philippe Barras comme administrateurs indépendants au sein du nouveau conseil d’administration de Trace, la société de droit public spécialisée dans l’intérim. Jean-Marie De Backer deviendra même le nouveau président du conseil d’administration, a précisé M. Antoine à la RTBF-radio.
M. De Backer s’est fait connaître par son métier d’avocat. M. Barras est pour sa part actuellement directeur à l’Université catholique de Louvain (UCL).
Neuf autres administrateurs sont encore à désigner. Ils le seront par les partis politiques. Selon M. Antoine, ils ne pourront pas avoir déjà été administrateurs chez Trace.
Le gouvernement wallon avait décidé fin mars de révoquer l’ancien conseil d’administration après la révélation d’une étrange transaction financière ajoutée à la situation sociale et financière de l’entreprise.
C’est Le Soir qui avait révélé auparavant l’existence d’un emprunt de 2,7 millions d’euros contracté au nom de Trace auprès d’une agence bancaire de Paliseul. L’opération, qui a interpellé les auditeurs de la société, était censée rapporter de l’argent mais à l’arrivée, elle lui en a coûté. Elle s’ajoute au climat social particulièrement tendu au sein de la société (54 licenciements et 70 démissions en trois ans), une politique de sponsoring d’événements onéreuse et des pertes importantes (1,4 million d’euros en 2009 et 1,1 million en 2010).
M. Antoine a par ailleurs annoncé la définition prochaine d’un contrat d’objectifs qui servira de référence pour juger du travail de l’entreprise.

samedi 15 juin 2013

Projet urbain de #LOLivier


Une nouvelle pelouse sur un parking [C]; pour autant que par m2 de pelouse -> 10 Tonnes de béton.
Le Grand Stade à Grimbergen : les accords d’Ostende font déjà des vagues ...


Lire aussi:
Une surface commerciale au Palais de Justice de Bruxelles : «Une proposition utopique»

Le palais de justice de Bruxelles va libérer près de 45.000 m2 pour des magasins et autres activités commerciales, culturelles et touristiques. Un projet critiqué par la ministre bruxelloise de l’Economie. 
Quelque 45.000 m2, au moins, seront libérés au Palais de Justice de Bruxelles pour y installer des commerces, des espaces horeca et d’autres activités culturelles, touristiques et commerciales. «  D’abord il y un master plan qui va étudier ce qui sera possible sur le plan commercial, sur le plan financier et sur le plan technique car il s’agit d’un bâtiment classé », a commenté le secrétaire d’Etat à la Régie des bâtiments Servais Verherstraeten qui est à l’origine du projet qui devrait voir le jour dans les années 2020. «  Ca prendra une quinzaine d’années », a confié le Servais Verherstraeten.
En sous-sol, un musée, des commerces avec bibelots et des souvenirs touristiques, des espaces Horeca et des libraires. La coupole du Palais deviendra une attraction touristique, tandis que certains étages resteront réservés aux instances judiciaires qui occupent encore le palais, comme la Cour de Cassation, les greffes et les chambres dédiées à la justice de Paix. Les étages inférieurs, dans le socle du bâtiment, accueilleront de nouvelles installations.

« Une proposition utopique »

Le projet de Servais Verherstraeten constitue une «proposition utopique», formulée «sans concertation» et«relevant du cannibalisme commercial» à l’égard du noyau existant à proximité, a affirmé la ministre bruxelloise de l’Economie Céline Fremault.
Pour Céline Fremault, interrogée à ce sujet au parlement bruxellois par le député écologiste Vincent Lurquin, il est regrettable qu’aucune démarche préalable de consultation n’ait été envisagée auprès de la Région bruxelloise.
Sur le fond, la ministre Fremault considère qu’implanter l’équivalent d’une fois et demi le complexe bruxellois de «City 2» dans ce bâtiment à l’architecture néo-classique relève de l’utopie face aux exigences des promoteurs de centres commerciaux et provoquera l’assèchement des commerces de « rue » de la zone Louise-Porte de Namur.
De plus, le Palais de Justice est identifié au Plan Régional d’Affectation du Sol dans une zone administrative, ce qui limite l’autorisation de ce typ-e d’activité à 1000m² par projet et par immeuble, et impose des mesures de publicité particulières pour toute demande supérieure.
En terme de stratégie commerciale, ce projet ne correspond pas du tout à l’équilibre commercial de la Région.
Dans ce contexte, de nombreux projets ont été ou seront réalisés dans cette zone de la capitale, comme la rénovation des galeries de la Toison d’Or, le projet de recouvrement de la Petite ceinture et le projet Prowinko qui proposera 13.000m² de surface commerciale complémentaire à quelques centaines de mètres de là.

Vervoort sur le stade national: «On ne peut pas passer à côté de l’Euro 2020»
Séance agitée au parlement bruxellois, ce vendredi. Les questions ont fusé de toutes parts sur la localisation du stade national. Rudi Vervoort s’est défendu : « Notre objectif était uniquement de déterminer le meilleur endroit ».
Les questions ont fusé de tous les bancs parlementaires vendredi au parlement bruxellois au sujet des décisions du séminaire du gouvernement bruxellois organisé à Ostende, et principalement de l’option prise par l’équipe de Rudi Vervoort en faveur d’une implantation d’un nouveau stade national à l’emplacement de l’actuel Parking C du Heysel. Propriété de la Ville de Bruxelles, ce terrain est situé en Région flamande, ce qui implique inévitablement une concertation.
Le ministre-président bruxellois s’est également vu conseiller par certains de prévoir un plan B pour le cas où le dossier du parking C n’aboutissait pas en raison notamment des risques de ne pas voir aboutir la nécessaire concertation avec la Flandre. «Et le plan B, c’est le Heysel», a dit, sans ambage le député CDH et ex-échevin des Sports de la Ville de Bruxelles Bertin Mampaka, tout comme notamment Marie Nagy (Ecolo).

«Aller au Parking C, c’est passer d’une Région à l’autre»

Comme son chef de groupe Benoît Cerexhe, ex-ministre régional de l’Economie et de l’Emploi, Bertin Mampaka n’a pas vraiment caché ses doutes quant à l’issue du dossier d’une nouvelle construction sur le parking C, si l’on en croit les très nombreuses questions que, comme d’autres parlementaires, il a posées. Cette semaine, déjà, il nous confiait que « certains à la Région ont fantasmé avec parking C». «Traverser la chaussée Romaine, pour aller au Parking C, ce n’est pas seulement traverser une chaussée, c’est passer d’une Région à l’autre», constatait-il. « Récemment la chaussée Romaine a d’ailleurs été réasphaltée seulement du côté flamand. Un bon exemple de la concertation entre les deux communes. Et je ne vous parle que d’un réasphaltage! Pour le stade, Grimbergen n’a pas été consultée!»
Selon lui, un accord «pourrait être trouvé avec le Sporting d’Anderlecht pour reconstruire un stade à la place du Roi-Baudouin sur base d’un bail emphytéotique», la meilleure solution pour avoir la certitude de pouvoir accueillir des matchs du championnat d’Europe en 2020. Bertin Mampaka a d’ailleurs rappelé que la reconstruction du stade Roi Baudouin avait été soutenue par le ministre-président sortant Charles Picqué dans le cadre de la candidature de la Belgique à l’organisation du Mondial de 2018.

«Il n’y a rien à négocier»

Interpellé, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a insisté sur l’importance de l’événement -« on ne peut pas passer à côté de l’Euro 2020» –, tout en minimisant la responsabilité de la Région. « Notre objectif était simplement de déterminer le meilleur endroit», a-t-il expliqué.
«Mais ça s’arrête là», a conclu Rudi Vervoort, précisant qu’il n’était demandeur de rien et qu’il n’y avait donc rien à négocier.

11h02: un grand stade à Bruxelles, «est-ce la priorité?»

Mampaka: «On fantasme sur le parking C» pour le stade fédéral

Alain Courtois veut une piscine en plein air provisoire à Bruxelles en 2014
Une piscine en plein air permanente à Bruxelles, ce n’est pas pour demain. Après celle imaginée par Pascal Smet au bord du canal, Freddy Thielemans et Bertin Mampaka avaient lancé l’idée d’en créer une à l’arrière de la piscine communale de Neder-Over-Heembeek. Une idée restée sans suite et à laquelle le nouvel échevin des Sports Alain Courtois ne se montre pas favorable. Par contre, il veut installer une « piscine provisoire » en plein air près du canal dès l’été 2014.


La piscine sera provisoire.
Si l’été est beau et chaud, les Bruxellois risquent d’avoir envie de se rafraîchir en allant se baigner. Avec la fermeture actuelle ou annoncée de diverses piscines, celles qui restent risquent de refuser du monde. Il y a un peu plus d’un an, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Freddy Thielemans (PS) et l’échevin des Sport de l’époque Bertin Mampaka (cdH) avaient lancé l’idée de créer une piscine en plein air sur la pelouse solarium attenant à la piscine couverte de Neder-Over-Heembeek. Une idée qui est retombée sans guère faire de vagues. Et le nouvel échevin des Sports Alain Courtois ne compte pas remuer ciel et eau pour lui donner vie. «  La réflexion est double. Des travaux sont en cours à la piscine de Laeken et on va devoir faire des travaux de toiture à celle de Neder-Over-Heembeek. Que fait-on ? C’est pourquoi j’étudie la possibilité d’installer une piscine temporaire, en plein air. » Il veut notamment avoir réponse à des questions comme le prix de location et le délai d’installation et voir si cela déjà été fait dans d’autres villes. Le fait qu’Océade puisse rester deux années de plus au Heysel ne change rien à sa conviction. Car il est aussi attaché à la dimension sociale. «  Je veux qu’il y ait une infrastructure disponible pour que les gosses qui ne partent pas en vacances puissent se baigner. » Une piscine qu’il verrait bien s’installer dès l’été 2014, le long du canal, si possible non loin du site de Bruxelles-les-Bains.
On rappellera que Pascal Smet (SPA), l’ancien ministre régional des travaux avait lancé, lors de la législature régionale précédente, l’idée de créer une piscine en plein air, permanente celle-là. Il argumentait en précisant que ce genre d’infrastructure existait déjà dans d’autres grandes villes européennes. il avait même fait approuver par le gouvernement le choix d’un site, en bordure du canal et une étude avait été financée par le programme Beliris. Mais après les élections de 2009, le SPA a été écarté de la nouvelle majorité régionale et le projet a été abandonné, la nouvelle coalition estimant que 15 millions d’euros, c’était cher payé pour une infrastructure qui ne pourrait servir que durant la belle saison. Le site prévu a d’ailleurs été réaffecté, il devrait accueillir un espace vert, toujours pas réalisé à ce jour.

jeudi 13 juin 2013

L'Union européenne de radio-télévision a demandé ...

Sur le Huffingtonpost, on pouvait lire des choses étonnantes:

L'Union Européenne de radio-télévision s'offusque
 "Elle était la première à demander des économies à la Grèce mais cette annonce a fait sursauter l'Union Européenne."

L'Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé mardi à la Grèce d'annuler sa décision de fermer les chaînes de la radio-télévision publique ERT.

Le président de l'UER, Jean-Paul Philippot, et sa directrice générale, Ingrid Deltenre, ont écrit au Premier ministre grec Antonis Samaras pour l'appeler à "user de tous ses pouvoirs pour annuler immédiatement cette décision", indique l'UER dans un communiqué.
"L'existence de médias de service public et leur indépendance à l'égard du gouvernement sont au coeur des sociétés démocratiques", souligne cette organisation européenne, qui fait part de sa "profonde consternation" après l'annonce par Athènes de cette mesure de fermeture.
"Il en résulte que toute modification de grande portée dans le système de médias publics ne devrait être décidée qu'après un débat ouvert et exhaustif au parlement et non à travers un simple accord entre deux ministres"
Cette organisation relève à cet égard que la décision annoncée mardi avec effet immédiat - les chaînes de la radio-télévision publique ERT ont cessé d'émettre peu après 23h00 (20h00 GMT) - a été le résultat des prérogatives exceptionnelles données dans l'urgence au ministre des Finances et à son homologue chargé notamment des médias du secteur public.
"Si nous reconnaissons le besoin de faire des économies budgétaires, les émetteurs publics (de radio-télévision, ndlr) sont plus importants que jamais dans les périodes de difficultés nationales. Cela ne veut pas dire qu'ERT doit être gérée de manière moins efficace qu'une entreprise privée. Naturellement, tous les fonds publics doivent être dépensés avec le plus grand soin"
ont relevé M. Philippot et Mme Deltenre dans leur lettre adressée à M. Samaras.

Updated: On continue dans la totale confusion des genres ...
Suite à une action de l'UER et de la RTBF, la diffusion du signal de la télévision publique grecque ERT a repris par satellite et sur les canaux des cablodistributeurs VOO et Numericable à Bruxelles et en Wallonie.


Lire aussi:
Grèce : l’ERT était « l’organisme le plus corrompu et le plus dysfonctionnel de la Grèce »

La fermeture pure et simple de l’ERT, le service public de radio-télévision grec, brutalement annoncée mardi par le gouvernement d’Antonis Samaras est sans précédent dans l’histoire démocratique occidentale. Il y a déjà eu des reprises en main de l’audiovisuel par l’État, souvent sous couvert de réformes, mais une liquidation pure et simple, jamais. Pourquoi le gouvernement grec a-t-il ainsi pris le risque d’apparaître aux yeux du monde comme « liberticide » ? L’émotion, à travers l’Europe, a été à la hauteur du symbole : des forces de l’ordre démontant des antennes de diffusion et les chaînes publiques cessant d’émettre vers 23 h 15.

Même si le symbole est fort, on ne peut pas comparer la Grèce à la France ou la Grande-Bretagne. L’ERT n’est ni France Télévision, ni la BBC : la qualité et l’indépendance minimale ne sont pas au rendez-vous, loin de là. L’idée que la démocratie soit menacée en Grèce par la suppression de la radio-télévision publique fait beaucoup rire l’éditorialiste Yannis Pretenderis : « en moyenne, l’ERT, c’est 4 % d’audience par chaîne, soit 12 % pour les trois chaînes. La démocratie y survivra. Il est d’ailleurs très amusant de voir que ceux qui hurlent contre la fermeture de la télévision publique sont les mêmes que ceux qui, hier encore, dénonçaient un organe de propagande gouvernementale ». « Ce n’est pas comme si l’on supprimait la BBC », surenchérit l’historien Nikolas Bloudanis : « l’ERT exposait le seul point de vue du gouvernement en place. Personnellement, je suis très content de ne plus payer pour ce machin ».


Hongrie: RTL Klub demande au gouvernement de fermer la TV publique
Après la fermeture de la radio-télévision publique en Grèce, RTL Klub rebondit en Hongrie en demandant au gouvernement de fermer son concurrent, la TV publique Après la fermeture de la radio-télévision publique en Grèce, RTL Klub rebondit en Hongrie en demandant au gouvernement de fermer son concurrent, la TV publique Mots clés Gouvernement, Grèce, Hongrie, RTL, Télévision publique L’annonce de la fermeture de la radio-télévision publique ERT par le gouvernement grec donne des idées. En Hongrie, la télévision privée RTL Klub a demandé au gouvernement hongrois de fermer la télévision d'Etat pour économiser l'argent public. Dans son communiqué, le groupe privé estime que "le gouvernement hongrois dépense 78 milliards de livres par an pour la télévision d'Etat, tandis que TV2 et RTL combinés dépensent beaucoup moins, et ont cinq fois plus de téléspectateurs." Interrogé sur la proposition, le porte-parole du gouvernement a promis de répondre sous peu. En Grèce, le Premier ministre conservateur Antonis Samaras était sous pression vendredi, au quatrième jour de manifestations devant le siège de la radio-télévision publique ERT, fermée sans l'accord de deux autres petits partis de la coalition gouvernementale. Une décision qui a suscité un tollé en dans le pays et à l'étranger.

mardi 11 juin 2013

Yes we scan !



Lire aussi:

World leaders seek answers on US collection of communication data
Data protection chiefs and analysts in EU, Pakistan, South Africa and Canada express concerns at revelations in leaks
Leading Europeans, from Angela Merkel down to information chiefs across the continent, are lining up to grill American counterparts on the Prism surveillance programmes, amid mounting fury that the private information of EU nationals will have been caught up in the data dragnet.
With Merkel set to bring up the issue with Barack Obama next week, and the European commission vice-president, Viviane Reding, eager to grill US officials at a meeting in Dublin on Friday, the issue looks set to dominate a week of summitry. Reding, who is responsible for data protection in Europe, is to seek clarification on whether the access to personal data in the Prism programme is limited to individual cases, is based on concrete suspicion or if wider sets of data are being accessed.

Service public gratuit


samedi 8 juin 2013

"Alternative Libertaire" Vs JNR

La mort d'un jeune est à déplorer suite à la bêtise profonde et à la haine  d'abrutis extrémistes de gauche autant que d'extrême droite.

Clément Méric et les trois personnes qui l'accompagnaient, tous militants d'extrême gauche ont lancé: 
"Les nazis viennent faire leurs courses."
"N'achetez pas beaucoup de sacs parce qu'on va vous attendre en bas"  
Clément Méric lui-même aurait déclaré à propos des skinheads : 
"Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants"
Un vigile présent lors du drame atteste que l'un des camarades du jeune étudiant mort sous les coups des skinheads a provoqué l'altercation.
L'homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon, très remonté, avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui, toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement. Le vigile maintient toutefois que Clément Méric n'était pas le meneur, et que si son camarade ne l'avait pas poussé à se battre, rien ne serait arrivé.

Un singe hurleur plein d'amour et d'humanité, avant un autre ...



Philippe Moureaux 6 Juin
la haine de l'autre propre à l'extrême droite s'est insinuée à travers la pensée unique dans une grande partie du corps social
Comme de l'extrême gauche, mon coco.




MÉRIC-JNR Le PM français demande à M.Valls de poursuivre l'examen des conditions de dissolution d'autres associations ou groupes

Dont "Alternative Libertaire" qui semble être un groupe également violent ?



Updated:
Qui sont les suspects de la mort de Clément?
Ils sont au nombre de cinq, a annoncé le procureur de Paris : Esteban est l'auteur présumé des coups, qui ont tué Clément Méric mercredi soir. Il était accompagné de sa petite amie, Katia, et trois jeunes hommes.
Esteban est connu de la police pour un fichage Stic en 2011 pour "port d'une arme de 6e catégorie".
Les cinq ont reconnu être des sympathisants du mouvement d'extrême-droite, Troisième voie, dont Serge Ayoub est l'un des leaders. Ce dernier avait pourtant affirmé dans les heures, qui ont suivi l'agression de mercredi soir, que son mouvement n'avait rien à voir dans cette affaire.
Le procureur de Paris n'a pas évoqué leur participation aux Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), bras armé de Troisième voie.

Les victimes pourraient toutefois être également poursuivies, a prévenu le procureur de Paris, François Molins. Il apparaît en effet que les militants d'extrême gauche ont également distribué des coups. Surtout, ils auraient provoqué les skinheads d'extrême droite.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Lire aussi:
11h34 : Gérard Collomb coursé par des anarchistes, jeudi soir
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C'est Lyonmag qui révèle l'information. Le maire (PS) de Lyon aurait été poursuivi, jeudi soir, alors qu'il se rendait dans un restaurant du 1er arrondissement. A quelques encablures, plusieurs militants d'extrême gauche étaient rassemblés pour rendre hommage à Clément Méric. Ils auraient alors poursuivi en courant le maire, forçant la Brigade anti-criminalité à intervenir. «Le premier magistrat a finalement été exfiltré dans leur voiture, avec plus de peur que de mal», conclut LyonMag.
 
Une hystérie collective s'est emparée de la gauche à la suite de la mort d'un militant à Paris. Une indécence médiatique qui met Charles Consigny hors de lui.
Il paraît que les cons osent tout, et que c'est même à ça qu'on les reconnaît. Les élèves de Sciences Po qui ont entonné le Chant des partisans en hommage au défunt adolescent dont on parle sur toutes les antennes ont osé. Il paraît que la vieillesse est un naufrage. Pierre Bergé a coulé. L'indécence médiatique oblige à rompre le délai de décence qui suit la mort d'un homme.

On ne sait par quel bout prendre l'hystérie collective qui agite les médias depuis ce triste événement. Il y a, dans ce déferlement de politiquement correct, une extraordinaire obscénité : la gauche Demorand semble presque contente d'avoir enfin là quelque chose qui viendrait valider trente ans de mensonge idéologique. Le journal Libération s'est une fois de plus ridiculisé, avec sa "mort d'un antifa" qui nous fait revenir à un certain 21 avril 2002 où France Inter se prenait pour Radio Londres. 

Combat d'arrière-garde
À part l'implacable réalité du crime, tout est faux là-dedans : les étudiants de l'école la plus soumise qui soit à tous les dogmes se prennent pour des résistants, des groupuscules de déséquilibrés mentaux pour une menace fasciste, le ministre de l'Intérieur pour le gardien de l'ordre, les éditorialistes pour de grands esprits courageux.
Il n'y a aujourd'hui en France ni fascisme, ni résistance, ni ordre, ni courage. Ce militant avait sans doute la funeste illusion d'atteindre la fièvre de la lutte politique radicale, comme ses meurtriers. Mais que pouvaient-ils, chacun avec leurs noirs desseins, face aux forces qui actionnent désormais le destin des hommes et des peuples ? Rien. Le combat est ailleurs, et le leur est d'arrière-garde - plus déplorable encore est son issue. 


Mort de Méric : "J'ai conseillé à Esteban de se rendre à la police"

INTERVIEW - Cédric est un ami d'Esteban et de Katia, le couple impliqué dans la mort de Clément. Jeudi matin, il a recueilli leur récit du drame. 

Derrière l'épaisse porte noire du club privé Le Local, dans le 15e arrondissement, à Paris, se cache un haut lieu de l'extrême droite. "Vous êtes ici dans le ventre de la bête immonde", ironise Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième Voie, un mouvement nationaliste révolutionnaire et "solidariste", relancé en octobre 2010 par Serge Ayoub, propriétaire du bar. À droite de l'entrée, une statue de Jeanne d'Arc et un drapeau tricolore côtoient, d'un côté, une série de portraits parmi lesquels ceux de Clemenceau ou encore de Jean Jaurès. De l'autre, Jean Marie Le Pen, représenté en corsaire, fixe le visiteur, une longue-vue dans les mains, une hermine blanche perchée sur l'épaule. Vendredi soir, Serge Ayoub, blouson blanc Fred Perry, s'inquiète des avancées de l'enquête. "On n'y est pour rien!", martèle celui qui a créé les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) en 1987. Au même moment, tout juste sorti de garde à vue, Cédric C. se présente au Local. Jeudi, ce père de famille de 37 ans a convaincu Esteban, l'auteur des coups de poing mortels, et sa compagne, Katia, de se rendre à la police. Il raconte.
Comment vous êtes-vous retrouvé en garde à vue?
Je n'étais pas présent lors du drame. J'ai donné mon alibi aux enquêteurs, qui l'ont vérifié. Katia et Esteban m'ont appelé dans la soirée de jeudi mais mon portable était coupé. Je ne l'ai rallumé que le lendemain matin après avoir déposé ma fille à l'école. J'ai tout de suite rappelé Katia. Elle était désemparée. Je suis allé les retrouver chez eux, à Saint-Ouen. Ils se sentaient complètement dépassés. Ils ne savaient pas quoi faire. Ils étaient paniqués. Esteban m'a raconté sa version. C'était un peu confus. Il m'a juré qu'il n'avait pas de poing américain. Ce soir-là, ils devaient se retrouver à Paris pour aller dîner tous les deux chez la mère de Katia.
Comment avez-vous réagi?
Compte tenu de ce qu'il me racontait, je lui ai conseillé d'aller se rendre à la police. Et de passer auparavant un coup de fil à ses parents de manière à ce qu'ils soient prévenus. Il leur a téléphoné en larmes. Ensuite, je lui ai dit qu'il ne pouvait pas partir le ventre vide. Nous avons quitté l'appartement pour nous rendre au commissariat du 2e arrondissement de Paris. Stéphane, un gars impliqué, lui aussi, nous a rejoints sur la route. J'étais en train d'appeler un taxi lorsque nous avons été interpellés.
Avez-vous été surpris de cette violence?
Les autres présents ce soir-là, je ne les fréquente pas. Je ne peux pas parler d'eux. Mais les Katia et Esteban que je connais ne sont pas violents. J'ai passé le week-end dernier avec eux. Samedi, nous nous étions donné rendez-vous dans un bar, en plein cœur du Marais. Dimanche, nous avons fait un barbecue avec des amis. Tout le monde avait trouvé Esteban charmant. C'est un gamin extrêmement serviable. Katia, je l'ai connue dans les années 2000 par l'intermédiaire d'un camarade de travail qui était dans le milieu gothique. Elle n'est pas violente, elle n'a pas participé à la bagarre. Elle aime les animaux et la nature. Esteban l'a beaucoup soutenue dans son combat pour la défense des animaux. Ils avaient deux chihuahua – un brun et un noir –, qu'ils adorent. Leurs petits chiens, il ne faut pas y toucher. C'est leurs bébés!
Dans quel état d'esprit était Esteban avant son interpellation?
Ce n'est pas facile de dire à sa mère qu'on ne va pas la voir avant un certain temps. La prochaine fois, ce sera sûrement à un parloir de prison, où il ne pourra même pas la serrer dans ses bras. Je n'oublie pas que les parents de Clément Méric, eux, ne pourront plus jamais serrer leur fils dans leurs bras…. C'est terrible. Deux familles sont brisées, aussi parce qu'un môme a voulu jouer les cow-boys en allant casser du "facho"…

7 à 12 milliards de bénéfices... pour les criminels


Les profits réalisés par les organisations criminelles en Belgique s'élèveraient chaque année à 7 à 12 milliards d'euros, dont 1% seulement n'échapperaient pas à la Justice.

99% (de 12 milliards) donc ...

jeudi 6 juin 2013

IIème #bxlpasbelleetpaspolie

Zakia Khattabi ‏
la min. enjoint l'ensemble des parlementaires où qu'ils siègent à soutenir l'exception culturelle
en est-il une ?

CRI N° 16 (2012-2013)

9 Questions d’actualité (Article 82 du règlement) du 5 juin 2013
9.1 Question d’actualité de M. Alain Destexhe à M. Demotte, ministre-président, intitulée
« La conception de la liberté de la presse véhiculée par la ministre de la Culture et l’image de Bruxelles à l’étranger » 

M. Alain Destexhe (MR). – J’ai constaté avec effarement que la ministre de la Culture se proposait de renvoyer le journaliste Quatremer à Paris, de l’expulser du territoire belge pour avoir commis le crime de critiquer le gouvernement bruxellois, Bruxelles et la Belgique.
Je vous livre quelques tweets de la ministre :

« Si vous êtes si malheureux à Bruxelles, ma belle, mettez fin à votre douleur, vous êtes un homme libre... »
« Dans la vie, quand on n’aime plus on change, non? Cela existe en amour, pourquoi pas pour sa résidence? »
« Vous allez tous nous traiter de malpolis, ce serait bien d’arrêter ces raccourcis, non? » ou encore « Allez voir l’herbe verte ailleurs! ».
Ces propos se passent de commentaires. Le gouvernement a-t-il adopté une nouvelle méthode de communication? Pensez-vous que ces tweets contribuent à l’image que vous souhaitez don- ner de la Région bruxelloise et de la Fédération Wallonie-Bruxelles? Quid de la liberté de la presse? Ce n’est pas une façon de répondre aux journalistes.


M. Rudy Demotte, ministre-président.
– Libre à M. Quatremer de penser ce qu’il veut de la Wallonie, de Bruxelles, d’ici et d’ailleurs. Les réseaux sociaux sont devenus un mode d’expression accessible à tous, y compris aux ministres.
Mme Laanan a exprimé sa pensée à titre personnel, et non dans une communication gouvernementale officielle, dans des termes polis, sans injures ni attaques personnelles. Le sens de l’ironie fait partie de la même liberté substantiellement partagée par la presse et ceux auxquels elle s’adresse. S’il est bon de pou- voir blâmer à certains moments comme le fait la presse, et cette liberté doit être maintenue de manière absolue, il est tout aussi bon qu’un ministre puisse exprimer son opinion librement. ( Applau- dissements sur les bancs de la majorité )


M. Alain Destexhe (MR).
– Il est intéressant de voir que, comme votre homologue bruxellois Rudy Vervoort, vous assumez. Vous considérez qu’il est normal de répliquer sur ce ton et non sur le fond en agressant et en utilisant des images qui, si elles étaient utilisées pour d’autres, seraient considérées comme xénophobes ou racistes. Dire à certaines personnes « retournez chez vous » peut être mal interprété mais quand il s’agit d’un ministre socialiste qui s’adresse à un Français, c’est acceptable!
Je regrette que, comme M. Vervoort, vous ne trouviez rien à redire. Je trouve inadmissible que vous n’y voyiez aucune faute de communication et que vous estimiez que les termes employés ne sont pas excessifs. Le parti socialiste ne semble plus accepter la critique venant de journalistes étrangers.

mercredi 5 juin 2013

#Kiadi: "Twitter, la pire menace pour la société"

Les manifestations contre le gouvernement islamique conservateur de Tayyip Erdogan continuent en Turquie.
Une partie de la presse ne le ménage pas. Bien qu'il ait lui-même un compte Twitter très suivi, Erdogan n'aime pas ce réseau social très utilisé par ses opposants.
Erdogan considère Twitter comme
"la pire menace pour la société". 

Pendant qu'Erdogan fait des déclarations martiales, le vice-Premier ministre, Bulent Arinç se veut plus conciliant. Après un entretien avec le président de la République il a déclaré :
"Je présente mes excuses à tous ceux qui ont été victimes de violences parce qu'ils sensibles à la défense de l'environnement" 
... mais il invite quand même les Turcs à cesser toutes les manifestations aujourd'hui.


Lire aussi:
Turquie : des manifestants arrêtés pour avoir twitté

Malgré les «excuses» du gouvernement aux victimes de brutalités policières, des rassemblements ont eu lieu, mardi à la nuit tombée, à Ankara et Istanbul. Washington a haussé le ton et appelle au respect du droit de manifester. Publicité Bons Plans JeansNotre collection de jeans Skinny Voir la sélection 1/5 La tension s'annonce vive en Turquie mercredi matin à l'aube d'un sixième jour des manifestations contre le premier ministre Recep Tayyip Erdogan. De nombreuses villes du pays ont connu une nuit agitée. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d'Istanbul et d'Ankara, à la tombée du jour, pour réclamer le départ d'Erdogan. Les contestataires ont tenté de se diriger vers les bureaux du premier ministre dans ces deux villes et dans la nuit, la police a utilisé des canons à eau pour tenter de les disperser disperser des centaines de manifestants antigouvernementaux.