mardi 30 avril 2013

Les villes les plus violentes du monde

Selon une étude récente publiée par le "Conseil citoyen pour la sécurité publique et la justice pénale", le top 10 n'est constitué que de villes d'Amérique latine issues de cinq pays: le Honduras, le Mexique, le Venezuela, la Colombie et le Brésil qui place 15 métropoles dans le top 50
  1. San Pedro Sula (Honduras, 2ème année consécutive) : 169 homicides pour 100.000 habitants
  2. Acapulco (Mexique, 3ème année consécutive la ville la plus violente du pays).
    Le taux d’homicide atteint 142,88 pour 100 000 habitants, soit huit fois plus que la moyenne nationale.
     
  3.  ?
La première ville des États-Unis est au 17ème rang, avec la Nouvelle Orléans. Detroit est 21ème, St.Louis, 40ème, Baltimore, 41ème et Oakland, en Californie, 43ème.

Et l'Europe, l'Asie, l'Afrique ... ??

samedi 27 avril 2013

Les nouveaux maîtres du monde - Goldman Sachs

 



Lire aussi: 
Subprime: accord amiable de Moody's, SP et Morgan Stanley sur 2 plaintes
Les agences de notation Moody's, Standard and Poor's (S&P) et la banque d'investissement Morgan Stanley ont passé des accords amiables mettant fin à deux plaintes datant d'avant la crise financière qui les accusaient d'avoir dissimulé les risques d'investissements liés aux "subprimes", des prêts hypothécaires risqués. Un document enregistré au tribunal fédéral de Manhattan vendredi soir indique que la plainte de King County, dans l'Etat de Washington et de Abu Dhabi Commercial Bank ont été "abandonnées à la suite d'un accord amiable", dont les montants n'ont pas été dévoilés par les parties. "McGraw-Hill a mis fin aux litiges avec Abou Dhabi et King County sans aucune admission de culpabilité ou de responsabilité. Les termes de l'accord sont confidentiels", a indiqué à l'AFP un porte-parole de McGraw Hill, la maison-mère de Standard and Poor's. Cet accord amiable intervient quelques jours avant le début prévu d'un procès qui aurait été le premier à tester la défense des deux grandes agences de notation sur la crise de subprime. Le procès aurait été particulièrement crucial pour S&P qui fait aussi l'objet d'une plainte déposée en février par le gouvernement américain, qui veut recouvrer quelque 5 milliards de dollars de pertes subies par des investisseurs qui auraient acheté des produits dérivés de crédits hypothécaires très risqués (subprime) sur la foi de notes de S&P excessivement optimistes. Le département américain de la Justice accuse S&P d'avoir en toute connaissance de cause accordé des notes complaisantes pour préserver sa part de marché dans les produits dérivés.

vendredi 26 avril 2013

vendredi 19 avril 2013

jeudi 18 avril 2013

Les entreprises les plus puissantes du monde

Le classement "des entreprises les plus puissantes du monde" de Forbes se base sur plusieurs paramètres: le chiffre d'affaires, les bénéfices, les actifs et la capitalisation boursière.

Cette année, en tête du classement des entreprises les plus puissantes du monde publié par le magazine américain Forbes, 2 banques chinoises viennent détrôner le groupe pétrolier américain ExxonMobil, qui occupait l'an dernier la première place du classement.

1ère: Industrial and Commercial Bank of China (ICBC, la première banque chinoise).
2ème: China Construction Bank (+ 11 places)
3ème: La banque JPMorgan Chase
4ème General Electric (GE)
5ème : ExxonMobil
...
15ème Apple à égalité avec les supermarchés Wal-Mart.


La première entreprise française est la banque BNP Paribas (22ème), suivie par Total (23ème).
La première entreprise "belge" : Anheuser-Busch. (96ème)



Par pays, les Etats-Unis continuent de dominer : 543 des 2.000 entreprises recensées y sont basées (+19).
Le Japon a perdu sept membres mais reste au deuxième rang avec 251 entreprises.
La Chine, comme l'an dernier, est troisième avec 136 entreprises.

14 entreprises belges font partie du classement







Lire aussi: Les entreprises belges, 4e créateur d'emplois en France
Vingt-huit projets, synonymes de 1.748 emplois, ont été lancés l'an dernier en France par des Belges. L'Hexagone est de loin le pays européen qui attire le plus d'investissements des entreprises belges, rapporte vendredi L'Echo. Selon les chiffres de l'Agence française pour les investissements internationaux (AIFF), la Belgique, avec 28 cas d'investissements, se positionne comme le neuvième investisseur en France. Les emplois que ces projets représentent, soit 1.748 postes (+28% par rapport à 2011), placent pour leur part la Belgique au rang de quatrième employeur étranger de France. D'après l'AIFF, plus d'un millier de sociétés belges sont actives sur le territoire français, employant plus de 110.000 personnes. En 2012, la France a accaparé 47% des dépenses opérées par les entreprises belges en Europe. L'agroalimentaire, l'agriculture et la pêche sont les secteurs où les entrepreneurs flamands, bruxellois et wallons ont le plus investi l'année passée (5 des 28 projets). Les Etats-Unis dominent le classement des investisseurs étrangers en France (156 projets, 5.565 emplois), devant l'Allemagne et l'Italie.

vendredi 5 avril 2013

Civitas et point Godwin

Dans la foulée de la Manif pour tous de dimanche du 24 mars 2013 qui selon les organisateurs a rassemblé 1,4 million de personnes, l'appel de France Jeunesse Civitas ...



Vu par le Directeur opérationnel criminologie à l'Institut national de criminalistique et de criminologie ... avec analyse et jugement suite à une "recherche scientifique utile à la politique criminelle impliquant la mise en œuvre d’approches pluridisciplinaires intégrant le recours à des méthodologies diverses" ?

... c'est pas gagné ...


Lire aussi:
Carte blanche (
parue dans La Libre du 16/09/2008) de François De Smet, Philosophe, membre et ancien vice-président du conseil d’administration du MRAX,
"Fondamentalisme" contre "Racisme antireligieux" : religions et laïcité semblent recroiser le fer. Chacun craignant qu’un agenda caché de l’autre mette en cause son identité.
La religion est un adhésif fort qui permet de fournir la base de recomposition d’une identité éclatée pour beaucoup d’étrangers, en particulier pour les seconde et troisième générations. Celles-ci, qui n’ont plus le rapport prolétaire de main-d’oeuvre avec la société d’accueil qui était celui de leurs parents, développent légitimement d’autres revendications. Leurs parents sont arrivés comme des immigrés déracinés, invités à se montrer discrets voire reconnaissants, autant que peuvent l’être des invités, envers une société parfois hostile. Leurs enfants ont fait leur la langue du pays d’accueil, ont acquis des diplômes et revendiquent avec force que la société les reconnaisse. Les identités se composent d’autant plus vite que la société d’accueil vous rejette. Lorsque tout vous renvoie à votre différence, lorsque vous êtes dévisagé dans la rue, discriminé à l’embauche - même à diplôme ou à nationalité égale -, alors vous avez naturellement tendance à vous réinvestir dans cette différence, à la cultiver et à en faire un motif de fierté, voire, à l’excès, un repli sur soi.
De l’autre côté, le combat pour l’obtention d’un Etat neutre, émancipé de toute vision confessionnelle, a nécessité plusieurs siècles. Or, en privant progressivement l’Etat de toute religion, de toute idéologie, et même de toute histoire, ce mouvement inéluctable qui tend à nous débarrasser de la religion, des traditions, du passé, a un côté "face" : il tend à transformer l’Etat en Administration. Non seulement les références aux religions et traditions sont exclues, mais les autres référents collectifs mobilisateurs possibles, comme la nation, ont mauvaise presse. Même l’histoire et la tradition doivent être séparées de la politique et de l’Etat. Bref, dans les États occidentaux, puisque la liberté est acquise après des siècles de conquête, il n’y a plus de projet, plus de visée métaphysique ou spirituelle qui lie les hommes entre eux, et qui étanche la soif humaine d’absolu, de sens et d’identité.
Conséquence inattendue, que les laïques d’hier ne pouvaient pas prévoir et qui justifie en partie l’inquiétude des laïques d’aujourd’hui : la religion, précisément parce qu’elle se retrouve reléguée dans le privé, a un pouvoir attractif et mobilisateur infiniment plus attirant que le projet de l’Etat neutre, qui se résume à un gestionnaire de nos libertés, bref à une coquille vide. Le message religieux, qui retisse le lien entre les hommes d’une communauté, mais aussi avec une tradition et une histoire, donne à la vie un sens que l’Etat ne peut plus donner puisque ce n’est plus son boulot. Le sentiment que la laïcité est fragile et continue un combat à distance avec des religions qu’elle s’efforce de contenir repose donc sur quelque chose d’objectif. Or, si ce n’était pas la laïcité qui était fragile, mais nos sociétés elles-mêmes ? Et si, après avoir conquis nos libertés et émancipé notre société du poids du religieux, nous nous retrouvions sans visée métaphysique avec aucun autre projet que gérer nos vies ?
Les raisons pour lesquelles la religion attire recoupent largement les raisons pour lesquelles elle fait peur. Une religion charrie un corpus idéologique, des traditions, une histoire au minimum séculaire, qui la rendent collective et universalisante. Une religion qui n’a pas comme projet de s’étendre, de prospérer, cela n’existe tout simplement pas. Et c’est bien là le problème que sentent les laïques, sans toujours trouver les mots justes pour le décrire ou pour oser dire cette évidence : une religion n’est jamais purement privée. Ce qui différencie la religion de la philatélie, c’est que jamais personne ne doutera que le projet du philatéliste ne dépasse pas le cadre privé de sa collection de timbres, alors que pour toute religion le doute subsistera toujours, en général dans le non-dit : tels adeptes veulent-ils faire prospérer leur religion à tout prix ? Même aux dépens de nos principes de vie ? Si oui, sommes-nous en danger ? Et c’est ainsi que naît le syndrome des agendas cachés.
Le syndrome des agendas cachés se manifeste par divers symptômes médiatiques tels que le repli communautaire, le fondamentalisme, le racisme antireligieux, etc. Les agendas cachés se nourrissent l’un l’autre.