dimanche 3 mars 2013

"une erreur regrettable"

A l'insu de mon plein gré :
De Boeck, ex-risk manager de Fortis dit s'être opposé à la constitution des CDO dès 2007. Sans succès.

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Belfius verserait de l'argent à l'ACW pour ne pas qu'elle lui porte préjudice



Belfius verse chaque année au mouvement ouvrier chrétien ACW quatre millions d'euros pour que cette coupole et ses organisations s'abstiennent de déclarations publiques pouvant porter préjudice à sa réputation et à son image, affirme jeudi De Tijd sur base de documents.
Cet accord, selon De Tijd, a été passé lors de la cession de parts bénéficiaires que l'ACW possédait dans Belfius. L'ACW doit aussi s'abstenir d'appeler ses membres à quitter le bancassureur pour une autre institution financière.
Belfius a payé 110 millions d'euros à l'occasion de la cession des parts bénéficiaires par l'ACW, dont 70 immédiatement et 40 par tranches de quatre millions en dix ans. La dernière tranche ne serait versée que si l'ACW n'a pas porté préjudice à Belfius comme stipulé, précise De Tijd.
Ces éléments s'ajoutent aux révélations des derniers jours sur les accords entre les deux institutions, non connus.
Le ministre des Finances Steven Vanackere (CD&V), proche de l'ACW, sera interrogé à ce sujet à la Chambre, ce jeudi après-midi. Ses partenaires libéraux lui réclament la plus grande transparence.


Les bonus des banquiers européens seront plafonnés
Le Parlement européen, le Conseil et la Commission sont parvenus la nuit dernière à un projet d'accord limitant le montant des bonus versés aux banquiers. Un dispositif sans équivalent à travers le monde. «Tous les éléments d'un accord sont réunis», a lancé la nuit dernière Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, au terme d'une ultime négociation-marathon visant à limiter les bonus versés aux banquiers. Les réprésentants des pays de l'Union européenne et du Parlement européen sont en effet parvenus à un projet d'accord. L'Irlande, à la tête de la présidence tournante de l'Union européenne et qui a de ce fait mené la négociation, a confirmé le compromis. Dublin va maintenant présenter l'accord aux États de l'Union européenne, qui doivent donner leur aval à la majorité simple.
Le texte prévoit d'interdire aux banques de distribuer à leurs équipes une rémunération variable supérieure au salaire fixe - la règle du «1 pour 1». Le variable pourra néanmoins grimper jusqu'au double du fixe («2 pour 1»), à condition d'obtenir le feu vert des actionnaires de la banque concernée. Un tel plafond n'a pas d'équivalent dans le monde. Les Barclays, Goldman Sachs et autres Deutsche Bank versent à nombre d'opérateurs sur les marchés des bonus représentant plusieurs multiples de leur salaire fixe.
 
ACW: Steven Vanackere sur la sellette
Les manoeuvres de l'ACW, et singulièrement ses transactions avec la banque Belfius, continuent de monopoliser l'attention mercredi alors que dans la foulée du MR, l'Open Vld, autre partenaire de coalition, se demande s'il n'y a pas lieu d'organiser une Commission d'enquête parlementaire.
Dans le collimateur se trouve le vice-premier ministre CD&V, étiqueté ACW, Steven Vanackere, par ailleurs ministre des Finances. Il compte "donner toute la transparence demandée" jeudi en séance plénière à la Chambre.
Alors que ce dernier a répété mardi ne pas avoir été mis au courant du deal financier intervenu entre l'ACW et Belfius, le quotidien De Morgen indique mercredi que la Société fédérale de Participations et Investissements (dirigée par l'ex-chef de cabinet de Didier Reynders, Koen Van Loo) avait transmis dans deux lettres au ministre Vanackere tous les détails relatifs à ce deal.
Au centre de l'attention, un taux d'intérêt de 1,5% versé discrètement en plus d'un taux de base de 6,25% rémunérant un placement à dix ans du mouvement ouvrier. Cette rémunération promise par la banque désormais publique est jugée indûment élevée par certains, notamment la N-VA.
Le parti nationaliste a réitéré ses critiques mercredi, en de demandant dans un communiqué "qui trompe le contribuable".
Steven Vanackere n'a pas souhaité communiquer à propos de cette information, mercredi à son arrivée au Comité ministériel restreint. "Demain, il y aura des questions au parlement, j'y répondrai, aujourd'hui nous recevons les partenaires sociaux", a-t-il dit.

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