mardi 8 janvier 2013

.@nblanchart, secrétaire Ecolo Mons-Borinage



Dans la [nouvelle] rubrique, "Ces twitteurs qui nous entourent", interview de .@nblanchart, secrétaire Ecolo régional Mons-Borinage.
Il est régulier et agréable d'échanger avec lui sur twitter des sujets les plus divers, car il est toujours bien informé (et il informe toujours volontiers et correctement) de ce que propose Ecolo comme projet de Société.
Même parfois "malmené" dans des sujets polémiques, il restera toujours courtois dans ses réponses et parviendra souvent à trouver la touche d'humour pour décrisper certaines situations ...


Nicolas, que penses-tu de cette présentation ? Pourrais-tu te présenter brièvement ?

Nicolas Blanchart : Bonjour ! Intéressant de voir comment comment l'on « apparaît » à travers des réseaux sociaux, qui plus est en 140 caractères... Je m'y reconnais assez bien, j'essaye toujours de me mettre à la place de mon interlocuteur, de comprendre la logique de sa pensée. Voilà qui aide à limiter les tweetclash !

En dehors de Twitter, je suis un Montois de 27 ans originaire d'Ath, toujours en Hainaut donc. Une province qui mérite mieux que l'écho que l'on en entend parfois ! Je travaille à mi-temps pour Ecolo dans le web et le graphisme tout en terminant des études d'ingénieur.

Mon engagement politique date de 2007. Électeur Ecolo depuis mes 18 ans, j'ai décidé de franchir le pas et de prendre part activement à la vie politique dans la région de Mons-Borinage. Je suis actuellement secrétaire régional Ecolo dans une équipe de 3 personnes et délégué au conseil de fédération.
Hors politique, vous pourrez me retrouver le nez plongé dans des bouquins d'histoires (principalement militaire et politique), à des concerts ou chaussant les baskets pour un bon jogging. 

Le Hainaut, une province qui mérite mieux que l'écho que l'on en entend parfois ?

NB: Le Hainaut est victime de son image caricaturale de désert industriel post-charbonnages. Bien sûr il y a des problèmes, personne ne les nie, mais nous avons des entrepreneurs, des artistes, un milieu associatif… qui réussissent et qu’il faut pouvoir mettre en valeur. Ecolo Hainaut a organisé une série de visites d’entreprise sur le thème « Ce Hainaut qui se développe en vert » : des PME qui se sont développées en utilisant des techniques innovantes sur le plan environnemental, énergétique… Voilà le genre d’histoire que je voudrais voir plus souvent.
 


Twitter et les réseaux sociaux, dans tout cela ?

NB: Première manière d'utiliser Twitter, une excellente source d'infos. Avec les bons abonnements, on peut y trouver en primeur l'actu et les analyses sur n'importe quel sujet, avec en prime la possibilité d'interroger directement les acteurs et spécialistes pour en savoir plus. La difficulté est de bien gérer le rapport signal à bruit pour en tirer le meilleur.

Deuxième manière et suite logique de la première, partager l'info dont je dispose moi même. En ce qui concerne Ecolo bien sûr vu ma position, mais aussi sur mes autres centres d'intérêt.

Je prends moins souvent part aux longs débats. Le format 140 caractères montre ses limites pour développer des argumentations complexes. C'est qu'un blog ou autre format plus long reste utile.

Par contre, les réseaux sociaux sont un bon endroit pour « tester » des idées ou positions. Les réactions reçues permettent souvent d'envisager la question sous un angle neuf. L'intelligence collective est sous-utilisée dans nos démocraties alors que les moyens techniques existent.  
Le SNCBGate en est un excellent exemple spontané. Comment intégrer au mieux cette intelligence collective dans notre fonctionnement démocratique, voilà un beau défi pour les années à venir !

Nicolas, le gros de ton engagement politique est tourné vers l'interne d'Ecolo :

- Pourrais-tu nous expliquer en quoi consiste ton aide aux locales dans les communes ?

NB: Prenons les élections communales qui viennent d'avoir lieu. Derrière les tracts et affiches, toute une machinerie doit se mettre en place pour arriver à présenter une liste aux élections. Il y a des règles légales sur la présentation de la liste, sur les dépenses électorales... Et aussi des règles internes Ecolo. Toute liste doit être approuvée par les membres Ecolo de la commune, les discussions et accords avec d'autres partis doivent obtenir l'accord de différentes instances, etc... La régionale est le premier interlocuteur des locales sur toutes ces questions.

Il y a bien sûr aussi un rôle stratégique. La régionale est le lieu de coordination du message exprimé dans les différentes communes. On y discute du lien avec les majorités régionales, des mandats dans les intercommunales, de la communications et des actions à l'échelle de l'arrondissement.

- Que veut dire "assurer fonctionnement démocratique d'une régionale" 

NB: Le secrétariat régional n'est bien entendu pas seul à décider. Il représente les membres de la régionale dont il tient son mandat. Les décisions quotidiennes sont de son ressort, mais les grandes orientations se discutent en assemblée régionale l'ensemble des membre sont conviés. D'autres décisions se prennent en concertation avec les locales. La dimension collective est très importante à garder. Chacun doit avoir l'occasion de participer au processus décisionnel !
« Assurer le fonctionnement démocratique d'une régionale » consiste à mettre en musique cette partition.
Tâche exigeante mais indispensable !

- En quoi consiste ta participation au conseil de fédération ?
Quest-ce que cest ? Comme cela fonctionne-t-il ?

NBLe conseil de fédération est le parlement interne d'Ecolo au niveau fédéral. Il comprend des délégués des différentes régionales et groupes parlementaires et se réunit mensuellement. J'y suis délégué de Mons depuis 2008. Un exemple de travail dont nous allons bientôt nous charger : l'adoption de l'entièreté du programme électoral 2014. Plusieurs mois seront nécessaires ! Les missions sont larges : règlements fédéraux, budget et comptes, vote de certaines dérogations...

Il comprend toujours un point d'actu, l'occasion d'échanger avec les coprésidents sur les événements des dernières semaines et de celles à venir. Depuis 2009, les ministres sont aussi présents pour ce point d'actu. Vu que le conseil de fédération est ouvert à tout membre Ecolo, chaque membre a donc l'occasion d'interpeller directement la coprésidence ou un ministre. Un bel exemple d'ouverture démocratique !

Fin de la première partie (suite, mardi prochain)

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