vendredi 23 novembre 2012

Les Saoudiennes en "état d'esclavage"

Obligées de sortir voilées, privées du droit de conduire et de voyager sans autorisation, les Saoudiennes sont désormais soumises à une nouvelle mesure de contrôle : un système électronique mis en place par les autorités avertit leur famille dès qu'elles quittent le royaume.
Depuis la semaine dernière, le "gardien" de la femme saoudienne - père, époux, frère, fils ou tuteur - reçoit sur son téléphone un SMS l'informant que la femme placée sous sa garde légale a franchi les frontières du royaume, même si elle voyage en sa compagnie.
Les femmes n'ont déjà pas le droit de quitter le royaume sans une autorisation de leur "gardien" et doivent produire à l'aéroport ou aux frontières un formulaire signé par ce dernier servant d'autorisation de voyager.



Lire aussi:
Les princesses de l’hôtel Conrad renvoyées devant le tribunal correctionnel

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a déclaré non fondé l’appel qu’avaient interjeté huit princesses émirates contre la décision de la chambre du conseil de les renvoyer en correctionnelle, rapporte le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR). Neuf personnes devront donc comparaître devant le juge du fond pour une affaire de traite des êtres humains à l’hôtel Conrad en 2008. La chambre des mises en accusation a estimé jeudi que la visite domiciliaire qui avait été effectuée dans l’hôtel était tout à fait légale. Le juge a donc déclaré l’appel des inculpés recevable mais non fondé. Les princesses sont désormais prévenues de trafic d’êtres humains, traitements inhumains et dégradants et séquestration devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. L’affaire sera fixée prochainement au rôle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire