lundi 8 octobre 2012

Tariq Ramadan et la condamnation morale du blasphème

Tariq Ramadan a qualifié le cheikh Al-Bachir de représentant de la voie médiane et a dénoncé la surdité inacceptable des médias aux propos réellement tenus [à quoi fait-il réellement référence ?]:
"L'ignorance des journalistes produit aujourd'hui des divisions"
Il a condamné les extrémismes, des populistes anti-islam aux fanatiques musulmans contre l'Occident. Porteur d'un islam européen, il encourage à réformer l'intelligence musulmane afin de tenir compte du contexte pour faire une lecture avisée des textes.
Il se positionne également pour une réforme de la société belge vers le meilleur:
" Il n'est pas question de l'islamiser, mais de rendre la société plus juste"
Alors que le cheikh Al-Bachir se dit en faveur d'une loi contre les blasphèmes de toutes les religions, Tariq Ramadan n'est pas pour une condamnation légale en porte-à-faux avec la liberté d'expression mais insiste sur l'importance de la condamnation morale.

"Il y a tellement de choses désormais dans ce que l’on dit être les Frères musulmans en Europe qu’on peut se demander ce que cela veut encore dire aujourd’hui"
s’interroge l’islamologue en rappelant que les gens issus de cette mouvance qui se sont rendus en Europe l’ont fait il y a "une quarantaine d’années". Depuis lors, "les évolutions idéologiques ont été extrêmement importantes".
L’experte de la question des Frères musulmans en Belgique, Brigitte Maréchal rappelait que cette étiquette désigne désormais "plusieurs sensibilités différentes, l’héritage de cette mouvance est composé par des apports très variés, même très différenciés, voire opposés".

1 commentaire:

  1. Je pense que le Tarik Ramadan veut nous faire revenir à l'époque des sorciéres et des crucifixions.

    Sa phrase en dit plus long que n'importe quel discours.

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