dimanche 23 septembre 2012

Immigration.eu.it

Selon le ministre de l'Intérieur italien, 8000 immigrés illégaux ont débarqué sur les côtes italiennes depuis début 2012, contre 60.000 pour 2011#Lampedusa


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1.224 Européens privés de titre de séjour depuis début 2012

Depuis le début de l'année, la Belgique a déjà retiré l'autorisation de séjour à 1.224 ressortissants européens, a reconnu la secrétaire d'Etat à l'Asile et l'Immigration, Maggie De Block, interrogée par la députée Ecolo Zoé Genot. En 2011, 940 citoyens européens s'étaient vu signifier l'ordre de quitter le territoire, révèle jeudi La Libre Belgique. Le principe de la liberté de circulation des citoyens européens sur le territoire de l'Union veut que le citoyen en question qui se rend dans un autre pays doit pouvoir subvenir à ses besoins par ses propres moyens. La directive reconnaît le droit à un Etat de priver de séjour un ressortissant européen établi sur son territoire si cette personne devient ue "charge déraisonnable pour son système d'aide sociale", une notion laissée à l'appréciation des Etats membres, selon le quotidien. En Belgique, on considère qu'un ressortissant européen devient "une charge déraisonnable" après avoir bénéficié du Revenu d'intégration sociale (RIS) trois mois de suite et pour autant qu'il ne s'est pas établi sur le territoire belge il y a plus de trois ans. (VIM)

Près d'une femme immigrée sur deux est inactive
Le Haut Conseil à l'intégration a remis le 12 juin au Premier ministre un rapport sur l'emploi des immigrés qui préconise des formations mieux ciblées.
Cela faisait près de vingt ans que le Haut Conseil à l'intégration (HCI) n'avait pas rédigé de rapport sur les immigrés et le marché du travail. Or quel meilleur facteur d'intégration que le fait d'avoir un emploi ? Le HCI a réparé cette lacune en rédigeant un document d'une centaine de pages, remis au Premier ministre mardi, et dont « Les Echos » ont pu consulter le contenu.

Quelques idées reçues
Les chiffres réunis dans le rapport permettent de confirmer certaines réalités mais aussi de battre en brèche quelques idées reçues. Si le taux de chômage des immigrés issus des pays tiers à l'Union européenne est bien deux fois supérieur à celui des Français nés de parents français (20,2 % pour les premiers, 8,7 % pour les seconds), il est étonnant, et même inquiétant, de remarquer que le taux de chômage des descendants d'immigrés non européens est lui, encore plus élevé (24,2 %).
Les primo-arrivants (immigrés présents depuis moins de cinq ans sur le territoire) ne sont donc pas forcément ceux qui ont le plus de difficultés à s'insérer sur le marché du travail, en tout cas pour les hommes.
Les chiffres des taux d'activité sont à cet égard parlants. Pour les hommes, les taux d'activité sont systématiquement plus élevés chez les immigrés hors Union européenne que chez les Français de souche. La situation est bien différente pour les femmes. A l'exception des femmes issues d'Afrique subsaharienne, toutes les autres immigrées hors UE sont en dessous du taux d'activité des Françaises. Les immigrées hors UE ne sont que 53,5 % à être actives.

Privilégier des formations très pratiques
Pour le Haut Conseil à l'intégration, ce constat est la preuve que les efforts des pouvoirs publics en termes d'intégration sur le marché de l'emploi doivent se concentrer sur les flux issus de l'immigration familiale, composés majoritairement de femmes peu diplômées venant rejoindre leur mari en France. « L'immigration familiale est aussi une immigration de travail où les besoins en formation sont considérables, ne serait-ce que sur l'apprentissage du français, qui est indispensable pour trouver un emploi », estime Suzel Anstett, chargée des études au HCI.
A cet égard, le rapport est très critique sur les effets du contrat d'accueil et d'intégration (CAI) que chaque immigré entrant sur le territoire pour une durée d'un an au moins est désormais obligé de signer. Un bilan de compétences lui est associé gratuitement, mais d'une durée de trois heures seulement, et non reconnu par Pôle emploi.
« C'est un dispositif qui doublonne inutilement avec le droit commun. C'est de l'argent gâché », regrette Benoît Normand, secrétaire général du HCI, qui préconise plutôt de le remplacer par des formations courtes pour apprendre à rédiger un CV ou à conduire un entretien. Et invite les branches professionnelles les plus concernées par l'emploi d'immigrés (propreté, construction, restauration) à développer davantage de modules de formation très pratiques de mises en situation.


Chiffres clefs
* La France compte 2,6 millions d'immigrés actifs, dont les deux-tiers sont originaires de pays non-européens.* 188.000 immigrés sont entrés légalement sur le territoire en 2010.* L'immigration professionnelle représente un peu moins de 20.000 entrées par an, contre plus de 80.000 pour l'immigration familiale.* 60.000 étudiants étrangers ont été accueillis en 2010.* 20% de la population française est composée d'immigrés ou d'enfants ayant au moins un parent direct immigré.
 
5.545 demandes d'asile acceptées en Belgique - 19/06/2012
Sur un total de 84.110 demandeurs d'asile accueillis dans l'UE durant l'année 2011
L'Union européenne a accordé une protection à 84.110 demandeurs d'asile en 2011, selon des données publiées mardi par l'office européen des statistiques Eurostat. Le Royaume-Uni est le premier pays d'accueil avec 14.360 personnes, suivi par l'Allemagne (13.045), la France (10.740), la Suède (10.625), les Pays-Bas (8.380), l'Italie (7.485), l'Autriche (5.865) et la Belgique (5.545).
Les Afghans sont le groupe le plus nombreux avec 13.300 bénéficiaires d'une protection (16%), suivis des Irakiens (9.000) et les Somaliens (8.900). 365.600 demandes d'asile ont été examinées en 2011 dans les pays de l'UE et 281.500 ont été rejetées, soit un taux d'approbation de 23% en moyenne.
La Belgique a examiné de son côté 30.290 demandes d'asile, dont 5.545 ont reçu une réponse positive (18%). Dans l'UE, 42.680 bénéficiaires d'une protection ont obtenu un statut de réfugiés, 29.380 une protection subsidiaire et 12.040 ont été acceptés pour des raisons humanitaires.


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