vendredi 24 février 2012

"75 milliards aux plus riches"

Le blog Désintox de Libération revient sur l'accusation, non fondée, répétée par les dirigeants du PS d'un cadeau de 75 milliards fait aux riches par Nicolas Sarkozy.

"A Annecy, pour son premier meeting, Nicolas Sarkozy (non sans un certain toupet, en témoigne son passif dans cette rubrique et sa place de leader au premier bobaromètre) a décidé de placer la campagne sous le thème de la vérité, en traitant au passage son adversaire de menteur. François Fillon a embrayé vendredi matin."
"«Jentendais encore hier François Hollande, après Ségolène Royal, dire quon avait fait 70 milliards deuros de cadeaux aux plus riches, personne nest capable de documenter cette affirmation, cest juste un mensonge !" a déclaré Fillon sur RTL vendredi matin.
"S’il n’a semble-t-il pas été prononcé par Hollande hier, le fameux chiffre de 75 milliards aux plus riches est brandi par le PS depuis novembre" remarque Libération. en ajoutant que Moscovici l'a aussi sorti sur France Inter le 26 janvier, tandis que Ségolène Royal en parlait le 16 février su RTL, un "bobard" déja souligné par Désintox.
"A trois reprises, la rubrique Désintox a insisté sur la fantaisie de ce chiffre, notant au passage que les décomptes que s’est risqué à en faire le PS étaient parfois contradictoires entre eux... et jamais convaincants sur le fond."
Libération remarque que l'UMP utilise les critiques du journal : "Dès le 1er février, Xavier Bertrand s’empare du Desintox pour cogner sur Pierre Moscovici lors d'un débat sur BFM TV: «Pierre Moscovici dit : 75 milliards d’euros pour les plus riches. Même Libération, qui pourtant ne vous est pas défavorable, vous a tapé sur les doigts dans sa fameuse rubrique Intox Désintox, en disant que vous avez vu large, très large»"


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Edito: Renégocier !
11,6 milliards d’euros de pertes, c’est un record dans l’histoire bancaire française. Un chiffre qui dépasse l’entendement.
"Nous payons la facture du passé". C’est en ces termes pudiques que le Français Pierre Mariani a justifié hier à Paris les pertes abyssales de 11,6 milliards enregistrées l’an dernier par Dexia ou ce qu’il en reste encore après le rachat de sa branche bancaire belge, en octobre dernier, par l’Etat belge. Le Belge Jean-Luc Dehaene, président du conseil, était lui… aux abonnés absents. Tout un symbole.
11,6 milliards d’euros de pertes, c’est un record dans l’histoire bancaire française. Un chiffre qui dépasse l’entendement. A l’époque, et sur fond de crise des dettes souveraines, l’heure était au sauvetage en catastrophe permettant d’éviter un sinistre total susceptible de fragiliser le système bancaire européen.
Quelques mois plus tard, quels constats pouvons-nous tirer de ce Titanic bancaire  ? Un : les responsabilités de ce désastre restent à ce jour peu clairement établies, les principaux acteurs préférant au “mea culpa” la stratégie de la dilution ou celle, préférée de Mariani, du “c’est la faute à mes prédécesseurs”. Faut-il encore attendre des miracles du rapport final de la commission spéciale Dexia dès lors que le monde politique, via les actionnaires publics, était partie prenante à l’aventure  ?


Deux : ce dossier reste une bombe à retardement pour les finances publiques de notre pays, en raison de notre exposition aux garanties d’Etat nécessaires pour maintenir le rafiot à flot.


Trois : la Belgique a courbé l’échine face à la France.
La rencontre de ce jour entre Elio Di Rupo et Nicolas Sarkozy permettra-t-elle de rétablir un certain équilibre ? Renégocier ce dossier Dexia s’impose. Vite.

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