lundi 12 septembre 2011

République tchèque.roms

"2 faits divers qui ont marqué les esprits:
- A Novy Bor, de jeunes Roms ont attaqué à coups de machette les clients d’une salle de jeu.
- A Rumburk, des gens qui se promenaient dans la rue ont été eux aussi pris pour cible par des adolescents tziganes surexcités"

Kumar Vishwanathan, Indien vivant depuis longtemps en République tchèque et médiateur dans les conflits opposant les Roms à la population majoritaire:
 "C’est le désespoir, l’absence de perspective, près de 22 ans après la chute du communisme, qui a saisi les jeunes, Tziganes et "Blancs" de cette région"
Kumar reconnaît que, rarement par le passé, des Roms avaient prémédité des agressions physiques contre des "Blancs".

Jan Sipkos, vieux militant rom, impute ce changement à la propagation des drogues dans la communauté.
"Et puis, soupire-t-il, la jeune génération s’est habituée à ne pas travailler, contrairement à nous, qui y étions obligés sous le communisme !"



Lire aussi: Quatre hommes inculpés pour esclavage en Grande-Bretagne
Quatre hommes ont été inculpés en Grande-Bretagne pour esclavage, après un raid de la police dans un camp de gens du voyage au nord-est de Londres, où 24 personnes étaient détenues dans des conditions déplorables, selon la police.
Plus de 200 policiers avaient lancé une opération samedi dans ce camp de gens du voyage d’origine irlandaise, et ont trouvé 24 personnes, pour la plupart des Britanniques ou des hommes d’Europe de l’est, détenues comme des esclaves. La plupart, des alcooliques ou des personnes vulnérables, avaient été recrutés en échange de promesses de travail et d’argent, avant d’être privés de liberté. Selon la police du comté (Bedfordshire), le plus ancien était détenu depuis 15 ans.
« Les hommes trouvés sur le camp étaient en mauvaise santé et vivaient dans des conditions déplorables, certains couverts d’excréments », a indiqué à la BBC l’inspecteur de police Sean O’Neil.
Cinq personnes, dont une femme enceinte, avaient initialement été arrêtées lors de l’opération préparée de longue date dans le camp situé à Leighton Buzzard, à une soixantaine de km au nord-est de la capitale. La femme enceinte a été relâchée sous condition.
Les hommes détenus en esclavage étaient logés dans de vieilles caravanes, voire des box pour les chevaux ou même des chenils. Leur travail n’était pas rémunéré et ils étaient très peu nourris.
Les gens du voyage d’origine irlandaise ou « travellers » sont nomades depuis au moins le Moyen-Âge et sont reconnus comme minorité ethnique au Royaume-Uni.
80 familles d’un autre camp de « travellers », situé dans l’Essex (est), sont sous le coup d’une mesure d’expulsion, pour avoir construit illégalement leurs logements. Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a appelé le gouvernement à suspendre la mesure et à trouver « une solution appropriée et pacifique ».

Les sans-papiers violents bientôt dans un centre spécifique
Les sans-papiers qui font du grabuge alors qu'ils sont enfermés dans des centres, en vue de leur rappatriement, seront bientôt susceptibles d'être transférés vers un centre fermé spécifique, a indiqué Melchior Wathelet dans les quotidiens Het Nieuwsblad et De Standaard.
Les sans-papiers qui font du grabuge alors qu'ils sont enfermés dans des centres, en vue de leur rappatriement, seront bientôt susceptibles d'être transférés vers un centre fermé spécifique, a indiqué samedi dans les quotidiens Het Nieuwsblad et De Standaard le secrétaire chargé de l'Asile et des Migrations Melchior Wathelet. Ce dernier précise qu'un projet en ce sens sera prochainement soumis au Conseil des ministres. Il en coutera 4 millions d'euros au budget.
160 places prévues
Dans ce nouveau centre sui generis seront enfermés des sans-papiers qui auront commis des actes de vandalisme en centre fermé classique mais également des sans-papiers qui commettent des troubles en ville comme ce fut le cas récemment dans le Seefhoek à Anvers. 160 places seront prévues pour ceux qui perturbent l'ordre public, vendent de la drogue ou commettent des agressions. 40 places seront également disponibles pour des personnes avec un "profil difficile".

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