samedi 13 août 2011

Incendie et périmètre de sécurité ...

Philippe Moureaux , le 24/06/2011
"Je suis extrêmement fier de la diversité qui existe dans ma commune !
L’avenir de Bruxelles et de l’Europe est dans la cohabitation, qu’on le veuille ou non. Et ma commune en est un laboratoire qui dérange.
Et bien je continuerai à déranger, sachez-le !"
Le dimanche 7/08/2011 en fin d 'après-midi, un important a incendie avait partiellement ravagé la boulangerie industrielle "La Wetterenoise", située à Molenbeek-Saint-Jean, en région bruxelloise.
Les pompiers, dépêchés en nombre sur place, n'ont recensé aucun blessé.
L'origine du sinistre est encore inconnue, mais ...

Johan Berckmans,commissaire  :
"L'événement a donné lieu à quelques violences entre des jeunes du quartier et la police envoyée sur les lieux, notamment pour établir un périmètre de sécurité autour du de l'édifice en flammes. Les agents ont essuyé quelques jets de pierre à leur arrivée, mais ceux-ci ont pu reprendre contrôle de la situation assez rapidement"
Philippe Moureaux :
"C'est malheureusement devenu coutumier dans plusieurs communes bruxelloises lors de l'intervention des pompiers"
Salvatore Mulas, directeur de l’Asbl Oranger :
 "Je pense que c’est une série d’événements qui se reproduisent de manière un peu cyclique, et ici, tout ce qui porte un uniforme est associé symboliquement à l’autorité et est parfois pris à parti par des jeunes qui expriment, maladroitement bien sûr, leur mal de vivre" Le profil de ces jeunes: ils ont entre 16 et 26 ans, sont déscolarisés, sans emploi, déconnectés de la réalité, et surtout, vivent un profond malaise. "On est face, dans nos quartiers, à un malaise social permanent. L’emploi, c’est un statut social, c’est l’accès au logement, c’est l’accès aux loisirs, c’est de tout ça que ces jeunes sont exclus de manière permanente"
Quel avenir pour ces jeunes?

Salvatore Mulas :

"Je suis très pessimiste, car je ne vois pas très bien, si ce n’est en mettant en place des structures de rescolarisation d’un grand nombre de jeunes, comment on va arriver à les tirer vers le haut et à leur permettre d’avoir accès à des emplois du secteur tertiaire de très haute qualification"

Lire aussi:
Les pompiers de New York accusés de racisme

Les pompiers de New York, véritable institution chère au coeur habitants de la ville, voient leur image ternie par des accusations de racisme portées à leur encontre lors d'un procès qui s'est ouvert cette semaine.
Déboulant dans les rues engorgées de monde de la Grosse Pomme à bord de leurs camions rouges clignotants et tonitruants, les pompiers sont plus qu'une icône à Manhattan.
Ils sont de véritables héros admirés pour leur professionnalisme et leur dévouement, en particulier depuis les attentats du 11 septembre 2001 au cours desquels 343 d'entre eux ont perdu la vie.
Mais leur réputation est mise à mal depuis l'ouverture cette semaine d'un procès portant sur de présumées pratiques racistes, devant un tribunal fédéral de Brooklyn, un quartier du sud-est de la ville.
Un groupe de pompiers noirs baptisé "Vulcan Society" a ainsi porté plainte pour dénoncer le parti pris systématique en faveur des blancs et demander au juge Nicholas Garaufis de changer la donne.
Pour Paul Washington, le capitaine qui a lancé cette bataille judiciaire, les pompiers de New York sont dans la même situation que la police de la ville il y a quelques années et il y a "de fortes chances que ce procès soit historique".


Examen d'entrée faussés ?
Face à l'état-major des pompiers qui nie toute pratique raciste, les plaignants avancent des chiffres montrant que, dans cette ville multiculturelle où 25% de la population est noire et 27% hispanique, les soldats du feu ne comptent que 3,4% de Noirs et 6,7% d'Hispaniques.
Il suffit de jeter un coup d'oeil aux camions déferlant dans la ville pour constater que les visages de ces héros restent en grande majorité blancs.
Le juge Garaufis a statué l'an dernier que les examens d'entrée pour rejoindre les pompiers étaient faussés au profit des candidats blancs.
Mais les chefs des pompiers assurent que des changements sont en cours et qu'une campagne de communication visant les minorités a lieu cet été en vue des examens d'embauche de janvier prochain.
Témoignant en ouverture du procès mardi, la responsable adjointe chargée du recrutement et de la diversité, Michele Maglione, a expliqué qu'un nombre record de personnes issues des minorités pourraient passer l'examen, organisé tous les quatre ans.
Des clips faisant la promotion du métier sont ainsi diffusés sur les radios préférées des Noirs et des Hispaniques tandis que des recruteurs se rendent tous les jours dans les quartiers plus défavorisés, à l'extérieur de Manhattan, armés de prospectus.
D'après Michele Maglione, les personnes intéressées par l'examen d'entrée comptent à ce stade 63% de Blancs, 20,7% d'Hispaniques, 12,9% de Noirs et 2,9% d'Asiatiques. En 2007, ces chiffres étaient respectivement de 73,1%, 15,2%, 8,3% et 2,3%.
"Nous faisons tout ce que nous pouvons", a-t-elle assuré devant le juge.

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