mercredi 31 août 2011

Enfin ...

Brève:

Benoît Lutgen remplace Joëlle Milquet ce 31 août .... après un "Long and Winding Road" ....




Benoît Lutgen se prépare à prendre la succession de Joëlle Milquet à la tête du CDH. Lundi, il annonçait par mail aux membres de son parti son premier discours présidentiel.
Il se tiendra dimanche au Palais de congrès de Namur sur le coup de 11h.



Lire aussi:
Pas de polémique autour de Joëlle Milquet, vraiment ?

Joëlle Milquet dément formellement avoir eu l’intention de rester en place au-delà du 31 août.Mais au cdH, l’incidentde jeudi est confirmé.Les membres du bureau restreint du cdH sont unanimes. « Ni la présidente du cdH ni personne n’a évoquéen aucune manière lors du bureau dernier l’hypothèse d’une remise en cause de la date du 31 août choisie par la présidente elle-même et annoncée par elle comme moment pour la passation de présidence dont les modalités d’organisation sont déjà (… ) en cours, à sa demande », écrivent-ils. « Jamais aucune phrase abordant cela n’a été proposée par elle-même dans un texte, et la discussion n’a porté que sur l’analyse de la note du formateur et des futures négociations institutionnelles » ajoutent-ils, pour démentir l’information que nous avons publiée hier.
Le texte, alambiqué, joue sur les mots. Car polémique il y a eu, jeudi dernier, au sein du bureau restreint du cdH, sur une phrase de la note, finalement retirée. Le propos était, comme nous l’avons écrit, que Joëlle Milquet reste en place jusqu’à la clôture des négociations fédérales, dont elle garderait le monopole. Et ainsi la haute main sur le cdH, même en n’en restant de fait pas présidente au-delà du 31 août.
« La réunion de jeudi a été très rock’n roll », confie l’un. « Un président écarté des négociations fédérales ne serait pas un président à part entière » souligne une autre. « Elle continue à vouloir s’accrocher »analyse un troisième ponte humaniste.
« Mais cette fois, ça ne se passera plus comme ça » prévient-il. « En avril, par humanité, on l’a laissée en place même si tout le monde en avait sa claque et voulait la voir partir. Mais là, si elle ne part pas après le 31 août, la fronde va être réelle. On ne voulait pas que les dissensions apparaissent comme ce fut le cas au MR, mais si Joëlle Milquet met à exécution son plan et prolonge, je peux vous dire qu’au cdH aussi, il y aura un groupe Renaissance. Et elle ne se rend pas compte qu’elle perdra le combat et qu’elle devra alors sortir par la petite porte. Le rapport de force a changé. Maintenant, au cdH, on veut faire de la politique autrement et mener une autre politique ».


En psychologie, c’est ce qui s’appelle « tuer la mère ».

mardi 30 août 2011

Morne plaine ...

itBen
Ce lion était beaucoup trop flamand ...
Cela ne pouvait plus durer !! #lion #Waterloo #coq #NoGov yfrog.com/kldklruj

"je la force tranquille"

"C'est la fin d'une épreuve terrible et injuste" et les avocats de DSK auraient «certains faits à éclaircir» quant à un éventuel complot contre leur client.
«Nous nous posons des questions, notamment sur un plan international, et nous n'avons pas de réponse. Nous envisageons peut-être de continuer les investigations sur ces points qui nous semblent obscurs»
et pourtant suite à la petite sauterie au FMI ce lundi ....

"#DSK a présenté ses excuses aux employés du FMI pour sa conduite au Sofitel de New York" mais pas à la victime ?
par 3X "Je suis venu ici pour m'excuser auprès de ceux qui ont été blessés par toute cette histoire [...] c'était une erreur de ma part"


Michel Rocard : 

"Cet homme a visiblement une maladie mentale", éprouvant des "difficultés à maîtriser ses pulsions. C'est dommage, il avait un vrai talent, c'est vrai."


Lire aussi:
http://www.courts.state.ny.us/whatsnew/pdf/dsk_motion_to_dismiss.pdf 

From ‘Frog’ to ‘Fraud!’: How the New York Post Told the DSK Story

DSK applaudi par le personnel du FMI
Dominique Strauss-Kahn et son épouse Anne Sinclair se sont rendus lundi après-midi au siège du Fonds monétaire international à Washington pour dire "au revoir" au personnel du FMI, a constaté un photographe de l'AFP. Dominique Strauss-Kahn est arrivé peu après 15h30 locales (21h30 heure de Paris) au siège de l'institution, situé dans le centre de Washington. Il était lui-même au volant de sa voiture, une Audi noire, et s'est engouffré dans le parking souterrain du FMI sans faire de déclaration.Dominique Strauss-Kahn a présenté ses excuses aux employés du Fonds monétaire international pour sa conduite au Sofitel de New York a indiqué à l'AFP un témoin.Selon cette personne employée par le Fonds, l'ancien directeur général du FMI a répété par trois fois: "Je suis venu ici pour m'excuser auprès de ceux qui ont été blessés par toute cette histoire [...] c'était une erreur de ma part [...] et je suis désolé des répercussions négatives que cela a eu pour cette institution".
De même source, Dominique Strauss-Kahn a ajouté : "Ma venue [aujourd'hui] a aussi pour but de clore [mon passage à la tête du Fonds] et de dire au revoir".


L'avis sur l'affaire DSK de l'avocat général près la cour d'appel de Paris, Philippe Bilgier

Affaire DSK : tout sauf représentative de la justice américaine


La combinaison de Brafman (à droite) et d’un budget de défense et d’investigation illimité fut non seulement d’un grand bénéfice à DSK, mais aussi un véritable casse-tête pour le ministère public.
La combinaison de Brafman (à droite) et d’un budget de défense et d’investigation illimité fut non seulement d’un grand bénéfice à DSK, mais aussi un véritable casse-tête pour le ministère public.  Crédit Reuters
L’arrestation et les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn n’ont pas démarré de façon classique, et ne se terminent assurément pas de cette manière. Après l’avoir épinglé de justesse à bord d’un avion pour la France, le bureau du procureur du comté de New York avait une patate chaude entre les mains. DSK était exceptionnellement riche, politiquement colossal puisque Président français en puissance, et sur le point de quitter la juridiction, ce qui aurait donné l’impression de laisser un violeur filer d’entre leurs griffes.
Chaque décision prise dans les premières heures de l’affaire pouvait potentiellement exploser à la figure du ministère public.
La précipitation à inculper DSK était le fruit de la loi de New York, larticle 180.80 du code de procédure pénale imposant la libération sans caution d’un justiciable poursuivi pour un crime mais toujours pas formellement inculpé après 144 heures. Si les procureurs n’avaient pas inculpé DSK et si ce dernier avait pris le prochain Air France pour Charles-de-Gaulle, leur échec aurait résonné comme une preuve d’incompétence complète. On imagine les conséquences.
Même dans les premières 48 heures de l’affaire, une drôle d’odeur émanait d’un récit qui changeait sans cesse. Les “faits” sur lesquels se basaient les preuves “accablantes” de culpabilité apparaissaient et disparaissaient sans explication, ni d’ailleurs d’analyse critique. Mais telle est certes la nature des accusations de viol, sacro-saintes dans la hiérarchie des crimes équivoques. Il faut un véritable cataclysme pour pouvoir les questionner ou les mettre en doute.

L'heure de gloire médiatique des juges Obus et des avocats Brafman et Thompson
La libération de DSK qui a suivi, dans des conditions de caution extraordinaires, par le juge Michael Obus, était fortuite pour toutes les parties et s’expliquait par la combinaison d’une décision exceptionnellement bienvenue et d’un événement extrêmement heureux. La bonne décision était d’avoir engagé Benjamin Brafman, un avocat pénaliste d’une intégrité exemplaire, plutôt qu’un ténor issu d’un grand cabinet dont l’essentiel des talents aurait résidé dans sa connaissance des raccourcis électoraux menant directement au poste de procureur.
La combinaison de Brafman et d’un budget de défense et d’investigation illimité fut non seulement d’un grand bénéfice à DSK, mais aussi un véritable casse-tête pour le ministère public. S’il existait quoi que ce fut de nature à ébranler le dossier, la défense le trouverait et l’exploiterait. Je rappelle aux tenants de la croyance inexplicable selon laquelle la défense aurait tort ou serait malhonnête d’utiliser chaque miette de preuve disponible que c’est exactement ce qu’elle est censée faire. Et c’est exactement ce que le ministère public aurait fait de son côté. À la guerre comme à la guerre.
L’heureux événement était que l’inculpation ait atterri sur le bureau du juge Obus, et qu’une caution ait été fixée pour la libération de DSK. C’était une caution d’un montant monumental, avec des conditions extrêmes, mais elle l’a sorti de prison, et cela a permis à tout le monde de respirer un peu et de passer aux autres aspects du dossier. Si l’affaire avait été attribuée à un autre juge, le résultat aurait peut-être été différent.

7 milliards sur Terre avant la fin 2011

Selon l’Institut national d’études démographiques la population mondiale atteindra 7 milliards avant la fin de cette année. C’est en Afrique que la croissance est la plus forte.

La barre des 6 milliards a été franchie en 1999. En 12 années seulement, 1 milliard en plus sur Terre. 
Selon l’Ined, le chiffre de 8 milliards serait atteint dans 14 ans.


Yoshihiko Noda, Premier ministre

Yoshihiko Noda, 54 ans, ancien ministre des Finances  partisan de la rigueur budgétaire, a été élu au poste de Premier ministre du Japon par le Parlement.
Il remplace Naoto Kan démissionnaire.
Y. Noda a obtenu 308 voix sur un total de 475 suffrages exprimés à la Chambre des députés, contrôlée par le Parti Démocrate du Japon au pouvoir.

lundi 29 août 2011

L'espagnistan

La crise espagnole en six minutes :


La merditude des choses.be ...

De Gucht : "On est en train de mettre ce pays dans la merde"

"La Belgique devra économiser 6 milliards d'euros l'an prochain. Vouloir conclure d'abord la négociation sur Bruxelles-Hal-Volvorde, comme le font les huit partis engagés dans la négociation institutionnelle, relève de "petits jeux idiots".
"Les hommes politiques belge sont "morts de peur face à l'électeur". "Avec une telle attitude, on ne peut pas faire de politique. Quand les politiciens oseront-ils enfin défendre leurs idées?"
Je suis "pessimiste sur la capacité du personnel politique belge de résoudre les problèmes, la Commission européenne aura à l'avenir la possibilité de sanctionner les pays en dérapage budgétaire"



Lire aussi:
«C'est la victoire de la vérité»


Les mensonges de Nafissatou Diallo ont été longuement exposés, mais jamais la version de Dominique Strauss-Kahn…
Nous avons toujours dit qu’il n’y avait pas eu de violence. Que la relation n’était pas forcée, mais consentie. Hormis ces aspects fondamentaux, je ne conseillerais pas à DSK de raconter ce qui s’est passé dans la chambre. Ce n’était pas un crime, voilà tout.

dimanche 28 août 2011

"C'est mon Talisman"

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, et son fils Kolia, le 9 mai 2011.Alexandre Loukachenko, 56 ans, s'affiche régulièrement en public avec son jeune fils Kolia, fruit d'une relation extra-conjugale. Il l'a présenté au pape Benoît XVI, lui a fait porter l'uniforme pendant des défilés militaires et s'est fait filmer avec le garçonnet assis sur des piles d'or au cours d'une visite à la Banque centrale biélorusse. 
"C'est mon talisman, mon crucifix, donc je le porte"

Mikhaïl Gorbatchev, ce mercredi 17 août 2011 a évoqué la situation politique en Biélorussie :

"Il faut renoncer au monopole, il ne faut pas répéter l'URSS dans sa pire variante"

Selon M.Gorbatchev, Alexandre Loukachenko prépare son fils de six ans pour sa succession :
Alexandre Loukachenko "tient son fils Kolia  par la main, il se prépare un successeur sans le cacher, comme si c'était le Royaume de Biélorussie"

"Il est au pouvoir depuis près de vingt ans, il faut des changements"

"Loukachenko se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, il lui est arrivé quelque chose, il est trop sûr de lui"

Alexandre Loukachenko est père de trois enfants
  • Le fils aîné de M. Loukachenko, Victor, est quant à lui membre du Conseil de sécurité de Biélorussie
  • son fils cadet, Dmitri, occupe le poste de chef du Club présidentiel sportif et a préparé la participation des sportifs biélorusses aux Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin.
  • Kolia, 6 ans, fruit d'une relation extra-conjugale et successeur de son père.

samedi 27 août 2011

Négociations.belote



Lire aussi:
Un accord, c’est péché ou pêcher ?
Cela s’est bien passé aujourd’hui Madame Onkelinx ?
Sourire de l’intéressée :  « on a même engrangé des accords, pas mal hein ? »
Hier soir la petite phrase Laurette Onkelinx créait un certain émoi dans les états-majors et dans les rédactions. Redescendons sur terre : il n’y a évidemment pas d’accord. D’abord parce-que , comme le veut l’adage « il n’y a d’accord sur rien, tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout », comprenez qu’on peut progresser point par point mais qu’il faut toujours savoir que sans équilibre global rien ne compte vraiment. Ensuite parce que dans le cas précis, il est exagéré de parler d’accord. Hier les partenaires de négociation discutaient des transferts de compétences. Il est vrai qu’il  semble y avoir un consensus global autour de la note d’Elio di Rupo. Les présidents de parti ont donc échangé des points de vue, mais il s’agissait bien d’une discussion générale. Le diable, comme toujours, se cache dans les détails, et ces détails font l’objet d’un groupe de travail… qui aux dernières nouvelles travaille toujours sur ce chapitre-là :  dire qu’il y a un accord, même très partiel, est donc très excessif.

Cumul des mandats

Albert Depret, bourgmestre de Momignies serait le champion, avec 38 mandats (pas tous rémunérés).

Naaan ... Jean-Pascal Labille, 58 mandats, fonctions et professions cumulés en 2010

Lire aussi:
Cumuleo.be MISE A JOUR ANNUELLE : 51.438 mandats supplémentaires

51.438 mandats, fonctions et professions (25.237 rémunérés, 26.148 non rémunérés et 53 non précisés) ont été ajoutés à Cumuleo suite à la publication au Moniteur (12/08/2011) de la liste des mandats exercés en 2010.

Consultez par exemple :

Voir le communiqué : Mise à jour annuelle : 51.438 mandats supplémentaires

Témoignage d'un ancien haut cadre de Belgacom

En 2009, Belgacom avait déjà été condamnée à une amende de 66,3 millions € pour des pratiques commerciales illégales en matière de téléphonie mobile.

Aujourd'hui, c'est un témoignage d'un ancien haut cadre de Belgacom, qui est parvenu par e-mail le 10 août dernier au Conseil de la concurrence qui accuse l'entreprise d'avoir, durant plusieurs années, rétrocédé quelque 1,5 million € par an à d'importants clients professionnels pour éviter qu'ils ne partent à la concurrence.

Me Lebrun, avocat spécialisé en droit de la concurrence:
"Rien ne permet, à ce stade, d'établir la culpabilité de Belgacom. Toutefois, si tel devait être le cas, la société risquerait une lourde amende du Conseil de la concurrence. En effet, l'entreprise cumulerait plusieurs facteurs aggravants"
"Tout d'abord, il y aurait l'effet de récidive, puisque la société a déjà été condamnée par le Conseil. Ensuite, si Belgacom a commencé ces versements en 2000, année de libéralisation du marché de la téléphonie en Belgique, le Conseil de la concurrence en tiendrait compte, car ses amendes sont délivrées en fonction de l'impact des pratiques illégales sur les marchés"

vendredi 26 août 2011

Caliméflandre

Avocats.dsk

Les avocats US spécialisés dans les affaires criminelles bénéficient d'une grande latitude pour déterminer le montant de leurs honoraires. La seule limite est imposée par le code de conduite professionnelle du tribunal de New York : les montants pratiqués ne doivent pas être « excessifs » au regard du travail requis et de l'expérience de l'avocat. Le code précise néanmoins qu'il revient à l'avocat de juger du caractère « excessif » de ses honoraires.
Les règles de facturation font l'objet d'un accord entre l'avocat et le client au début de l'affaire. Est signé un « retainer agreement », une sorte d'avance de laquelle sera déduit le montant de la prestation. Il y a deux modes principaux de facturation : horaire et forfaitaire. Aux Etats-Unis, la tarification horaire est la plus usitée.


Lire aussi:
Un conseil n'engage à rien


"Les rapports sont accablants pour certains">

"DSK n'a pas l'intention de donner de l'argent", affirme son avocat

Benjamin Brafman, l'un des deux avocats de Dominique Strauss-Kahn, a affirmé dans un entretien à Aujourd'hui en France/Le Parisien mercredi, que son client n'avait nullement l'intention de donner de l'argent à Nafissatou Diallo.
"Il faut qu'une chose soit claire pour les Français : DSK n'a aucune intention et n'a jamais eu aucune intention de lui donner de l'argent", a-t-il déclaré.
Selon lui, "elle n'a pas subi de préjudice" et son client est "innocent". Benjamin Brafman a également estimé que la procédure engagée au civil va "s'effronder comme la procédure pénale".
"Si la parole de cette femme n'a pas été jugée crédible une fois, elle ne le sera pas une seconde fois", a-t-il ajouté.
L'abandon de toutes les charges met fin à la procédure pénale mais DSK n'en a cependant pas complètement fini avec la justice américaine: les avocats de Mme Diallo ont lancé début août une procédure civile devant un tribunal du Bronx pour obtenir des dommages et intérêts.
 

jeudi 25 août 2011

Gaddafi's battered compound

We will restore a stronger sense of morality and responsibility




Lire aussi:The moral decay of our society is as bad at the top as the bottom
Tottenham ablaze: the riots began early on Sunday (Photo: AP)

David Cameron, Ed Miliband and the entire British political class came together yesterday to denounce the rioters. They were of course right to say that the actions of these looters, arsonists and muggers were abhorrent and criminal, and that the police should be given more support.
But there was also something very phony and hypocritical about all the shock and outrage expressed in parliament. MPs spoke about the week’s dreadful events as if they were nothing to do with them.

I cannot accept that this is the case. Indeed, I believe that the criminality in our streets cannot be dissociated from the moral disintegration in the highest ranks of modern British society. The last two decades have seen a terrifying decline in standards among the British governing elite. It has become acceptable for our politicians to lie and to cheat. An almost universal culture of selfishness and greed has grown up.
It is not just the feral youth of Tottenham who have forgotten they have duties as well as rights. So have the feral rich of Chelsea and Kensington. A few years ago, my wife and I went to a dinner party in a large house in west London. A security guard prowled along the street outside, and there was much talk of the “north-south divide”, which I took literally for a while until I realised that my hosts were facetiously referring to the difference between those who lived north and south of Kensington High Street.
Most of the people in this very expensive street were every bit as deracinated and cut off from the rest of Britain as the young, unemployed men and women who have caused such terrible damage over the last few days. For them, the repellent Financial Times magazine How to Spend It is a bible. I’d guess that few of them bother to pay British tax if they can avoid it, and that fewer still feel the sense of obligation to society that only a few decades ago came naturally to the wealthy and better off.
Yet we celebrate people who live empty lives like this. A few weeks ago, I noticed an item in a newspaper saying that the business tycoon Sir Richard Branson was thinking of moving his headquarters to Switzerland. This move was represented as a potential blow to the Chancellor of the Exchequer, George Osborne, because it meant less tax revenue.
I couldn’t help thinking that in a sane and decent world such a move would be a blow to Sir Richard, not the Chancellor. People would note that a prominent and wealthy businessman was avoiding British tax and think less of him. Instead, he has a knighthood and is widely feted. The same is true of the brilliant retailer Sir Philip Green. Sir Philip’s businesses could never survive but for Britain’s famous social and political stability, our transport system to shift his goods and our schools to educate his workers.
Yet Sir Philip, who a few years ago sent an extraordinary £1 billion dividend offshore, seems to have little intention of paying for much of this. Why does nobody get angry or hold him culpable? I know that he employs expensive tax lawyers and that everything he does is legal, but he surely faces ethical and moral questions just as much as does a young thug who breaks into one of Sir Philip’s shops and steals from it?
Our politicians – standing sanctimoniously on their hind legs in the Commons yesterday – are just as bad. They have shown themselves prepared to ignore common decency and, in some cases, to break the law. David Cameron is happy to have some of the worst offenders in his Cabinet. Take the example of Francis Maude, who is charged with tackling public sector waste – which trade unions say is a euphemism for waging war on low‑paid workers. Yet Mr Maude made tens of thousands of pounds by breaching the spirit, though not the law, surrounding MPs’ allowances.
A great deal has been made over the past few days of the greed of the rioters for consumer goods, not least by Rotherham MP Denis MacShane who accurately remarked, “What the looters wanted was for a few minutes to enter the world of Sloane Street consumption.” This from a man who notoriously claimed £5,900 for eight laptops. Of course, as an MP he obtained these laptops legally through his expenses.
Yesterday, the veteran Labour MP Gerald Kaufman asked the Prime Minister to consider how these rioters can be “reclaimed” by society. Yes, this is indeed the same Gerald Kaufman who submitted a claim for three months’ expenses totalling £14,301.60, which included £8,865 for a Bang & Olufsen television.
Or take the Salford MP Hazel Blears, who has been loudly calling for draconian action against the looters. I find it very hard to make any kind of ethical distinction between Blears’s expense cheating and tax avoidance, and the straight robbery carried out by the looters.

The Prime Minister showed no sign that he understood that something stank about yesterday’s Commons debate. He spoke of morality, but only as something which applies to the very poor:
“We will restore a stronger sense of morality and responsibility – in every town, in every street and in every estate.” 
He appeared not to grasp that this should apply to the rich and powerful as well.
The tragic truth is that Mr Cameron is himself guilty of failing this test. It is scarcely six weeks since he jauntily turned up at the News International summer party, even though the media group was at the time subject to not one but two police investigations. Even more notoriously, he awarded a senior Downing Street job to the former News of the World editor Andy Coulson, even though he knew at the time that Coulson had resigned after criminal acts were committed under his editorship. The Prime Minister excused his wretched judgment by proclaiming that “everybody deserves a second chance”. It was very telling yesterday that he did not talk of second chances as he pledged exemplary punishment for the rioters and looters.
These double standards from Downing Street are symptomatic of widespread double standards at the very top of our society. It should be stressed that most people (including, I know, Telegraph readers) continue to believe in honesty, decency, hard work, and putting back into society at least as much as they take out.
But there are those who do not. Certainly, the so-called feral youth seem oblivious to decency and morality. But so are the venal rich and powerful – too many of our bankers, footballers, wealthy businessmen and politicians.
Of course, most of them are smart and wealthy enough to make sure that they obey the law. That cannot be said of the sad young men and women, without hope or aspiration, who have caused such mayhem and chaos over the past few days. But the rioters have this defence: they are just following the example set by senior and respected figures in society. Let’s bear in mind that many of the youths in our inner cities have never been trained in decent values. All they have ever known is barbarism. Our politicians and bankers, in sharp contrast, tend to have been to good schools and universities and to have been given every opportunity in life.
Something has gone horribly wrong in Britain. If we are ever to confront the problems which have been exposed in the past week, it is essential to bear in mind that they do not only exist in inner-city housing estates.
The culture of greed and impunity we are witnessing on our TV screens stretches right up into corporate boardrooms and the Cabinet. It embraces the police and large parts of our media. It is not just its damaged youth, but Britain itself that needs a moral reformation.

Lire aussi:
Muslims tackle looters and bigots
There is a lively debate taking place in the UK media between left and right wing commentators as to the causes of the English riots, in which hundreds of shops and businesses have been looted. However, both sides agree that the looting has been inexcusable. I hope both sides will also agree with me that Muslims have played an important role in helping to tackle the looting and preserve public safety. This would be an especially important acknowledgment if it came from those Islamophobic commentators who consistently denigrate Muslims. "When accused of terrorism we are Muslims, when killed by looters, we become Asian", a Muslim student explained to me. He was commenting on the media reportingof the death of three young Muslims in Birmingham on Tuesday night. Like many other Muslims, they were bravely defending shops and communities as rioters went on a violent rampage of looting. In recent days Muslim Londoners, Muslims from Birmingham, and Muslims in towns and cities around England have been at the forefront of protecting small businesses and vulnerable communities from looting. Having worked closely with Muslim Londoners, first as a police officer and more recently as a researcher, for the last ten years this commendable bravery comes as no surprise to me. But their example of outstanding civic duty in support of neighbours is worth highlighting - especially when sections of the UK media are so quick to print negative headlines about Muslims on the flimsiest of pretexts.
Muslims tackle looters and bigots 

En Angleterre, "en tant que société, nous avons échoué"

Une semaine après le début des émeutes, l'Angleterre essaie toujours de comprendre les raisons qui ont poussé des centaines de jeunes, issus de toutes les communautés, à sortir dans les rues, à casser et piller les magasins. Pour leJDD.fr, Chris Allen, sociologue à l'Université de Birmingham et auteur en 2010 du très remarqué Islamophobia, analyse la situation. L'universitaire insiste notamment sur l'origine sociale de ces émeutes.

Comment qualifier ce mouvement?
Nous avons une tradition historique en Grande-Bretagne des mouvements sociaux. Mais cette fois-ci, ce qui est assez unique, c'est qu'il s'agit d'un phénomène multiculturel. Parmi les pilleurs, il y avait des noirs, des Indiens, des Pakistanais, des blancs. Ils reflétaient vraiment la jeunesse anglaise.
Quelles sont leur motivation?
En tant que groupe, ces individus ne sont pas politiquement mobilisés. Ils n'ont pas d'agenda politique. Ils veulent défier l'autorité de la police. Ce sont des émeutes de la consommation. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas une analyse politique de ce mouvement à faire, car ces émeutes reflètent ce qu'il se passe dans la société.
Peut-on parler de conflit social?
Il y a trente ans, Margaret Thatcher décrétait la fin de la société. Depuis, on s'est concentré sur l'individu. Mais pendant ce temps-là, le fossé entre les riches et les pauvres n'a cessé d'augmenter. Nous avons aujourd'hui toute une génération sans espoir, touchée par le chômage et l'absence d'éducation. Ces jeunes pensent qu'ils n'ont pas de place, pas de rôle dans la société britannique. En tant que société, nous avons échoué. Nous sommes très forts pour dire que les gens qui vivent dans ces quartiers sont des paresseux irresponsables qui vivent sur le dos du système. Nous nous sommes contentés de mettre la poussière sous le tapis. Mais elle est toujours là. Quand les choses vont bien, il est très facile pour nous collectivement d'ignorer ce qu'il se passe. Mais quand les choses vont mal, qu'on connait la récession et le chômage, qu'on met en place de sévères coupes budgétaires dans les services sociaux, on réalise à quel point nous sommes confrontés à un sérieux problème.
«En Grande-Bretagne, la question des classes sociales est devenue taboue.»Selon David Cameron, le multiculturalisme à l'anglaise a échoué, en encourageant chaque communauté à vivre séparée les unes des autres et en effaçant le sentiment d'identité nationale. Qu'en pensez-vous?
Ces émeutes prouvent exactement le contraire! Toutes les communautés se sont retrouvées ensemble dans la rue. Si vous vous baladez dans Birmingham, vous voyez que toutes les communautés travaillent et vivent ensemble. Nous sommes totalement multiculturels. En revanche, ce n'est pas la notion même de multiculturalisme qu'il faut questionner mais la manière dont les politiques l'ont géré. Ils se sont concentrés sur les communautés minoritaires au détriment de la communauté majoritaire. Or, le multiculturalisme, c'est respecter les différences sans faire de différence. De fait, la communauté blanche a l'impression d'avoir été délaissée.
 

mercredi 24 août 2011

"L'Ukraine n'est pas un bordel!"

Ukraine: les amazones de Kiev 




Voir aussi:
"Greg, on t'attend!"

Ukraine: les amazones de Kiev
Affiche de Femen

"Soulagé"

#DSK se déclare "soulagé" ...  mais c'est "qu'est-ce qu'on dit" depuis le début ... il est blanc comme sperme ...

Relation sexuelle entre DSK et Diallo , AFP,

Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo ont bien eu une relation sexuelle, probablement "non consentie", mais les mensonges "accablants" proférés par la femme de chambre rendent la poursuite de la procédure impossible, a affirmé aujourd'hui le procureur de Manhattan Cyrus Vance.

Bien que non concluantes, les preuves réunies au cours de l'enquête "correspondent à une relation sexuelle non-consentie", a indiqué le bureau du procureur, qui a demandé aujourd'hui au juge chargé de l'affaire d'abandonner les poursuites contre l'ancien patron du FMI.





Lire aussi:
Un "cauchemar"
Dominique Strauss-Kahn a dit mardi avoir "hâte" de rentrer en France après l'épreuve "terrible" et "injuste" qu'il dit avoir subie avec les poursuites pénales aux Etats-Unis pour crimes sexuels.
"J'ai hâte de rentrer dans mon pays mais j'ai encore quelques petites choses à faire avant de pouvoir partir et je m'exprimerai plus longuement quand je serai de retour en France", a déclaré à la presse l'ancien patron du Fonds monétaire international en regagnant son domicile du sud de Manhattan quelques minutes après avoir bénéficié d'un non-lieu.
"C'est la fin d'une épreuve terrible et injuste. Je suis soulagé pour ma femme, mes enfants, mes amis, tous ceux qui m'ont soutenu pendant cette période en m'envoyant aussi des lettres et des emails. Il faut qu'ils sachent que leur soutien a été très important", a déclaré Dominique Strauss-Kahn.
"Ces derniers mois ont été un cauchemar pour ma famille et moi. Je remercie tous les amis en France et aux Etats-Unis qui ont cru en mon innocence, et les milliers de personnes qui nous ont apporté leur soutien, personnellement ou par écrit. Je suis particulièrement reconnaissant envers ma femme et ma famille qui ont traversé cette épreuve à mes côtés".
"Nous souhaitons également exprimer notre reconnaissance au juge Obus et à son équipe, et plus particulièrement à toutes les personnes travaillant dans ce tribunal qui ont fait tant d'efforts pour nous protéger ma femme et moi à chaque fois que nous sommes venus ici".
L'avocat de DSK évoque un éventuel "comportement déplacé"
L'avocat de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman, a déclaré à l'issue de l'audience : "Ce n'était pas une relation forcée. On peut peut-être avoir un comportement déplacé mais c'est différent d'un crime et cette affaire a été traitée comme s'il s'agissait d'un crime".


Pourquoi "l'affaire DSK" est classée
Pour le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, les zones d'ombre étaient trop nombreuses pour qu'il puisse poursuivre la procédure.

DECRYPTAGE - Le procureur Cyrus Vance avait perdu toute confiance envers les déclarations de Nafissatou Diallo.
L'audience de mardi après-midi s'annonçait cruciale. Mais le procureur de Manhattan avait pris de l’avance, dès lundi soir, en demandant au juge d'abandonner toutes les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn .
Ce dernier, inculpé de sept chefs d'accusation, dont tentative de viol, agression sexuelle et séquestration, est sorti libre du tribunal mardi. L'issue était prévisible, puisque le procureur Cyrus Vance doutait de la "crédibilité" de la femme de chambre du Sofitel en raison de ses déclarations mensongères.
Des doutes nés de trois "versions contradictoires"Le procureur de Manhattan s'était dit persuadé que Nafissatou Diallo a menti de manière répétée aux enquêteurs durant l'instruction, dénonçant notamment ses trois "versions contradictoires" sur ce qui s'est passé après sa rencontre avec DSK. Elle avait d’abord déclaré s’être enfuie vers le hall de l’hôtel, puis avait affirmé s’être réfugiée dans une autre chambre pour reprendre rapidement son travail et, dans une troisième version, elle avait dit être partie dans une autre chambre pour récupérer des affaires.
"Elle a menti aux enquêteurs sur tellement d'autres choses, qu'on ne peut tout simplement plus lui accorder de crédit", précisait Cyrus Vance lundi dans un document de 25 pages . Nafissatou Diallo aurait menti "dans presque tous les entretiens avec les procureurs, en dépit des invitations à dire la vérité", fustigeait Cyrus Vance, avant d’ajouter que ses mensonges avaient "sérieusement entamé sa crédibilité de témoin dans cette affaire". 

Le sourire de DSK, ou l’AFP au service de l’illustration



Peut-on faire dire n’importe quoi à une couverture? Selon certains journalistes, les tentatives de décryptage des messages visuels seraient des exercices vains. Comme chacun sait, les photographies ne font que refléter en toute transparence la vision de l’actualité.
Un raccourci en images du traitement visuel de l’affaire DSK depuis le 14 mai procure un sentiment différent (ci-dessus). On pourrait étendre le corpus sans modifier l’impression que le choix des images correspond toujours de manière précise – et parfois subtile – aux options éditoriales et aux choix de récit.
Celui de montrer un DSK souriant après l’annonce de l’abandon des poursuites par le district attorney, comme le fait La Montagne dans son édition d’aujourd’hui (ci-dessus à droite, cliquer pour une vue agrandie), fournit un bon exemple des manipulations de l’image. Car la photo où l’on voit l’ex-directeur du FMI sortir l’air réjoui d’une voiture est vieille de plus d’un mois et demi: elle a été réalisée le 6 juillet dernier, peu après que le juge ait décidé sa libération sur parole.

mardi 23 août 2011

Lift


Financement des partis.be politiques

Le Greco a été créé en 1999 par le Conseil de l'Europe afin de veiller au respect des normes anticorruption de l'organisation par ses 47 Etats membres et par les Etats-Unis.
Il procède à des évaluations par pays et émet des recommandations mais il n'a pas vocation à dresser des listes noires.

Le Groupe d'Etats contre la Corruption du Conseil de l'Europe, basé à Strasbourg :
"La Belgique a mis en oeuvre de manière "globalement insuffisante" les recommandations formulées par l'agence anti-corruption du Conseil de l'Europe sur l'incrimination de la corruption et la transparence du financement des partis politiques"
"S'agissant du financement des partis politiques, une seule recommandation -sur onze- a été mise en oeuvre de façon satisfaisante .... "

Il a dès lors décidé d'appliquer l'article concernant les membres ne respectant pas les recommandations contenues dans le rapport d'évaluation mutuelle et a demandé au chef de la délégation belge de lui soumettre un rapport sur l'état d'avancement de la mise en oeuvre des recommandations qui n'ont pas été suivies d'effet "dès que possible mais au plus tard pour le 30 novembre 2011".

Le pacte de non-agression germano-soviétique

Extrait Wikipedia
Au printemps 1939, Hitler revendique l’annexion de la Ville libre de Dantzig. En mars, l’Allemagne a déjà annexé la ville de Memel, possession de la Lituanie. Ensuite, Hitler revendique directement le corridor de Dantzig, territoire polonais perdu par l’Allemagne avec le traité de Versailles en 1919. Cette région donne à la Pologne un accès à la mer Baltique et sépare la Prusse-Orientale du reste du Reich.

Le 23 août 1939, Ribbentrop et Viatcheslav Molotov, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne et l’Union soviétique signent un pacte de non-agression. Ce pacte est un nouveau revers pour la diplomatie française. En mai 1935, le gouvernement de Pierre Laval avait signé avec l’URSS un traité d’assistance mutuelle, ce qui eut pour conséquence de refroidir les relations de la France avec la Pologne, mais aussi avec les Tories au pouvoir à Londres. Avec le pacte de non-agression germano-soviétique, la France ne peut plus compter sur l’URSS pour menacer une Allemagne expansionniste. En outre, la Pologne est prise en tenaille. L’Allemagne et l’URSS ont convenu d’un partage des pays situés entre elles : Pologne occidentale pour la première, Pologne orientale (Polésie, Volhynie, Galicie orientale) et Pays baltes pour la seconde.

Le 30 août 1939, Hitler lance un ultimatum pour la restitution du corridor de Dantzig. La Pologne refuse. Cette fois-ci, la France et le Royaume-Uni sont décidés à soutenir le pays agressé. C’est le début de la Seconde Guerre mondiale.


Lire aussi:
23 août 1939 : signature du Pacte germano-soviétique

Lénine, avant la révolution de 1917, pendant la révolution et après, se sentait comptable devant les travailleurs allemands. Parce qu’il était internationaliste. Parce que la classe ouvrière était sa classe et parce qu’il se posait le problème d’une politique pour tous les travailleurs du monde, une seule et même politique.
Staline en cela aussi était l’antithèse de Lénine. Les travailleurs allemands ne comptaient pas pour lui, n’existaient pas. Il n’allait mettre à son compte et à sa gloire que les cadavres des soldats allemands.
Certes, on ne pouvait pas attendre de Staline qu’il mène une politique révolutionnaire. On ne pouvait pas attendre de la bureaucratie stalinienne, qui avait exprimé et imposé la réaction en URSS, après le recul de la révolution mondiale ; qui avait déjà joué un rôle contre-révolutionnaire en Allemagne, en Espagne et en France, qu’elle brandisse le drapeau et le programme de l’internationalisme. Evidemment non.
Mais l’histoire n’est pas écrite d’avance. Et on ne pouvait pas savoir jusqu’où irait l’entreprise de démolition de Staline et Cie, ni comment.
L’impérialisme non plus ne le savait pas. C’était bien son problème, car il craignait l’URSS, même celle de Staline.

lundi 22 août 2011

Kadhafi et la France: 40 ans d'amour #oupas



Si problème avec la vidéo ... lien Libé

Etudiants et CPAS : fortes disparités

En Wallonie, quasiment 1/3 des bénéficiaires du DIS ont moins de 25 ans.
Mais la proportion de ces jeunes remis aux études varie très fort d’une commune à l’autre, indique l’IDD.

Depuis la loi de 2002 sur le droit à l’intégration sociale, les étudiants peuvent bénéficier du revenu d’intégration sociale. Depuis, le nombre de jeunes bénéficiaires du DIS a augmenté près de 5 fois plus vite que les autres tranches d’âge : +26% pour les 18-24 ans, +6% pour les 24-64 ans. En 2007-2008, 4% des jeunes de 18 à 24 ans étaient au CPAS, soit un jeune sur 25.
Cette augmentation peut être la conséquence de l’amélioration de l’accès pour les jeunes à l’aide du CPAS, depuis la loi de 2002. Elle peut être aussi une indication de la précarisation croissante des jeunes (éclatement de la cellule familiale, paupérisation des parents), observée dans d’autres pays.
Les études sont la formule la plus utilisée en matière d’insertion des jeunes. Près de 40% des jeunes bénéficiaires sont remis aux études, contre 6% remis au travail. Mais la proportion de jeunes remis aux études varie fortement (de 0 à 70%) selon les communes. Dans les 9 plus grandes communes wallonnes, les taux varient de 22% à Charleroi, à 53% à La Louvière.
Les CPAS ont en effet une large marge d’appréciation en matière de financement ou non des études pour les bénéficiaires du DIS. Pour l’IDD, la proportion dépend surtout de la politique communale, favorable ou non à la remise aux études des jeunes.


Lire aussi :
Jeunes et CPAS en Wallonie sur le site de l’IDD.

samedi 20 août 2011

#riots.be

Le 9 août, Alain Destexhe  affirmait dans « La Capitale » que
  • le chômage des jeunes bruxellois
  • « l’immigration non maîtrisée depuis quinze ans » 
  • et la « forte pression démographique »
pourraient entraîner à Bruxelles des émeutes comparables à celles qui ont secoué le Royaume-Uni.

Picqué :
"Nous vivons sur un chaudron. Des émeutes sont toujours possibles"

"l'Europe occidentale a ouvert ses frontières à des flux migratoires par souci de flexibilité de marché du travail, sans mener les politiques d'accompagnement nécessaires sur le plan de l'éducation."
"on ferait mieux d'investir dans les politiques sociales, éducatives ou sécuritaires… "
 - mais il fait quoi au pouvoir ?

 #check #riots.be

Mon parallélisme entre riots.uk et bxl.be, c'est :

-1 enseignement/éduction déficients , pas adaptés aux populations ./. besoins/nombre

-2 population allochtone majoritairement laissée pour compte : combien % diplomés, juste du secondaire ?

-3 accueil insensé d'un flux migratoire concentré, laissé pour compte, non intégré/able au sens social et/ou économique

-4 Création par "abandon/ommission" de ghettos ethniques qui deviennent des zones de non-droit avec gangs

-5 Justice déficiente

Voici les paramètres principaux qui font que de nouveaux #riots.be sont possibles

vendredi 19 août 2011

Columbo - La dernière enquête.

"Ma faaaaam' ...

Agents agressifs

L' #IGS a reçu l'an dernier 373 plaintes contre "des agents agressifs". Une hausse de 8% -

Combien sont réellement justifiées ?


Lire aussi:
Grande-Bretagne : police, Twitter, prison


Un bus de la police affichant des photos de pillards présumés circule dans les rues de Manchester, le 12 août.
Un bus de la police affichant des photos de pillards présumés circule dans les rues de Manchester, le 12 août.


 "C'est une question de bon sens. Si les émeutes et la peur se propagent sur Facebook et Twitter, fermons-les pendant une heure ou deux, puis remettons-les en ligne. Ce ne sera pas la fin du monde." Alors que les organisations de défense des droits de l'homme, comme Reporters sans frontières, ont vivement réagi aux annonces du premier ministre David Cameron qui souhait "priver les émeutiers" de réseaux sociaux, d'autres députés britannique, comme la conservatrice Louise Mensch, sont montés au créneau pour défendre la proposition.

L’URSS après le putsch du 19 août 1991 ...

Extrait de Lutte Ouvrière (de sept 91) :

Le putsch du 19 août et surtout son échec ont donné un coup d’accélérateur à la situation politique en URSS.
Les putschistes, représentants de ceux que l’on appelle les « conservateurs » et presque tous membres du gouvernement récemment mis en place par Gorbatchev, n’ont pas eu le soutien qu’ils espéraient des hautes sphères de l’armée et du KGB.
L’armée et la police, ces deux appareils constitutifs de tout État n’étaient déjà plus ni assez homogènes - les circonstances de l’échec du putsch l’ont prouvé - ni des appareils obéissant à un seul centre d’autorité.
Aussi bien l’état-major de l’armée que celui du KGB avaient plusieurs pôles de légitimité, entre lesquels ils étaient divisés, et auxquels ils pouvaient se référer. D’une part les putschistes avec le chef du gouvernement et les ministres de la Guerre, du KGB, de la Police, et d’autre part les autorités de la République de Russie situées à Moscou, capitale à la fois de l’Union Soviétique et de la République Russe, autorités incarnées par Eltsine, lequel pouvait se réclamer, ce qu’il n’a pas manqué de faire, de la légitimité de Gorbatchev, assigné à résidence. On pourrait y ajouter d’autres facteurs de division contradictoires qui sont les autorités locales des différentes autres Républiques.

jeudi 18 août 2011

Un "réquisitoire introductif"

Le parquet général de la Cour de cassation a signé le "réquisitoire introductif", formalité indispensable pour le lancement concret de la procédure décidée le 4 août.
Trois juges indépendants de la Cour de justice de la République vont désormais commencer leur travail, qui pourrait déboucher à terme sur une mise en examen de la directrice générale du FMI.

La Cour de justice de la République a donc ouvert une enquête sur Christine Lagarde dans l’affaire Tapie, Elle estime (révèle Mediapart) que :
l’ex-ministre s’est impliquée "personnellement" dans un processus comportant "de nombreuses anomalies et irrégularités" 
Selon Mediapart, qui publie sur son site,  
"le processus qui a conduit (...) à la condamnation du CDR" - le Consortium de Réalisation, structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais - "au paiement de sommes élevées à la charge des finances publiques comporte de nombreuses anomalies et irrégularités".
La directrice générale du FMI, alors ministre de l’Economie, "paraît avoir personnellement concouru aux faits, notamment en donnant des instructions de vote" aux membres de l’établissement public qui gère le soutien financier de l’Etat au CDR.

mercredi 17 août 2011

Le corps de Rudolf Hess a été exhumé et sera incinéré

Rudolf Hess avait été condamné à perpétuité avant de se suicider ... après 46 ans de détention.
La tombe du bras droit d'Hitler a été détruite




Les restes de l'ancien bras droit d'Adolf Hitler Rudolf Hess ont été exhumés et sa tombe détruite, rapporte jeudi 21 juillet le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
La paroisse protestante de Wunsiedel, une commune bavaroise de moins de 10.000 habitants proche de la frontière tchèque, a décidé de ne pas renouveler la concession familiale où reposait l'ancien responsable nazi. Ce pour prévenir les rassemblements néo-nazis à l'anniversaire de son suicide qui avait eu lieu le 17 août 1987.
Les héritiers de Hess ont décidé que ses restes seraient incinérés et ses cendres dispersées en mer, selon la même source.


Lire aussi:
Braunau am Inn

Le conseil municipal de Braunau, ville autrichienne natale d'Adolf Hitler, a voté le jeudi 7 juillet 2011 au soir à l'unanimité le retrait du titre de citoyen d'honneur au dirigeant nazi, objet d'une polémique il y a quelques semaines.
Peu après le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne nazie, la ville de Ranshofen, plus tard intégrée à la commune de Braunau, avait décerné le titre de citoyen d'honneur au Führer le 4 avril 1938


 'Swedish shipments to Nazis may have been ransom for captured Swedes'
1944 SKF telegram to Budapest; Jacob Wallenberg
A new review of document collections in the Swedish National Archives (Riksarkivet) shows that the arrest of the seven "Warsaw Swedes" by the Gestapo in Poland in 1942 not only seriously jeopardized the men's lives but posed an existential threat to Swedish Match companies and other Swedish businesses throughout Eastern Europe.
The men's release two years later was apparently secured not only through painstaking negotiations but payment of some type of compensation to Nazi Germany that included war materials.
The new information also casts Sweden's wartime deliveries of ball bearings to Berlin in a new light.
After Germany invaded Poland in 1939, a group of Swedish businessmen from Swedish Match (STAB), LM Ericsson and ASEA joined the Polish underground and became its vital link to the Polish-government-in exile in London.

mardi 16 août 2011

Loi anti-tabac? “ Connais pas! ”


"L'injustice massive de la crise"



Conclusion fausse de et par Laurent Joffrin : " faute d'avoir séparé les activités purement spéculatives des banques de leur fonction de distribution du crédit, les économies des épargnants sont de nouveau menacées"

"L'injustice massive de la crise" par Laurent Joffrin
Il y a quelque chose d'accablant dans la manière dont évolue la crise qui secoue les bourses mondiales et qui nous rapproche d'une récession majeure : cet effondrement a été prévu, annoncé, prédit à son de trompe, les remèdes pour l'éviter ont été énumérés jusqu'à l'obsession. Rien n'y a fait. L'aveuglement idéologique allié à l'avidité sans frein des possédants produit les mêmes effets qu'en 2008 et nous fait maintenant courir le risque d'une catastrophe.


Après 2008, il était clair qu'il fallait
- réformer en profondeur la finance mondiale pour en atténuer la volatilité,
- rééquilibrer la distribution des revenus pour assurer une croissance plus régulière et plus solide, fondée non sur le crédit mais sur le pouvoir d'achat préservé des classes moyennes et populaires
- revoir enfin les systèmes fiscaux pour taxer plus les classes riches, de manière à assurer aux Etats un revenu qui leur permette de faire face à leurs engagements.
Or ces réformes de justice et de bon sens ont été combattues avec succès par la coalition perverse des maîtres de la finance, qui sont aussi des maîtres en lobbying, et de la droite républicaine aux Etats-Unis, regroupée dans un mouvement d'illuminés appelé "Tea Party".







Argentine: Cristina Kirchner pour un 2e mandat ?

Lundi 15/08/2011, Cristina Kirchner a dominé les élections primaires  en récoltant plus de 50% des voix, se trouve dans une position idéale pour remporter la présidentielle du 23 octobre.
Après le dépouillement de l'ensemble des suffrages, Mme Kirchner, avec 50,07% des voix, soit quelque 10 millions de voix, devance largement le candidat social-démocrate Ricardo Alfonsin (12,17%) et l'ex-président péroniste (2002-2003) Eduardo Duhalde (12,16%), séparés par seulement quelque 3.000 voix. Hermes Binner, gouverneur socialiste de la province de Santa Fe (3e bassin de population du pays) arrive en quatrième position avec 10,26% des suffrages.

La présidente argentine Cristina Kirchner a vu dans cette victoire "la reconnaissance d'une gestion"

lundi 15 août 2011

11 700 vols à l'étalage

Alors que les émeutes londoniennes sont encore fraiches dans les mémoires, les vols à l'étalage en baisse pour la première fois depuis cinq ans en Belgique ....

Les chiffres concernent les six premiers mois de 2011 : durant cette période, 11 700 vols à l'étalage ont été recensés; une diminution de 5% par rapport à 2010.


Lire aussi:
The UK riots: the psychology of looting
, by
The shocking acts of looting may not be political, but they nevertheless say something about the beaten-down lives of the rioters

dimanche 14 août 2011

Haka :New Zealand All Blacks Rugby



#Faust : l'air des bijoux

Sandra Torres.exit

Lundi 8 août, la Cour constitutionnelle du Guatemala a définitivement rejeté la candidature de l´ex-épouse du chef de l´État à la présidentielle du 11 septembre.
Sandra Torres avait divorcé pour pouvoir se présenter.
Faute de candidat, le parti social-démocrate de l’actuel président ne pourra participer à l’élection suprême ...


Lire aussi:
La "famine verte" s'étend aux zones agricoles fertiles
du

Guatemala : 6 060 ans de prison pour les auteurs d'un massacre durant la guerre civile
Quatre anciens militaires accusés du massacre de 201 paysans entre le 6 et le 8 décembre 1982 ont été condamnés, mardi 2 août, à six mille soixante années de prison chacun. C'est la première fois que d'anciens militaires guatémaltèques sont condamnés pour un massacre commis durant la guerre civile (1960-1996).
Reconnus comme étant les auteurs du massacre, les prévenus – parmi lesquels deux "kaibiles", des membres d'une unité d'élite de l'armée – ont écopé de trente ans de prison incompressibles par paysan assassiné, soit un total de six mille trente années d'internement, selon les attendus du procès. A cette peine, se sont ajoutées trente autres années de prison pour chacun des prévenus jugés coupables de "crimes contre l'humanité" et d'"atteinte à la sécurité de l'Etat".

 

samedi 13 août 2011

Une ville divisée

Il y a 50 ans : la construction du Mur de Berlin
Walter Ulbricht, l'homme fort de RDA, quelques semaines seulement avant la construction du Mur, le 13 août 1961:
"Personne n'a l'intention de constuire un mur".


C'est la surprise générale en cette nuit du 12 au 13 août 1961 : près de 15 000 membres des forces armées de RDA, la République démocratique allemande, bloquent les rues et les voies ferrées qui mènent à Berlin-Ouest. Des troupes soviétiques se tiennent prêtes au combat et se massent aux postes frontières des Alliés ...


Steven Vanackere :
"L'élargissement de Bruxelles? C'est intéressant pour les congrès et les livres scientifiques. Sur le plan des négociations, c'est ridicule. Et ce n'est pas sérieux"

Lire aussi:
Dutroux: un souvenir toujours douloureux 15 ans plus tard
Malgré les années qui passent, l’affaire Dutroux reste ancrée dans les mémoires. Le 13 août 1996, celui qui va devenir "le monstre" et ses acolytes sont arrêtés. La Belgique vit alors une des pages les plus sombres de son histoire. Chaque jour, on découvre les détails sordides de cette affaire. Un souvenir très douloureux pour Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie.

Mariage.pub.lg

:
"C'est une demande des deux jeunes Liégeois qui sont dans l'émission (..) Ils sont tombés amoureux et ont demandé que je les marie.
Il s'agit d'un mariage “ express ” pour les deux Liégeois, qui se sont rencontrés dans la Maison des Secrets et qui ne sortent donc ensemble que depuis sept semaines..."

"On me dit que cette émission est regardée par 12 millions de téléspectateurs. Cela fera une belle publicité gratuite pour la Ville de Liège, non?"
Indice : C'est un "people liègeois" parti à Bali ...
Réponses proposées :  
un plouc qui sert de maïeur dans la Cite Ardente? #kiadi
- !!




Lire aussi:
Willy Demeyer fait rire la Meuse

Hier matin, le bourgmestre socialiste de la Ville de Liège Willy Demeyer était l’invité de Arnaud Ruyssen à Matin Première (Ecouter l’interview). Il a, entre autres, été interrogé sur les parallélismes qu’on pouvait faire entre ce qui se passe dans les villes anglaises et dans nos bonnes villes belges.
Comme cela été le cas pour quelques autres twittos, j’avoue avoir trouvé la performance de l’édile socialiste plus que moyenne : il enfonçait des portes ouvertes, mélangeant l’Angleterre, les indignés, Liège et les pays où s’est levé le Printemps arabe, voire “arable” pour lui. Comme d’autres, je ne me suis pas privé de dire ce que j’en pensais sur Twitter : “Merveilleux passage que celui de Willy Demeyer sur #LaPremiere !!! Magnifique florilège d’âneries pas chères”. Je m’étonnais aussi qu’un bourgmestre belge semble, selon ses dires, avoir la solution à la crise anglaise mais d’autres ont relevé de nombreuses contradictions, une définition particulière de ce qu’est une guerre civile et d’autres choses encore. Tous ces tweets vous pouvez les trouver dans un article de la Meuse, édition liégeoise du quotidien Sudpresse, appartenant au Groupe Rossel.

Incendie et périmètre de sécurité ...

Philippe Moureaux , le 24/06/2011
"Je suis extrêmement fier de la diversité qui existe dans ma commune !
L’avenir de Bruxelles et de l’Europe est dans la cohabitation, qu’on le veuille ou non. Et ma commune en est un laboratoire qui dérange.
Et bien je continuerai à déranger, sachez-le !"
Le dimanche 7/08/2011 en fin d 'après-midi, un important a incendie avait partiellement ravagé la boulangerie industrielle "La Wetterenoise", située à Molenbeek-Saint-Jean, en région bruxelloise.
Les pompiers, dépêchés en nombre sur place, n'ont recensé aucun blessé.
L'origine du sinistre est encore inconnue, mais ...

Johan Berckmans,commissaire  :
"L'événement a donné lieu à quelques violences entre des jeunes du quartier et la police envoyée sur les lieux, notamment pour établir un périmètre de sécurité autour du de l'édifice en flammes. Les agents ont essuyé quelques jets de pierre à leur arrivée, mais ceux-ci ont pu reprendre contrôle de la situation assez rapidement"
Philippe Moureaux :
"C'est malheureusement devenu coutumier dans plusieurs communes bruxelloises lors de l'intervention des pompiers"
Salvatore Mulas, directeur de l’Asbl Oranger :
 "Je pense que c’est une série d’événements qui se reproduisent de manière un peu cyclique, et ici, tout ce qui porte un uniforme est associé symboliquement à l’autorité et est parfois pris à parti par des jeunes qui expriment, maladroitement bien sûr, leur mal de vivre" Le profil de ces jeunes: ils ont entre 16 et 26 ans, sont déscolarisés, sans emploi, déconnectés de la réalité, et surtout, vivent un profond malaise. "On est face, dans nos quartiers, à un malaise social permanent. L’emploi, c’est un statut social, c’est l’accès au logement, c’est l’accès aux loisirs, c’est de tout ça que ces jeunes sont exclus de manière permanente"
Quel avenir pour ces jeunes?

Salvatore Mulas :

"Je suis très pessimiste, car je ne vois pas très bien, si ce n’est en mettant en place des structures de rescolarisation d’un grand nombre de jeunes, comment on va arriver à les tirer vers le haut et à leur permettre d’avoir accès à des emplois du secteur tertiaire de très haute qualification"

Lire aussi:
Les pompiers de New York accusés de racisme

Les pompiers de New York, véritable institution chère au coeur habitants de la ville, voient leur image ternie par des accusations de racisme portées à leur encontre lors d'un procès qui s'est ouvert cette semaine.
Déboulant dans les rues engorgées de monde de la Grosse Pomme à bord de leurs camions rouges clignotants et tonitruants, les pompiers sont plus qu'une icône à Manhattan.
Ils sont de véritables héros admirés pour leur professionnalisme et leur dévouement, en particulier depuis les attentats du 11 septembre 2001 au cours desquels 343 d'entre eux ont perdu la vie.
Mais leur réputation est mise à mal depuis l'ouverture cette semaine d'un procès portant sur de présumées pratiques racistes, devant un tribunal fédéral de Brooklyn, un quartier du sud-est de la ville.
Un groupe de pompiers noirs baptisé "Vulcan Society" a ainsi porté plainte pour dénoncer le parti pris systématique en faveur des blancs et demander au juge Nicholas Garaufis de changer la donne.
Pour Paul Washington, le capitaine qui a lancé cette bataille judiciaire, les pompiers de New York sont dans la même situation que la police de la ville il y a quelques années et il y a "de fortes chances que ce procès soit historique".


Examen d'entrée faussés ?
Face à l'état-major des pompiers qui nie toute pratique raciste, les plaignants avancent des chiffres montrant que, dans cette ville multiculturelle où 25% de la population est noire et 27% hispanique, les soldats du feu ne comptent que 3,4% de Noirs et 6,7% d'Hispaniques.
Il suffit de jeter un coup d'oeil aux camions déferlant dans la ville pour constater que les visages de ces héros restent en grande majorité blancs.
Le juge Garaufis a statué l'an dernier que les examens d'entrée pour rejoindre les pompiers étaient faussés au profit des candidats blancs.
Mais les chefs des pompiers assurent que des changements sont en cours et qu'une campagne de communication visant les minorités a lieu cet été en vue des examens d'embauche de janvier prochain.
Témoignant en ouverture du procès mardi, la responsable adjointe chargée du recrutement et de la diversité, Michele Maglione, a expliqué qu'un nombre record de personnes issues des minorités pourraient passer l'examen, organisé tous les quatre ans.
Des clips faisant la promotion du métier sont ainsi diffusés sur les radios préférées des Noirs et des Hispaniques tandis que des recruteurs se rendent tous les jours dans les quartiers plus défavorisés, à l'extérieur de Manhattan, armés de prospectus.
D'après Michele Maglione, les personnes intéressées par l'examen d'entrée comptent à ce stade 63% de Blancs, 20,7% d'Hispaniques, 12,9% de Noirs et 2,9% d'Asiatiques. En 2007, ces chiffres étaient respectivement de 73,1%, 15,2%, 8,3% et 2,3%.
"Nous faisons tout ce que nous pouvons", a-t-elle assuré devant le juge.