jeudi 29 décembre 2011

Maaarre des parvenus.carolo

Le parquet de Charleroi demande le renvoi en correctionnelle de l'échevine carolo Latifa Gahouchi, en charge de l'enseignement mais également des centres récréatifs aérés.

On reprocherait à l'échevine:

- des déclarations inexactes quant au nombre d'enfants fréquentant les plaines de jeux, en vue de l'obtention de subsides supplémentaires de l'ONE.
- Une autre prévention concernerait la légalisation d'une somme de 15.000 euros d'origine douteuse.

D'autres fonctionnaires communaux sont concernés, d'autres personnes pourraient être impliquées.

mercredi 28 décembre 2011

Visart de Bocarmé chez Milquet

L’arrivée prochaine du procureur général de Liège Cédric Visart de Bocarmé au cabinet de la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (cdH) s’est faite en contradiction avec une recommandation du Conseil supérieur de la Justice  dans un rapport sur l’enquête dans l’affaire Fortis.
Le CSJ en appelle à une modification du code judiciaire pour interdire le détachement de membres du ministère public auprès de “ cellules stratégiques ” des cabinets ministériels ou de départements ministériels autres que ceux de la Justice.
Deux propositions de loi, déposées à la Chambre et au Sénat, reprennent cette recommandation.

: La ministre de l'Intérieur souligne "avoir eu l'autorisation de" la ministre de la Justice

Lire aussi:
Cédric Visart de Bocarmé se serait rendu coupable de favoritisme -
13 Mai 2009
A l'époque où il était encore procureur du Roi de Namur, l'actuel procureur général de Liège aurait accordé un traitement de faveur dans un dossier de faux et détournement au père de l'une de ses substituts, selon le Conseil supérieur de la Justice.
Le Conseil supérieur de la Justice (CSJ) vient de rendre un avis cinglant contre le procureur général de Liège, Cédric Visart de Bocarmé. L'avis porte sur un dossier de faux et détournement dans une vieille curatelle mettant en cause l'avocat namurois Paul Maudoux, alors que Cédric Visart de Bocarmé était encore procureur du Roi de Namur, rapporte ce mercredi La Libre Belgique.
A l'époque, M. Visart avait finalement opté pour qu'un non-lieu soit tracé dans ce dossier mettant en cause le père de l'une de ses substituts, au motif que la fraude était prescrite et qu'il n'y avait pas de charges.
En revanche, la nouvelle curatrice, Me Isabelle Bronkaert, estimait que, parce qu'il y avait usage de faux documents, la prescription ne pouvait être déjà acquise. Me Bronkaert avait donc déposé une nouvelle plainte contre Me Maudoux (un renvoi en correctionnelle a été prononcé depuis). Enfin, Me Bruno Dayez, conseil bruxellois de Me Bronkaert, avait déposé plainte au Conseil supérieur de la Justice pour savoir si l'attitude de M. Visart était correcte.

Traitement de faveur
L'avis de la Commission d'avis et d'enquête (CAE) du CSJ vient de tomber. La CAE dit que "le ministère public a réservé à ce dossier un traitement de faveur à l'égard de Me Maudoux". Pour la CAE, il devait y avoir dessaisissement. M. Visart n'avait pas déposé la requête appropriée, alors que le dossier lui avait été transmis à cette fin. Il l'avait conservé 10 mois, ce qui est "anormal" car il était à l'instruction, relève notamment cet avis.





Milquet : "Le détachement de Visart de Bocarmé ne pose aucun souci"

La ministre de l'Intérieur souligne en outre avoir eu l'autorisation de la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, pour le détachement de M. Visart de Bocarmé.

Le détachement du procureur général de Liège Cédric Visart de Bocarmé au cabinet de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet ne pose "aucun souci", a affirmé cette dernière à l'Agence BELGA, en réaction à un article de la Dernière heure faisant état d'une recommandation problématique du Conseil supérieur de la Justice. Celui-ci a préconisé en effet une modification du code judiciaire pour interdire le détachement de membres du ministère public auprès de "cellules stratégiques" (les cabinets ministériels) ou de départements ministériels autres que ceux de la Justice. Selon Mme Milquet, il s'agit d'"une simple recommandation" du CSJ. "Il n'y absolument aucun cadre légal qui empêche le détachement", a-t-elle dit. Au contraire, "ne pas le faire serait presque une faute", a-t-elle ajouté, en référence aux compétences d'un membre du Parquet qui pourront être utilement mises à profit au SPF Intérieur.
Mme Milquet souligne en outre avoir eu l'autorisation de la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, pour le détachement de M. Visart de Bocarmé. "C'est une polémique qui n'existe pas, et qui s'explique sans doute par l'absence d'actualité", conclut-elle.

mardi 27 décembre 2011

5 domaines d’action/lg

Pour mémoire, le Premier:
"voulait éviter d’initier, sous le coup de l’émotion, des réformes précipitées"

Le gouvernement avait déjà identifié cinq domaines d’action.

1. Les armes. M. Di Rupo annonce une analyse de la législation actuelle, laquelle sera, si nécessaire, renforcée, afin d’améliorer la lutte contre les trafiquants et ceux qui utilisent des armes lourdes. Il faut, a-t-il dit, avoir une meilleure connaissance des trafics internationaux, un phénomène insuffisamment cerné. Une cartographie et un recensement permettant d’en avoir une vision globale et continue seront mis en œuvre. Il s’agira aussi de travailler à une uniformisation des législations européennes.
Tout cela sera intégré dans le plan national de sécurité 2012-2015.

2. Economie illégale.
M. Di Rupo entend que l’on détermine les sources de revenus des criminels, qu’on fasse la lumière sur les mécanismes de financement du crime, qu’on détermine d’où vient l’argent de la prostitution et des grands trafics, comme celui des armes par exemple.

3. Récidive.
Amrani était un multirécidiviste, impliqué dans de nombreux délits de types divers. Le gouvernement vérifiera si la législation actuelle est adaptée pour faire face aux problèmes posés par les multirécidivistes.

4. Liberté conditionnelle.
Il faudra mettre au point un dispositif permettant un échange permanent et efficace d’informations entre tous les acteurs, parquet, juges, police, maisons de justice, chargés de la mission de suivi des personnes en liberté conditionnelle. Et ce afin que l’on puisse tirer la sonnette d’alarme à temps lorsque le "libéré conditionnel" ne respecte pas les conditions qui lui sont imposées et que l’on prenne à son égard les mesures adéquates.

5. Police.
Le gouvernement s’engage à mettre plus de policiers et de gardiens de la paix sur le terrain. Leur présence, notamment dans des lieux fréquentés par les foules, garantit en effet une meilleure sécurité des citoyens, a jugé M. Di Rupo, qui a promis que le gouvernement tirerait les leçons du drame de Liège et qui a invité les commissions Justice et Intérieur de la Chambre à se réunir conjointement.

lundi 26 décembre 2011

MRAX.pol.ecolo.ps

Une grève spontanée va être menée au MRAX ce lundi à partir de 09h00.
L'assemblée générale des travailleurs du Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie dénonce la fin de contrat de Mohamed Messaoudi commandité par le Conseil d'administration et revendique la démission du directeur Radouane Bouhlal.
Selon le mouvement, l'éviction de Mohamed Messaoudi a été orchestrée pour "caser coûte que coûte Delphine Hein-Donnard (la femme d'Ahmed Mouhssin, député Ecolo)"

Le front syndical Setca-CNE :
"La crise au sein du MRAX a atteint un point de pourrissement tel que nous, travailleurs, n'avons plus d'autres moyens que la grève pour nous opposer aux magouilles orchestrées par notre directeur avec la couverture d'un Conseil d'administration totalement sous sa coupe depuis que la dernière personne visiblement critique, Mireille Robert, a elle aussi été poussée à la démission", explique d'emblée le MRAX dans un communiqué diffusé dimanche"
"Depuis l'élection de Radouane Bouhlal comme président du MRAX en 2004, puis son auto-engagement comme directeur en 2011, 29 employés ont été licenciés ou contraints de démissionner"


Lire aussi:
Démission, licenciement et grève au MRAX

La tension sociale n’arrête plus de s’aggraver de jour en jour au sein du MRAX (Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie). Jeudi 22 décembre, l’administratrice rebelle Mireille TSHEUSI-ROBERT officialisait sa démission du Conseil d’administration du mouvement antiraciste en invoquant « la mauvaise gestion et l’instrumentalisation des victimes du racisme ou des communautés » ainsi que « les ambitions personnelles et politiques démesurées » de l’actuel directeur Radouane BOUHLAL. Ayant officiellement adhéré au PS de Schaerbeek tout en précisant son intention de ne pas se porter candidat au niveau communal, M. Bouhlal (ex-cabinettard Ecolo) attise visiblement la curiosité de son entourage à propos de ses « ambitions personnelles et politiques démesurées« . Le Comité de soutien à Mireille (CSM) a pris acte de cette récente démission et a profité de l’occasion pour renouveler « son appel au Conseil d’Administration du MRAX et aux membres de l’Assemblée Générale pour un changement rapide de direction, mais également pour une réforme en profondeur des structures et du fonctionnement du Mouvement » car « la politique de l’autruche actuelle le mènera malheureusement à sa mort« .
Car au-delà des hypothèses de carrière du controversé directeur-ex-président, de nombreux observateurs s’interrogent sur l’avenir du mouvement antiraciste et de ses travailleurs subventionnés.
« Le MRAX vit une crise morale, économique, sociale, financière et humaine sans précédent« , écrit par exemple le militant Mohsin MOUEDDEN qui avoue sa part de responsabilité dans cette situation chaotique « pour avoir de bonne foi pendant deux longues années, cru les « vérités » de l’ex-président (Radouane Bouhlal)« . Pour sortir le mouvement de la crise, M. Mouedden propose, en clin d’oeil ironique au directeur-ex-président, d’organiser des « Assises de l’antiracisme pour refonder le MRAX« . Le mandataire PS Philippe MOUREAUX déclare dans La Capitale « C’est avec tristesse que j’ai pris connaissance du nouvel épisode du naufrage du Mrax. (…) J’espère que la direction actuelle comprendra enfin qu’il faut rouvrir le Mrax aux diverses sensibilités antiracistes et remonter progressivement la pente sous peine de voir disparaître ce qui fut un fleuron du combat humaniste en Belgique« . Au sein même du Conseil d’administration, certains « fidèles » administrateurs n’hésitent plus non plus à évoquer le prochain départ de Radouane BOUHLAL de l’association. « Radouane est actuellement en maladie et il se sent très mal. On est plusieurs à se demander s’il est toujours l’homme de la situation. Il fait sans doute fait des erreurs mais il a aussi beaucoup apporté au mouvement. Peut-être qu’il est temps pour lui de trouver autre chose, c’est un garçon qui a des qualités. C’est vrai, on réfléchit à son remplacement mais il ne peut pas partir maintenant car il doit partir avec la tête haute et certainement pas dans l’immédiat pour ne pas donner raison à ses détracteurs« , explique un administrateur préférant garder l’anonymat.

vendredi 23 décembre 2011

Combien gagne un parlementaire pensionné ?

Plus aujourd’hui que demain…

Par Fabrice Grosfilley, le 21 décembre 2011
Un groupe de travail sera mis en place dès aujourd’hui, André Flahaut  l’a confirmé hier soir. « Tout le monde doit participer à l’effort y compris ceux qui font les lois » a indiqué le président de la chambre, qui se cale  ainsi dans la tonalité de l’accord de gouvernement. Le document qui fait office de table de la loi de la majorité Di Rupo prévoit en effet de revoir les indemnités de départ, ( et même de les supprimer en cas de démission volontaire) et en ce qui concerne les pensions,  de les aligner progressivement sur celles du secteur public. Ça se trouve page 11 de l’accord de gouvernement, il n’y a rien de neuf sous le soleil.
Le fait que le débat resurgisse maintenant  est donc bien lié au débat sur la réforme des pensions, le vote aura lieu jeudi en séance plénière,  et à l’émotion que cela provoque dans l’opinion publique mais il serait faux de dire ou d’écrire que les  députés  réagissent au dernier moment sous la pression de la rue. Le groupe de travail, réclamé par plusieurs chefs de groupe et qui sera mis en place par la conférence des présidents de la chambre devra d’ailleurs rendre des propositions pour le mois de janvier. Il aurait sans doute été plus malin d’adopter le même tempo que le bouillant ministre des pensions pour éviter l’accusation de négocier entre privilégiés, mais le mal est fait, le parlement est maître de ses travaux, le ministre en question ne pouvait rien lui imposer sur la question.
Pour comprendre de quoi on parle il faut savoir que  députés  et sénateurs perçoivent une rémunération annuelle brute qui est aujourd’hui  fixée à un peu  plus de 80 000 euros, sur laquelle ils payent des impôts, à peu près le même système  que les professions libérale, et sur laquelle on retient également des  cotisations sociales, notamment  pour la pension. Il faut ajouter à ce salaire des indemnités de défraiement. Tout compris, les parlementaires touchent environ 5 700 euros nets par mois. Si vous occupez une fonction spéciale, chef de groupe, vice-président vous êtes au-delà des 7000 euros (les présidents de la Chambre et du Sénat ont droit à un confortable 16 000 euros mensuels). C’est beaucoup, nettement plus que le revenu moyen, mais ce sont des salaires comparables à celui d’un cadre supérieur dans une grande société. Suivant les partis les élus rétrocèdent une part de leur revenu à leur formation politique

jeudi 22 décembre 2011

DG Inspection sociale en 2010

12 648 constatations d'irrégularités effectuées par la DG Inspection sociale en 2010

La Direction générale (DG) Inspection sociale (SPF Sécurité sociale) a effectué 12 648 constatations d'irrégularités en 2010. 8 064 se sont soldées par un avertissement (et une régularisation), 4 301 ont fait l'objet d'un Pro Justitia et 283 d'un rapport pénal. Ces chiffres figurent dans le rapport annuel 2010 de la Direction générale Inspection sociale (SPF Sécurité sociale).
La DG Inspection sociale contrôle et veille à l’application correcte des lois relatives à la sécurité sociale (législation ONSS, vacances annuelles, accidents du travail, allocations familiales, assurance maladie-invalidité, DIMONA, travail à temps partiel, occupation de travailleurs étrangers, …).  Ce service du SPF Sécurité sociale assiste également les employeurs et les travailleurs dans l'application correcte de la législation de sécurité sociale et peut intervenir comme médiateur dans certains conflits sociaux.

Lire aussi : le rapport annuel 2010 de la Direction générale Inspection sociale

mardi 20 décembre 2011

L'actif net s’élève à - 129.542 €

La majorité PS/CDH avait approuvé que la ville se porte garante des dettes du Wood à hauteur de 600.000 €, alors même que l'établissement ne paie pas son loyer à la ville (les arriérés sont de l’ordre de 39.000 €)


Jacques Oberwoits :
J’ai examiné les derniers comptes déposés par cette société. Ils font apparaître qu’au 30 juin 2010, l’actif net s’élève à - 129.542 €. Les pertes cumulées sont telles qu’elles ont réduit à néant les fonds propres dont le capital social. […] Se porter caution d’une société dont la situation financière est tellement dégradée que le code des sociétés prévoit sa dissolution sur simple demande de tout tiers intéressé est tout simplement aberrant. […] Je maintiens que la décision prise par le conseil communal le 21 novembre 2011 est irrégulière.

Mohamed Ouriaghli
(PS), l’échevin des Propriétés communales :
"Je trouve le message du roi des nuits bruxelloise “déplacé ” et “inacceptable ”, je ne vois “pas en quoi cet épisode devrait remettre en cause un dossier tranché par le conseil ”.
Je m'engagé à ce que la “fiabilité du montage fasse l’objet d’une analyse juridique pointue avant d’être remise à la tutelle ”.

lundi 19 décembre 2011

Kim Jong-Il

Kim Jong-Il est mort en héros lors d'un déplacement sur le terrain, auprès du peuple.

Comme en , la Corée du Nord remonte le temps : Après Kim Jong-Il , Kim Jong-Un et ensuite ... Kim Jong-zéro ?



MOUHAHA ;-))))) RT “: Courage, Monsieur Willy Burgeon !”





Lire aussi:
Hungry in North Korea
Stefaan De Clerck :
« Durant ces deux dernières années, 46 % des consommateurs ont été libérés en Flandre. En Wallonie, ce taux monte à 58 % et, à Bruxelles, il est même de 66 % »
En 2009 et 2010, les parquets du royaume ont ouvert une enquête à l’encontre de 70.762 suspects pour possession ou consommation de drogue. Dans 52,2 % les dossiers ont été classés sans suite. Les différences entre les arrondissements judiciaires semblent importantes

samedi 17 décembre 2011

Life Satisfaction

Background
Measuring feelings can be very subjective, but is nonetheless a useful complement to more objective data when comparing quality of life across countries. The data can provide a personal evaluation of an individual’s health, education, income, personal fulfilment and social conditions. Surveys, in particular, are used to measure life satisfaction and happiness.
Life Satisfaction
Life satisfaction measures how people evaluate their life as a whole rather than their current feelings. It captures a reflective assessment of which life circumstances and conditions are important for subjective well-being. When asked about their life, nearly 59% of people in OECD countries say they are satisfied with their life at present and 68% believe that their life will be satisfying five years later. The Netherlands, Denmark and Finland all have the highest amount of people satisfied with their life (85% or more); in Hungary, Estonia, the Slovak Republic, and Turkey, less than 35% of people are satisfied with their life at present.
Happiness, or subjective well-being, is defined as the presence of positive experiences and feelings, and/or the absence of negative experiences and feelings. Across OECD countries, 72% of survey respondents reported having more positive experiences in an average day (feelings of rest, pride in accomplishment, enjoyment, etc) than negative experiences (pain, worry, sadness, boredom, etc). From 2006-2009, Iceland had the highest rate of positive experiences in the OECD area; Mexico and Canada also ranked high. Western and central European countries made up the bottom half of the list. Japan and Korea also reported low positive experiences.
Ecouter aussi:



The Rolling Stones - Satisfaction


The Rolling Stones - Satisfaction (show) 

vendredi 16 décembre 2011

mercredi 14 décembre 2011

Emincé de porc.chang


Dédicace spéciale pour  l'amande 杏仁
Message perso: Si tu traines [un peu] au bar, je t'y offrirai une bière

2.750 cowboys

Touring :
"Sur nos routes circulent quelque 2.750 cowboys crédités du plus haut degré de bonus-malus en termes d'assurance qui bafouent toutes les règles et sont responsables de la grande majorité des accidents en tort"

"Ces personnes doivent être éliminées de la circulation et être interdites de conduire à vie, car elles font peser une hypothèque sur la très grande majorité des automobilistes qui eux respectent les règles"
"Nous souhaitons formellement que les juges au tribunal de police sanctionnent plus sévèrement lorsqu'un de ces individus est responsable d'un accident aux conséquences mortelles"

mardi 13 décembre 2011

580 jours

. Yves aura été plus longtemps Premier ministre démissionnaire (plus de 580 jours) que de plein exercice (407 jours)  via

dimanche 11 décembre 2011

Le premier train privé de voyageurs en France

Albert Alday, directeur général du groupe Transdev :
"C'est une grande satisfaction pour nous et pour toutes les équipes"
"le rail français va changer d'époque maintenant en passant d'un monopole à un système ouvert"

Le premier train privé de voyageurs en France, concurrent de la SNCF, a quitté la gare de Lyon à Paris dimanche à 19h48 pour rallier Venise où il doit arriver à 09h34 lundi matin. Il s'agit d'un train de la compagnie Thello, co-entreprise nouvellement créée par le groupe Transdev (privé) associé à l'opérateur italien Trenitalia (public). Le prix du billet était à partir de 35 euros.

"le gouvernement du changement"

#544, c'est le nombre de jours à retenir pour le #Worldrecord.be, je pense ...

Car la Chambre a accordé sa confiance au gouvernement Di Rupo samedi, par 89 oui et 54 non.
PS, cdH, CD&V, MR, sp.a, Open Vld ont voté oui.
N-VA, Ecolo-Groen!, le FDF, le VB, la LDD, le MLD ont voté contre.

Un 544ème jours d'une crise politique jamais vue au monde, conclue sur un dernier faux pas: plusieurs élus de la majorité se trompant au moment d'exprimer le vote final, aussitôt recommencé.




Elio Di Rupo a assuré samedi que :
"Le nouvel exécutif fédéral sera "le gouvernement du changement", un "changement profond et durable", mais,  "sans rupture de notre modèle social", de "notre modèle fédéral"  #onatoujoursfaitcommeça
"La N-VA a fait le choix de l'opposition -qui a fait le choix de rester à quai. -. Je respecte son choix. Mais ce choix ne fait pas pour autant de ce gouvernement un gouvernement illégal"
"Notre légitimité nous la tirons des réformes importantes de notre modèle socio-économique qui permettront aux Régions et Communautés d'en percevoir les fruits"
La N-VA reproche au nouveau gouvernement de ne pas avoir de majorité en Flandre, ce qui le rendrait illégitime
"Certains sont d'avis que l'accord de gouvernement est trop à gauche. D'autres avancent qu'il est trop à droite. C'est probablement le fait qu'il est équilibré"
Il ne serait déjà plus de centre-centre ... ?
"cet accord, annonciateur d'un effort sans précédent de 11,3 milliards€, permettra de soutenir le travail, tout en protégeant les plus faibles. "Les mesures socio-économiques feront l'objet de concertations avec les partenaires sociaux"

Cartel lessivé par une amende de 361 millions d'€

Les quatre principaux fabricants de lessives en France ... lavaient leur linge sale en famille ...

Un cartel sanctionné par une amende de 361 millions d'euros.

Les groupes américains Procter & Gamble, Colgate-Palmolive et l'allemand Henkel ont été sanctionnés. L'amende s'élève à 233,6 millions d'euros pour Procter & Gamble, à 92,3 millions d'euros pour Henkel et à 35,4 millions d'euros pour Colgate-Palmolive.
Unilever qui a dénoncé a été totalement exempté de sanctions, échappant à une amende théorique de 248,5 millions d'euros.

Ces quatre multinationales en situation d'oligopole, se sont entendus de 1997 à 2004, avec une interruption de quelques mois entre octobre 1998 et novembre 1999.

samedi 10 décembre 2011

Full moon



Lire aussi:
Full Moon parties : L’organisateur du Pukkelpop a reçu un dividende unique d’environ 880.000 euros (lundi 21 novembre)
L’organisateur du festival Pukkelpop Chokri Mahassine et son épouse ont approuvé un dividende unique de 882.353 euros en 2010 via leur société Qué Pasa ? « Les festivaliers n’ont pas été remboursés car il n’y avait soi-disant pas d’argent. Les actionnaires ont reçu un beau dividende. C’est un scandale », estime Luk Van Biesen, comptable et ancien député Open VLD, dans Het Laaatste Nieuws. L’organisateur du Pukkelopo souligne que c’est la première fois que Qué Pasa ? octroyait un dividende depuis sa fondation en 1996. Il a aussi indiqué qu’il avait travaillé gratuitement lors de l’édition dramatique de 2011.

vendredi 9 décembre 2011

Verhofstadt mobilise contre Merkozy

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont accouché lundi à Paris d'un "compromis" pour sauver la zone euro avec la volonté de l'imposer "à marche forcée" au reste de l'Europe dès la fin de la semaine pour éteindre l'incendie allumé par la crise de la dette ...

Elio Di Rupo a fait cette semaine ses premiers pas européens à l'occasion du sommet européen de Bruxelles sur l'euro. ... mêmes déclarations creuses ... il remplace le mot Belgique par Europe et on place "solidarité, "citoyens", ... et le tour est joué :
« C’est un sommet très important pour trouver des solutions à la crise, mais aussi pour (témoigner) la solidarité entre États membres et les citoyens »

Guy Verhofstadt a proposé de mener dans l'Union européenne une "contre-offensive fédéraliste" avec les autres pays du Benelux ainsi que l'Italie et la Pologne pour contrer le duo franco-allemand :

"Ou bien on suit le diktat franco-allemand qui ne réglera rien, parce qu'il s'agit de nouveau de demi-mesures, ou bien on prend l'option fédérale"
"Les Français veulent faire une union fiscale, mais sans transférer de compétences, et avec les chefs d'Etat ou de gouvernement à la manoeuvre ; et les Allemands veulent une union fiscale, mais sans solidarité"
"Elio Di Rupo et Mario Monti, le chef du gouvernement italien doivent faire avec le Benelux et la Pologne ce que ces pays ont toujours fait: le contre-poids à l'axe franco-allemand"

jeudi 8 décembre 2011

Une brève salve d’applaudissements

La RTBF par la voix d'Isabelle Huysen dans le direct du JT jeudi soir y avait vu une possible reconnaissance unanime du génie belge... , car dans l’immense salle de presse du Conseil, où des écrans géants retransmettent en direct l’arrivée des chefs d’État et de gouvernement, l’apparition d’Elio Di Rupo a suscité - chose tout à fait inhabituelle – une brève salve d’applaudissements parmi les journalistes… espagnols.

Une journaliste espagnole rigolarde :
"Pour la première fois depuis un an et demi, la Belgique est représentée par un Premier ministre de plein exercice. Ca mérite bien quelques applaudissements, non ?"

Après la pantalonnade clownesque décrite au "Petit Journal" ... l'annonce des titres du Petit Journal par Yann Bartès commençait bien ! 
"Un tout nouveau premier ministre que l'on adore".
Le ministre nouvelle génération made in Belgium : "Une veste trop grande, une teinture avec reflets roux et surtout un nœud papillon intégré". Voilà la "nouvelle idole"  !


Lire aussi :

Le fraîchement émoulu Premier ministre belge, Elio Di Rupo, est arrivé au Juste Lipse pour prendre part à son premier Conseil européen. "L'esprit européen doit prévaloir, il faut de la solidarité entre Etats membres et entre les citoyens", a-t-il déclaré, en néerlandais puis en français, juste avant d'entrer dans le bâtiment, pour une réunion trilatérale des pays du Bénélux.
retransmise sur grand écran dans l'Atrium occupé par la presse, l'arrivée au Juste Lipse d'un premier ministre de plein exercice après 540 jours de crise a suscité une salve d'applaudissements.

Coup de sang présidentiel censuré - 11/06/2009
Le directeur de l'info à la RTBF a supprimé une partie litigieuse de Questions à la Une
Ce qu'on ne dit pas nous rend plus fort. Ou, en tout cas, pas plus faible. C'est, pour résumer, la maxime qu'a faite sienne la direction de la RTBF, en décidant de faire l'impasse sur une brève séquence d'un des deux reportages issus de l'émission Questions à la Une , diffusé hier soir sur La Une. Une séquence qui ne vantait pas les mérites de la RTBF, loin s'en faut.
Explications : le sujet traité étant celui des élections, les journalistes l'ayant monté, Franck Istasse, Frédéric Deborsu (le journaliste poil à gratter de la maison Reyers) et Pierre Marlet (éditeur du programme) avaient opté, pour symboliser le climat houleux de cette campagne, en faveur de l'insertion d'une séquence - et c'est le comble de l'histoire - diffusée en direct sur La Une lundi matin à 8 h 30 (donc avec une audience confidentielle), dans une édition d'un JT spécial élections. Étaient présents en plateau : Elio Di Rupo et Didier Reynders.
L'objet du litige ? La diffusion d'une séquence concernant Didier Donfut, à laquelle ne s'est évidemment pas privé de réagir le président du MR, histoire de pousser dans les cordes son rival de toujours. La joute aurait mis Elio Di Rupo dans une colère noire envers la RTBF pour avoir encore une fois diffusé les images d'un Donfut annonçant qu'il "siégera" . Tollé. Di Rupo quitte le plateau, annonçant que les interviews à la RTBF, c'en était fini.
Pour "ne pas s'appesantir sur les coups de gueule de la campagne" , Jean-Pierre Jacqmin, directeur de l'info, a donc décidé de faire l'impasse sur l'incident. "Nous avons opté pour ne pas faire de cet élément un événement. De plus, les mots lancés par Di Rupo envers la RTBF sont trompeurs. Ils pourraient faire penser qu'ils s'adressent à M. Reynders. Or, nous voulons éviter de stigmatiser les débats, à l'heure où il est capital que les partis s'accordent pour marier leurs programmes. Il ne s'agit donc pas de censure, mais de choix éditorial. D'autant plus que M. Di Rupo, dont l'attaché de presse s'est excusé en son nom illico, était ce matin-là un président de parti fatigué et affaibli par la perte de son frère."
Contactée par nos soins hier soir, la porte-parole d'Elio Di Rupo démentait toute pression du Montois pour faire interdire cette séquence. Elle déclarait d'ailleurs : "Elio n'est même pas au courant qu'il y a un Questions la Une diffusé ce soir".
Même si la RTBF ne s'est pas cachée de l'affaire - les images polémiques étant d'ailleurs toujours visibles sur le portail info de la RTBF - et sans vouloir taper sur la tête de la chaîne publique, on est forcés d'admettre que tout cela n'est pas très déontologique...

mercredi 7 décembre 2011

«Je ne connais pas d’islamisme modéré»

La secrétaire d’Etat française à la Jeunesse Jeannette Bougrab est  d’origine algérienne et fille de harki ( nom donné aux supplétifs algériens de l’armée française pendant la guerre d’indépendance).
Elle réagissait  dans un entretien au journal Le Parisien aux succès électoraux des islamistes au Maroc, en Tunisie et en Egypte :

«C’est très inquiétant»
«Je ne connais pas d’islamisme modéré».
«Il n’y a pas de charia 'light'. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentales que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des libertés, notamment de la liberté de conscience»


Lire aussi :
Bruxelles, ville musulmane
Ils seraient 236.000 en Région bruxelloise. Plus d’un habitant sur cinq serait d’ascendance musulmane, dans la capitale de l’Europe. Mais qui sont-ils vraiment, au-delà des chiffres ? C’est la question à laquelle répond « L’Iris et le Croissant », l’ouvrage que présente, ce jeudi matin, à l’Académie royale de Belgique, le sociologue Felice Dassetto, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain.
L’ouvrage, édité par les Presses universitaires de Louvain, repose sur un travail intense d’observation et 150 entretiens, menés sur le terrain. Felice Dassetto, qui étudie l’islam belge depuis 40 ans, y dépeint une communauté arabo-musulmane multiple, en mutation profonde. « Le Soir » en avait livré les principales conclusions, voici tout juste un an. « L’islam est multiple, nous confiait le sociologue, beaucoup plus complexe qu’on ne l’imagine ». De fait, l’auteur a dressé une « typologie des populations islamisées de Bruxelles » qui démontre la diversité de cette communauté.
Le livre brise d’autres idées reçues. Sans nier l’existence de tendances fondamentalistes (notamment sous l’action des salafistes Rachid Haddach et Mustapha Kastit), le professeur Dassetto relativise leur influence réelle, à grande échelle. De même, il conteste la notion de « quartiers-ghettos », tout en reconnaissant l’essor de « territoires musulmans », à Bruxelles, marqués par leur identité ethnique et religieuse.
Felice Dassetto reste optimiste. Il continue à parier sur l’émergence d’un islam réformateur. Il incite la société civile à contribuer à la « décommunautarisation » de l’islam bruxellois, en considérant la foi musulmane comme partie intégrante de la société. Enfin, il suggère aux pouvoirs publics de prendre leurs distances face à l’islam « des ambassades » (sous la coupe des autorités diplomatiques turques et marocaines) et face à l’influence persistante de l’Arabie saoudite (via la mosquée du Cinquantenaire).

Les sept visages des musulmans de Bruxelles

En s’immergeant dans la population islamisée de Bruxelles, le sociologue Felice Dassetto a identifié sept profils spécifiques. Une typologie qui témoigne des multiples facettes de la communauté arabo-musulmane…
Le nostalgique
C’est le modèle de la première génération de migrants, arrivés en Belgique voici 40 à 50 ans. Ils ont reconstitué, dans leur quartier bruxellois, qui a pris les traits d’un quartier musulman, les relations et le mode de vie de leur village d’origine. Avec sa mosquée, son souk (les magasins ethniques), et l’intimité du cercle familial. Un petit monde « recomposé » qu’ils ne quittent pas ou peu.
Le nationaliste
Ils vivent à Bruxelles, mais leur coeur est en Turquie. Leurs identités religieuse et nationale se confondent. Ils restent connectés au pays d’origine, souvent avec la contribution intéressée d’associations religieuses officielles, comme la Diyanet, l’organe religieux de l’Etat turc. Côté marocain, ce profil est incarné par les affidés de l’ambassade du Maroc, tenants d’un islam sous contrôle.
Le fidèle
Les équivalents des paroissiens catholiques. Ils s’investissent dans la vie religieuse locale, autour de la mosquée, veillent à l’éducation des plus jeunes, leur enseignent l’arabe, le Coran. Des musulmans de deuxième génération y émergent, ajoutant une dimension éducative et sportive à l’action religieuse. C’est le moule des grandes fédérations turques : Diyanet, Milli Görus, Suleymancilar et Fetullaci.
Le baron
Des hommes jeunes, souvent au chômage. Comme les héros de Nabil ben Yadir, dans son film Les barons. Ils sont attachés au quartier, où ils se sentent rassurés, entre eux. S’ils n’ont pas de pratique religieuse, ils se considèrent néanmoins investis de la mission de défendre l’islam. Par exemple en dénonçant l’interdiction du port du foulard par les filles.
L’activiste
Leurs références spirituelles sont transnationales : la confrérie soufie, le salafisme… Certains s’isolent, coupés d’un monde qu’ils rejettent. Dans de rares cas, comme pour la « filière afghane », la lutte armée est une issue. D’autres s’investissent dans l’action des ONG, pour soutenir leurs frères, en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie… Ils sont de toutes les manifs. Contre la guerre en Irak, pour la Palestine…
Le décomplexé
C’est le modèle majoritaire, au sein de la jeune génération islamisée, à Bruxelles. Musulmans de deuxième ou troisième générations, célibataires ou jeunes parents, ils ont fait des études supérieures, connaissent l’islam et ses penseurs contemporains, à commencer par le réformiste de tendance salaf Tariq Ramadan. Ils sont pleinement bruxellois et pleinement musulmans. Double identité qu’ils assument.
L’Africain
Ils ont quitté l’Afrique subsaharienne et sont arrivés à Bruxelles par le hasard des flux migratoires. Ils ne voient la ville que comme « une plateforme d’atterrissage provisoire », un lieu de survie. Ils s’accrochent à leur mosquée africaine, pôle d’entraide et de socialisation. C’est à travers elle qu’ils appréhendent la réalité belge et bruxelloise.

Un député bruxellois sur cinq est musulman
En 20 ans, le nombre de députés bruxellois musulmans a crû de 0 à 19, apprend-on dans la dernière analyse de Brussels Studies.
Inédit, pointe Fatima Zibouh, chercheuse à l’ULg et auteure de la dernière contribution de la revue scientifique Brussels Studies . Quoi ? La représentation politique des musulmans à Bruxelles – comme se nomme cette dernière étude –, en comparaison aux autres grandes villes européennes. Et poursuit-elle, en introduction, “cette originalité est d’autant plus forte que l’un des sièges du Parlement bruxellois est attribué pour la première fois à une députée portant un foulard, Mahinur Ozdemir”. De 0, à la naissance de la Région en 1989, les musulmans occupent désormais, et depuis les dernières élections régionales, 21,3 % des sièges au Parlement bruxellois. Qui sont-ils ? Comment expliquer cette croissance ? Éléments de réponse.
1 QUI ? On entend ici par musulmans les élus qui se définissent eux-mêmes comme musulmans ou de culture musulmane. Ceux encore qui dans leurs discours et leur pratique électorale font référence (directement ou indirectement) à l’islam. Ces députés présentent divers profils; de la fréquentation régulière à la mosquée à l’athéisme ou à l’agnosticisme. Les parcours scolaire et professionnel sont également très diversifiés.
2 2004, LE TOURNANT . Ces élections régionales semblent avoir constitué un véritable tournant “ lié entre autres aux changements du code électoral”. Mais pas seulement : c’est aussi la première fois que deux élus socialistes de culture musulmane accèdent à des postes ministériels aux niveaux régional et communautaire (Fadila Laanan et Émir Kir).
3 POURQUOI ? Outre les facteurs institutionnels (mode de scrutin proportionnel, 200.000 naturalisations depuis 1989 à Bruxelles dues aux lois sur la nationalité, etc.), cette représentation politique s’explique aussi par la diversité et le multilinguisme de Bruxelles. Que l’on constate particulièrement dans certaines zones de la capitale présentant une forte concentration de populations musulmanes (les derniers chiffres font état d’un quart de la population bruxelloise, soit 250.000). Enfin, la mobilisation des associations (200 organisations) est aussi importante dans la Région. Preuve par l’exemple ? Il semblerait que le monde associatif turc soit mieux structuré et plus marqué. Ce qui pourrait expliquer les bons résultats des candidats d’origine turque, comme ceux d’Émir Kir, arrivé derrière Charles Picqué, ministre-président.

dimanche 4 décembre 2011

Tecteo.moreau.justice

La justice s'intéresse à l'intercommunale liégeoise Tecteo et aux pratiques de sa direction à la suite d'une lettre anonyme parvenue aux autorités judiciaires en 2008 , qui mentionne entre autres des dépenses injustifiées ainsi que le contournement systématique de la loi relative aux marchés publics.
Elle s'interroge aussi sur le fait que certains membres du personnel de Tecteo soient exclusivement employés au cabinet du député André Gilles.

L'enquête concernant d'éventuelles malversations se poursuit par des perquisitions menées mercredi chez le directeur, Stéphane Moreau.
De nouvelles perquisitions ont été conduites vendredi, notamment au domicile de Christian D., le chauffeur de Stéphane Moreau, et de nouveau chez Tecteo, rue Louvrex, notamment dans le bureau du président du conseil d'administration, le député-provincial, André Gilles ...

Pierre-Yves Jeholet, député wallon :

"Ce n’est pas normal qu’il  n’y ait pas de contrôle quand il y a un financement public important, quand les intérêts des pouvoirs locaux -les provinces, les communes- sont en jeu dans des décisions importantes qui représentent des sommes très importantes sur le plan financier"



Sa gestion n’est soumise à aucun contrôle public parce que le groupe s’est associé avec une commune bruxelloise, Ixelles, ainsi qu’une commune flamande, celle des Fourons.

Lire aussi:
Daerden, son fiston et la maladie inopinée du comptable… (janvier 2010)
Le Gouvernement wallon n’a pas eu d’autres choix que de poser un geste fort contre la S.A. Daerden & Co. Techniquement : mettre fin aux contrats illicites pointés par l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE) et pour lesquels la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de la société de réviseurs liée à la famille Daerden. Le Gouvernement fait enfin ce qu’il est censé faire depuis longtemps. Plus clairement : arrêter les magouilles de la Michel S.A. Daerden and Co., lucrative société de révisorat spécialisée dans les sociétés publiques.
Cela concerne d’abord la majorité des intercommunales liégeoises. La majorité … Mais dans quel pays vivons-nous ?
Prenons un cas que l’on pourrait qualifier d’école. Prenons donc la commune d’Ans qui n’est autre que la commune dont Michel Daerden est le Bourgmestre (empêché) en réalité remplacé par Stéphane Moreau.
Celui-ci, est aussi le Directeur-Général de Tecteo (anciennement Association Liégeoise d’Electricité, une intercommunale genre usine à gaz mais qui brasse plus d’un milliard et demi d’euros, la plus grosse intercommunale wallonne en vérité), dont le réviseur n’est autre que … faut pas chercher bien loin …. Michel S.A. Daerden et, depuis 2001, son fiston Frédéric S.A. Daerden.
De Ans, commune de Michel S.A. Daerden, à Tecteo, la plus grosse intercommunale wallone, il n’y a donc qu’un pas.
L’histoire ne se termine pas là. Dans le processus de rapprochement entre Tecteo et Brutélé (intercommunale bruxello-carolo qui n’est PAS révisée par Michel S.A. Daerden), Brutélé a demandé, - et de concert et en parfaite entente avec Fabrizio Bucella (PS) nous avons insisté - , une révision croisée (en langage des affaires due diligence) entre les deux sociétés. En résumé : les réviseurs de l’une contrôlent le travail des réviseurs de l’autre. En résumé du résumé : les réviseurs de Brutélé allaient contrôler le travail de Michel S.A. Daerden. Quel scandale ma parole ! Nous fûmes traités d’insolents, de rustres, de va-t-en-guerre !
Innocemment, dans ce monde de réviseurs très politiques, nous avions pensé que ce ne serait pas idiot de faire quelques … révisions des révisions.
La fin de l’histoire ? Cette révision n’a jamais pu avoir lieu : le pauvre comptable de Tecteo est immédiatement (miraculeusement ?) tombé malade. Il est toujours malade depuis un an et demi, et il n’a jamais été remplacé. Donc la révision du travail de Michel S.A. Daerden est à l’arrêt complet. Chute de rideau

samedi 3 décembre 2011

L'édition 2011 de #corruption par Transparency International



Lire aussi:
La Belgique est en 19ème position dans le classement sur la corruption
La Belgique se classe en 19ème position avec un score de 7,5 sur l'indice de perception de la corruption, selon le rapport annuel de Transparency International rendu public jeudi. Notre pays se situait en 22ème place en 2010, en 21ème en 2009 et en 18ème en 2008.
Comparée aux pays de l'Union européenne, elle se place derrière le Danemark (2ème), la Finlande (2ème également), la Suède (4ème), les Pays-Bas (7ème), le Luxembourg (11ème), l'Allemagne (14ème), l'Autriche (16ème) et le Royaume-Uni (16ème). L'Italie (69ème) reçoit la note de 3,9 et la Grèce (80ème), celle de 3,4.
La France et l'Allemagne se classent, quant à elles, respectivement en 25ème et 14ème positions. Pas moins de 134 pays sur les 182 qui composent l'indice 2011 ont obtenu une note inférieur à 5 sur une échelle allant de 10 (haut niveau d'intégrité) à 0 (haut niveau de corruption).
La corruption renforce la crise de la dette en Europe, a estimé Transparency international. Selon l'organisation, les difficultés économiques que traverse la zone euro sont "en partie liées à l'incapacité des pouvoirs publics à combattre la corruption et l'évasion fiscale qui comptent parmi les causes principales de la crise".
La Nouvelle-Zélande occupe la première place du classement devant trois pays nordiques, le Danemark, la Finlande, la Suède, et Singapour, tandis que la Somalie et la Corée du Nord sont perçus comme les pays plus corrompus.

vendredi 2 décembre 2011

Philippe Van Cauwenberghe, justice

Alors que Stéphane Moreau et le bourgmestre de Seraing Alain Mathot sont tous 2 inculpés de blanchiment et corruption ...

Ce mercredi, la chambre du conseil de Charleroi a rendu son ordonnance dans le dossier de faux, usage de faux, abus de biens sociaux et corruption qui impliquait Philippe Van Cauwenberghe et l'entrepreneur Michel Vandezande, à propos de fausses factures liées aux travaux effectués à son domicile privé par Michel Vandezande, en 2003.

On reproche le fait d'avoir bénéficié de "prix d'amis" de la part de l'entrepreneur. En contrepartie, celui-ci aurait surfacturé des travaux effectués pour le compte de plusieurs entreprises publiques de la région.


Lire aussi:
La corruption renforce la crise de l'euro, selon Transparency International

La corruption renforce la crise de la dette en Europe, estime Transparency international, qui souligne la mauvaise position de l'Italie et de la Grèce dans son rapport annuel publié jeudi. Selon l'organisation, les difficultés économiques que traverse la zone euro sont "en partie liées à l'incapacité des pouvoirs publics à combattre la corruption et l'évasion fiscale qui comptent parmi les causes principales de la crise", selon le rapport. Selon son indice gradué de 0 (niveau de corruption perçue comme la plus forte) à 10, l'Italie reçoit ainsi la note de 3,9 et la Grèce, celle de 3,4, ce qui leur vaut de figurer respectivement aux peu enviables 69e et 80e places du classement établi par Transparency sur 182 pays. La France et l'Allemagne, en qui beaucoup placent l'espoir de la résolution des problèmes de la zone euro, se classent respectivement 25e et 14e. La crise européenne "reflète une faible gestion financière, un manque de transparence ainsi qu'une mauvaise utilisation des fonds publics", a estimé Robin Hodess, directrice de recherche au sein de Transparency, interrogée par l'AFP. La Somalie et la Corée du Nord partagent la 182e et dernière place de ce classement et sont donc les pays perçus comme les plus corrompus, avec une note de 1,0. A l'autre bout de l'échelle, la Nouvelle-Zélande occupe la première place du classement, avec 9,5 points, devant trois pays nordiques, le Danemark (9,4), la Finlande (9,4), la Suède (9,3), et Singapour (9,2). Environ deux tiers des pays de la liste ont des notes inférieures à 5, ce qui démontre, selon l'ONG, qu'il reste beaucoup à faire dans le cadre de la lutte anti-corruption. Pour construire son classement, qui ne reflète que la perception de la corruption, l'ONG s'appuie sur des données collectées par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum économique mondial.

Carl de Moncharline, le Monsieur Fêtes du PS, accusé de menaces par un conseiller communal MR sur Facebook
Ce jeudi, le conseiller communal MR à la Ville de Bruxelles Jacques Oberwoits affirme avoir été menacé par Carl de Moncharline, l'homme des nuits de Bruxelles et proche du PS. À l'origine du conflit: une interpellation sur le bar-resto The Wood
“ A la suite de son intervention au Conseil communal du 21 novembre 2011, concernant l'exploitation du bar-restaurant The wood, Jacques Oberwoits, conseiller communal MR de la Ville de Bruxelles, a été menacé par Carl De Moncharline ce 24 novembre 2011, par l'intermédiaire du réseau Facebook ”, indique le MR de la Ville de Bruxelles dans un communiqué. Carl De Moncharline, c'est l'homme des nuits et des festivités bruxelloises. Il avait lancé le défunt Who's Who's Land, ainsi que la Fête des Voisins et la Balloon's Parade. Il a également travaillé au sein du cabinet de Charles Picqué, ministre-président bruxellois PS.
“ Au Conseil communal du 21 novembre ”, ajoute le MR, “ Jacques Oberwoits est intervenu pour critiquer la décision prise par la majorité PS/CDH d'aider financièrement la SPRL Simdeco qui exploite le bar-restaurant The wood, au Bois de la Cambre. Outre que la société Simdeco ne paie pas son loyer à la Ville pour l'occupation des lieux (l'arriéré s'établit actuellement à la somme de 39.282,92 euros), la Ville s'est engagée à garantir à concurrence de 600.000 euros le paiement des dettes de son concessionnaire. Le jeudi 24 novembre 2011, Carl De Moncharline, militant notoire du PS, gérant de la SPRL Simdeco, via Facebook, a envoyé un message à Jacques Oberwoits, le rédigeant comme suit: “ Tu vas m'avoir dans tes pattes pour les communales, demande à de Donnéa si c'est agréable ” ”
“ M. De Moncharline ”, ajoute le MR, “ n'a pas agi de manière impulsive en adressant ces menaces dont les termes revêtent un caractère mafieux. Il a agi délibérément via un réseau social avec l'intention de nuire à une personne qu'il n'a jamais rencontrée. Ces menaces visent aussi à intimider un mandataire qui a agi dans l'exercice de sa fonction. En tant qu'élu, siégeant dans l'opposition, Jacques Oberwoits a fait son boulot. M. De Moncharline n'est pas un intouchable. ”
Lors du conseil communal du 5 décembre, Jacques Oberwoits interpellera le Collège en urgence et demandera l'annulation de la décision du 21 novembre dernier.

jeudi 1 décembre 2011

AA+.indicatif.vl

Standard & Poor's (S&P)  a abaissé la note de la Belgique de AA+ à AA la semaine dernière, et a également dégradé la note de la Flandre à AA ce mercredi.

Philippe Muyters, le ministre flamand du Budget :
"S&P a mis en évidence la confiance en la possibilité du gouvernement flamand de contrôler le budget, l'accès au marché financier et la structure économique diversifiée"
"S&P a indiqué dans son rapport que nous faisions mieux que la Belgique et que l'autonomie financière nous procurerait une solvabilité plus importante".


Philippe Muyters déplore que la note de la Flandre doive suivre celle de la Belgique. mais a néanmoins rappelé que la Flandre avait reçu une "valeur indicative de AA+".

mercredi 30 novembre 2011

Alain Mathot est soupçonné d’avoir reçu près d’un million €

Soupçonné notamment de blanchiment, Alain Mathot, bourgmestre de Seraing et député fédéral, a été inculpé mardi 29 novembre.
Des perquisitions avaient eu lieu en région liégeoise, notamment au siège de l'intercommunale Intradel, mais aussi notamment chez son directeur, Roger Croughs, et en mai 2010, au domicile d'Alain Mathot. 
Alain Mathot est soupçonné d’avoir reçu près d’un million € après que le marché relatif à la construction d’un nouvel incinérateur de déchets en région liégeoise a été attribué, en 2005, au groupe Inova France.
Selon l’enquête confortée par le témoignage il y a quelques jours de Philippe Leroy, PDG d'Inova France, entre 12 et 15 millions d’euros auraient illégalement été distribués à des intermédiaires afin qu’ils l’aident à remporter cet important marché public.
D’autres auditions, le plus souvent de témoins, se sont succédées ces derniers jours. Dont, le 25 novembre, celle de l’ancienne épouse de Guy Mathot, Michèle Lempereur.

La fédération liégeoise du parti socialiste, dont il est le vice-président, a affirmé au Soir maintenir sa « confiance en la justice » et rappelé l’importance de la « présomption d’innocence ».


Lire aussi:
Intradel
(jeudi 2 octobre 2008)

Hier mercredi 1er octobre, des perquisitions ont été menées à Herstal chez Intradel, cette 'intercommunale liégeoise de traitement des déchets

L'enquête par la justice porte sur des pots-de-vin, qui auraient entre autres été versés au directeur général d'Intradel Roger Croughs par la société Inova France pour l'attribution devenue donc suspecte pour obtenir le marché public de construction de la nouvelle usine de traitement des déchets.

Alain Mathot, bourgmestre de Herstal ,Frédéric Daerden et son père, Michel Daerden seraient également suspectés.
Updated: Daerden et Mathot portent plainte
Cités dans la lettre anonyme envoyée au journal "La Meuse" dénonçant des "pots de vin" à l'intercommunale liégeoise de déchets, Intradel, Frédéric et Michel Daerden, ainsi qu'Alain Mathot, ont annoncé qu'ils déposaient plainte contre X, avec constitution de partie civile, pour calomnie.

Suspicion de pots-de-vin de plusieurs millions chez Intradel
(2008)
Des perquisitions ont été menées mercredi à l'intercommunale liégeoise de traitement des déchets Intradel, à Herstal, par la justice qui enquête sur l'attribution suspecte d'un marché public de 170 millions d'euros, rapportent jeudi la presse francophone. Une lettre anonyme envoyée notamment au journal La Meuse à Liège est à l'origine de ces perquisitions.
Suspicion de pots-de-vin de plusieurs millions chez Intradel

mardi 29 novembre 2011

L'American dream.be

Vincent Van Quickenborne :
"Je trouve ça tout à fait exceptionnel qu'un fils d'immigré arrive à cette fonction, quelqu'un qui a dû travailler dur, s'est battu... Je m'en réjouis, c'est l'American dream en Belgique, le signe qu'il n'y a pas de fatalité sociale"
"Nous avons été durs en négociations, mais nous serons loyaux au gouvernement"
"Moi aussi je fais des erreurs dans la langue de Voltaire ! Et alors ? Elio Di Rupo a fait des progrès, ce n'est pas parfait, il peut s'améliorer mais il n'y a rien de grave. En négociations, il n'a jamais eu besoin de traduction".

lundi 28 novembre 2011

Classement des ministres européens des Finances 2011

Le classement des ministres européens des Finances est établi chaque année par le quotidien britannique The Financial Times, sur base d'entretiens avec sept économistes.

1er, le Suédois Anders Borg, suivi de l'Allemand Wolfgang Schäuble, puis du Polonais Jacek Rostowski. Didiers Reynders occupe la quatrième place du classement. Jean-Claude Juncker est cinquième. A François Baroin n'est qu'en quinzième position ...

Par rapport à l'édition 2010, Didier Reynders a progressé de trois places dans le classement publié ce mercredi et en 2009, il occupait la troisième place.
Au niveau politique, Didier Reynders est classé huitième et quatorzième dans la grille d'évaluation consacrée à la crédibilité.
Ce registre d'évaluation est mesuré sur base de l'évolution des taux à 10 ans et des obligations d'Etat et classe les ministres « selon leur capacité politique, leur performance économique et leur crédibilité dans les marchés ».

dimanche 27 novembre 2011

Bahrein.revolution.dark

#Bahrein :
"This is the Arab revolution that was abandoned by the Arabs, forsaken by the West and forgotten by the world"

An island kingdom in the Arabian Gulf where the Shia Muslim majority are ruled by a family from the Sunni minority. Where people fighting for democratic rights broke the barriers of fear, only to find themselves alone and crushed.

This is their story and Al Jazeera is their witness - the only TV journalists who remained to follow their journey of hope to the carnage that followed :

Bahrain: Shouting in the dark - Programmes - Al Jazeera English

samedi 26 novembre 2011

Francorchamps.2011

Vande Lanotte, Premier Vs Di Rupo

Luc Van der Kelen, le commentateur politique du "Laatste Nieuws" :  
"Plus le temps passe, plus il sera difficile pour M. Di Rupo de se glisser dans l’habit de Premier ministre. Je pense de fait que l’état de grâce est passé pour lui dans l’opinion flamande. L’on ne manquerait pas de se focaliser en permanence sur lui pour dénoncer sa connaissance approximative du néerlandais ou pour rappeler que son équipe n’a pas de majorité en Flandre."
"Il faut donc envisager autre chose car Elio doute trop de lui et dans son entourage il ne manque pas de gens pour lui déconseiller d’aller jusqu’au bout. D’autant plus qu’il devrait prendre des mesures antipathiques pour son propre camp".
"Je crains que la critique soit sans pitié à son égard. Il y a aussi l’élément de sa vie privée à la protection de laquelle il tient tellement. Connaissant nos médias, il n’est absolument pas certain qu’on le suivra dans ses demandes."

100 cochons d'amende

Vaifale Iose, le chef du village de Leauva'a :
"L'image du tuala a été ternie parce que Mathew [Vaea] n'a pas rempli tous ses devoirs en tant que manageur des Manu Samoa"

Le Conseil des anciens de Leauva,a a ordonné à Mathew Vaea de livrer cent truies pour avoir terni le titre de "tuala" (chef). Il est reproché au manager samoan , ainsi qu'à plusieurs membres de leur staff, de ne pas avoir pris au sérieux la Coupe du monde de Rugby et d'avoir échoué, alors que le peuple samoan avait placé d'énormes espoirs sur la qualification de son équipe nationale, notamment après sa victoire contre l'Australie quelques semaines avant la compétition.

Voir/Ecouter aussi:




vendredi 25 novembre 2011

La barbe.amish !

Sept membres de la communauté amish ont été arrêtés mercredi pour avoir coupé la barbe et les cheveux de coreligionnaires, "avec lesquels ils avaient un différend de nature religieuse".
C'est "un affront suprême fait à l'identité de ces protestants américains qui refusent le monde moderne". La barbe est le symbole de l'homme et ne doit pas être coupée une fois qu'il est marié, conformément aux préceptes bibliques suivis par cette communauté.
Les accusés sont tous membres d'une communauté dirigée d'une main de fer par Samuel Mullet, 66 ans.
Samuel Mullet, ses trois fils, un de ses gendres et deux autres hommes risquent la prison à vie s'ils sont condamnés pour discrimination religieuse.

jeudi 24 novembre 2011

André_Antoine.lg

André Antoine,  ministre wallon du Budget :
J’en ai marre qu’on me demande tout le temps si j’aime Liège. J’ai développé l’aéroport, j’ai lancé le projet du tram, qui est utile et nécessaire pour Liège. Mais, comme ministre du Budget, j’ai besoin d’un business plan. Or, ça fait trois semaines que je réclame ce document à Philippe Henry, et je ne reçois rien.

Antoine a refusé d’approuver le dossier du tram en réclamant des précisions. Il s’oppose aussi à Liège sur le centre pour sportifs de haut niveau, mais il nie défavoriser Liège et son projet Speed au profit de Louvain-la-Neuve.


Lire aussi:
André Antoine suggère aux ministres wallons de renoncer à l’indexation
Le ministre wallon du Budget (cdH) va faire cette proposition au gouvernement wallon, dans un souci d’économies. André Antoine suggère aux ministres wallons de renoncer à l’indexation
Je trouve à titre personnel que nous devrions renoncer à l’indexation - qui est de deux pour cent ’rien de plus’ Je vais le proposer” au gouvernement wallon”, a-t-il affirmé lors de l’émission « L’Invité » de RTL-TVI.M. Antoine a rappelé que la Fédération Wallonie-Bruxelles avait déjà fortement réduit le nombre de ses ministres. “Je veux quand même ajouter, avec beaucoup de correction, que lorsque les libéraux étaient au pouvoir (jusqu’en 2009), il y avait 17 ministres de la Région wallonne et de la Communauté française, il n’y en a plus que neuf”, a-t-il ajouté.
Le ministre a assuré qu’il avait lui-même réduit la taille de son cabinet de 25% par rapport à celui de son prédécesseur, Serge Kubla (MR). “Ce qui veut dire qu’on n’a pas attendu qu’on nous demande de faire des efforts. Alors, s’il faut faire un geste supplémentaire, je le trouve tout à fait normal. Que chacun contribue en fonction de ces ressources”, a conclu M. Antoine.

mercredi 23 novembre 2011

Bombardement du port de Haïphong, 23 novembre 1946

Le 23 novembre 1946, le bombardement du port de Haïphong par la marine française marque le début de la « guerre d'Indochine »

(...) en Indochine, comme ailleurs, le joug colonial fit lever des générations de militants qui engagèrent la lutte pour l’indépendance. Au Viêt-nam, le Parti Communiste Indochinois (PCI) réussit à en prendre la tête. Créé en 1930, il adhéra à la IIIe Internationale, déjà dominée par le stalinisme et qui imposa rapidement à ses organisations des pays coloniaux de défendre une politique nationaliste. Aussi, en 1941, le PCI se transforma en Ligue pour l’Indépendance du Viêt-nam (Viêt-minh, en vietnamien) et impulsa la création de semblables ligues nationalistes au Cambodge et au Laos.

En octobre 1945, après le départ des troupes japonaises vaincues, Ho Chi Minh, le principal dirigeant du Viêt-minh, proclama l’indépendance du Viêt-nam et chercha à la faire accepter par l’impérialisme français.

En même temps, les staliniens vietnamiens n’hésitaient pas à réprimer sauvagement les deux groupes trotskystes, La Lutte créée en 1931 par Ta Tu Thau et la Ligue Communiste Internationale (LCI). Le Parti Communiste stalinien voulait écraser ces militants qui risquaient de le concurrencer sur un terrain révolutionnaire. Au moment où les troupes japonaises quittaient l’Indochine, le Viêt-minh appela au calme et traita de «saboteurs et de provocateurs ceux qui invitent le peuple à s’armer», c’est-à-dire les trotskystes de la LCI. Ceux-ci militaient pour remettre le pouvoir aux comités populaires et aux milices armées qui commençaient à se former dans le sud du Viêt-nam, où des paysans occupaient des terres et des ouvriers leurs usines. Face au risque d’un soulèvement anticolonial et révolutionnaire, les staliniens liquidèrent la LCI et le groupe La Lutte, assassinant militants et dirigeants. Ta Tu Thau fut exécuté en 1946.

1946 : la première guerre d’Indochine

Le Viêt-minh espérait démontrer ainsi ses capacités de représentant de la bourgeoisie vietnamienne, et d’interlocuteur pour l’impérialisme. Mais malgré ces démonstrations, l’impérialisme français n’entendait pas, lui, abandonner ce qu’il appelait «la perle» de son empire colonial. Dès qu’il en eut les moyens militaires, il réoccupa le pays, y compris le Nord où le Viêt-minh avait pris le pouvoir. En novembre 1946, la marine française bombarda Haïphong, faisant plus de 6000 morts. La première guerre d’Indochine commençait.

Le Viêt-minh organisa la résistance et gagna l’appui de milliers de paysans, d’hommes et de femmes décidés à lutter jusqu’à la victoire, pour la réforme agraire et l’indépendance. Début 1954, il contrôlait près de la moitié du pays et les troupes françaises uniquement les grandes villes. Ho Chi Minh sut aussi obtenir le soutien matériel de la Chine de Mao, inquiète de l’engagement des Américains. En 1953, ces derniers payaient 40% des dépenses de la guerre et leurs conseillers étaient omniprésents.

Lire aussi:
Qu’ont été les Khmers Rouges ? #rappel →

quilemportera:
[extrait de La Lutte de classe n°118 (juillet 1985)] Qu’ont été les Khmers Rouges ? Quelle a été leur politique et en particulier, pourquoi ont-ils choisi de vider les villes (notamment Phnom Penh la capitale) de tous leurs habitants ? A quelle situation faisaient-ils donc face lorsqu’ils ont pris le pouvoir le 17 avril 1975, la même année où le FLN triomphait au Sud-Vietnam ?
Pour répondre à ces questions, il est d’abord nécessaire de revenir brièvement sur l’histoire de l’Indochine.
Au terme de la conquête coloniale, qui va occuper pratiquement tout le XIXe siècle, la France va s’occuper de maintenir et même d’accroître les divisions politiques et administratives de la région. Laos, Cambodge et même Tonkin, Annam et Cochinchine, les trois régions de l’actuel Vietnam, passent sous des administrations et sont dotées de statuts différents.
Le Cambodge, qui était sous protectorat français depuis 1864, se voit en fait à partir de 1884 administré directement par les autorités françaises.
Néanmoins, il subsiste une administration cambodgienne, dirigée jusqu’en 1904 par le roi Norodom puis par le roi Sisowath. En 1927, c’est Monivong qui monte sur le trône et à sa mort en 1941, c’est le petit-fils de Norodom, Norodom Sihanouk qui lui succède.
Jusqu’en 1945, le royaume est en fait dirigé par les Français.
Docile jusque-là aux vues du Protectorat français, le roi Norodom Sihanouk proclame l’indépendance du royaume le 12 mars 1945. Parallèlement, des maquis se sont créés pour lutter contre la présence française.
Les troupes françaises interviennent, mais finalement les accords du 7 janvier 1946 mettent fin au protectorat.
En 1947, le royaume se dote d’une constitution attribuant l’essentiel du pouvoir à une assemblée nationale. En novembre 1949, des négociations aboutissent à « l’indépendance du royaume au sein de l’Union Française ». L’administration française conserve des pouvoirs en matière de politique étrangère, de défense et de justice.
Mais c’est en novembre 1953 que le Cambodge se voit accorder l’indépendance par la France.

mardi 22 novembre 2011

LGV Tours-Bordeaux

La ligne LGV viendra en remplacement de l'actuelle ligne Tours Bordeaux, partagée par tous types de trains. Cette ligne spécifique de 303 km entièrement nouvelle permettra aux trains parcourant la liaison Paris Bordeaux de gagner 50 minutes de trajet.
Cette ligne coûtera la bagatelle de 7,8 Milliards d'Euros à construire, en supposant qu'aucun dépassement ne soit constaté au final, ce qui serait tout à fait étonnant sur un projet de cette nature. Sur ces 7,8 milliards, 4 seront apportés par l'état et 3,8 par le groupement Vinci. Vinci se rémunèrera en faisant payer un droit de péage à la SNCF et d'éventuels autres opérateurs de train (on peut toujours rêver), dont elle espère officiellement tirer 250 millions d'Euros annuels pendant 35 ans.  
Le principe de l'appel d'offres était simple: chaque groupement devait estimer le coût global du projet, et celui qui demandait à l'état la subvention la plus faible remportait la mise. En demandant 4 milliards "seulement", Vinci a devancé ses concurrents.
 
Sans surprise, puisque les négociations étaient entrées dans une phase d'exclusivité suite à l'appel d'offres jugé fin mars dernier, c'est un groupement dirigé par Vinci qui va construire la ligne de  TGV entre Tours et Bordeaux, appelée LGV sud, dans le cadre d'un "partenariat public privé", montage juridique présenté comme une grande avancée du modèle socio-économique français. En fait, la ligne LGV est un grand gaspillage de plus lié à notre fétichisme pro-ferroviaire, et que le bénéficiaire des largesses de l'état soit une entreprise privée plutôt qu'un tonneau des danaïdes publics (RFF) n'est qu'une très mince consolation.

dimanche 20 novembre 2011

"Fièr[e] d'être wallon[]?"

En wallon dans le texte ?


Voir aussi:
La fierté affichée de projets foireux, vendus à des abuseurs de position dominante, des projets d'esbroufe du passé, à perte et sur le compte de contribuables qui un jour fuiront ...

A l'aéroport de Zaventem, la Région wallonne "vente" [fait l'apologie esbroufante avec du vent] le mérite wallon ... #Francorchamps


UPDATE du 23/11/2100
Un déficit de 5,498 millions d'euros pour le Grand Prix 2011 de Spa-Francorchamps
Le chiffre d'affaires de cette année atteint 12,816 millions d'euros et est quasi stable par rapport à l'exercice précédent.
Le Grand Prix 2011 de Spa-Francorchamps a enregistré un déficit de 5,498 millions d'euros contre 5,941 millions en 2010.
Le chiffre d'affaires de cette année atteint 12,816 millions d'euros et est quasi stable par rapport à l'exercice précédent, observe-t-on au cabinet du ministre wallon de l'Economie Jean-Claude Marcourt (+0,8 %). 45.289 billets ont été vendus en 2011 soit une diminution de 5% environ.

jeudi 17 novembre 2011

Persepolis.tn

Brève:
Nabil Karoui, le DG de la télévision privée tunisienne Nessma comparaîtra ce jeudi devant la justice pour "atteinte aux valeurs sacrées" après la diffusion en octobre du film Persepolis qui avait suscité des violences à Tunis.

Une hirondelle ne fait pas le printemps

#Kiadi
"une hirondelle ne fait pas le printemps". "C’est bien de voir une hirondelle, mais il faut espérer qu’elle soit suivie par une "meute" "

Du même :
"Il y a une forme d’indécence" à venir "sans arrêt" faire des déclarations devant le public alors que le but de chacun devrait être de trouver des solutions.  

Est-ce à dire que l’on prépare l’échec des négociations en cours dans le chef de certains ? On peut penser que c’est le cas pour certains "qui estiment qu’avec le chaos, les idées de droite pourront aller plus loin". "Mais ce n’est pas mon hypothèse", précise l’ancien patron de la fédération bruxelloise du PS. 

Notre interlocuteur pense plutôt que l’on cherche avant tout à affaiblir la gauche. Et le sénateur socialiste de pointer à nouveau "l’irresponsabilité" de Steven Vanackere, le ministre CD&V des Affaires étrangères qui avait vivement critiqué le Parti socialiste. En agissant de la sorte, il a "ouvert un boulevard" pour son "pire adversaire", à savoir Bart De Wever et la N-VA. "Est-ce malin ?", interroge, espiègle, le ministre d’Etat qui a "l'impression" que Steven Vanackere, vice-Premier ministre, "n'a pas beaucoup de densité".

mercredi 16 novembre 2011

Goldman Sachs.eu

Article du site RTBF.be : Quand Goldman Sachs tisse sa toile en Europe ...

Récemment, trois personnalités liées de près ou de loin à la banque d'affaires américaine Goldman Sachs, notamment connue pour avoir aidé la Grèce à dissimuler une partie de sa dette, ont accédé à des postes en vue en Europe.
Et si les nouveaux Premiers ministres grecs et italiens, salués par les marchés et sur lesquels les espoirs de la zone euro reposent, étaient en fait des "infiltrés" ? C’est un peu la question que pose Le Monde qui constate que le président du conseil italien, Mario Monti, le nouveau Premier ministre grec, Lucas Papadémos, et le récemment nommé président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, en plus d’être des économistes chevronnés, sont tous liés à la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.
Mario Draghi, était vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe entre 2002 et 2005, Mario Monti est conseiller international depuis 2005 et Lucas Papadémos était à la tête de la Banque centrale grecque quand les comptes ont été truqués avec l’aide de Goldman Sachs.

Goldman Sachs, une banque d’affaires américaine…

Goldman Sachs est une banque d’affaires dont le siège est situé dans le Financial District de Manhattan, et dont les clients sont aussi bien des entreprises que des gouvernements.
… au centre de toutes les polémiques
Cette banque d’affaires aurait aidé la Grèce à camoufler sa dette et donc à "truquer" ses comptes afin de rentrer dans la zone euro. Pile au moment où Mario Draghi, l’actuel patron de la Banque centrale européenne, était vice-président pour l’Europe de la banque américaine.

Selon l’Humanité, qui rapporte des informations du New York Times, des collègues banquiers de Mario Dragui expliquent que lui-même était chargé de vendre les produits financiers swap qui ont permis à la Grèce de camoufler sa dette.

Ce n’est pas la seule polémique à l’actif de la banque new-yorkaise. Ainsi, aux Etats-Unis, Goldman Sachs a été poursuivie pour une fraude liée aux subprimes. Elle a conclu un accord avec la SEC, l'autorité américaine de contrôle des marchés financiers, et a accepté de s'acquitter d'un montant record de 550 millions de dollars.

Un réseau puissant

Goldman Sachs peut compter sur un réseau déployé à travers le monde à des postes stratégiques. Elle recrute d’ailleurs d’anciens banquiers centraux et d’anciens commissaires européens. Hormi les trois dirigeants cités ci-dessus, la toilé tissée par la banque en Europe compte ainsi Peter Sutherland, président de Goldman Sachs International, ancien commissaire européen à la Concurrence ou encore Otmar Issing, ancien membre du directoire de la Bundesbank et ancien de la BCE.
Cependant, il ne faut pas dramatiser, comme le fait remarquer Marc Roche, journaliste et auteur d’un ouvrage sur l’emprise de Goldman Sachs, repris par Rue89 : "Il ne faut pas tomber là-dedans. Leurs réseaux ne peuvent pas tout faire, l'efficacité de ce réseau est moindre aujourd'hui. Et Mario Monti, comme Draghi, sont surveillés par la presse, les députés et les ONG", constate-t-il, tout en ajoutant : "Tous les gens de Goldman Sachs que j'ai rencontrés restent très liés à la banque". 
J.C.

Lire aussi :
Notre dossier complet sur l'Europe et la crise


lundi 14 novembre 2011

Promotion personnelle.gov.bxl

Les partis du parlement bruxellois via leur organe du collège de contrôle des dépenses de communication du gouvernement bruxellois, ont décidé de sanctionner le gouvernement bruxellois pour la diffusion d'un film de promotion d'un événement gastronomique "qui s'apparente à de la promotion personnelle des ministres" et d'imputer la dépense (4.900 €) de ce film de promotion de l'Année de la gastronomie, dans les frais de campagne électorale de chacun des ministres.

Marion Lemesre, députée bruxelloise :
"Pour la première fois, l'Olivier bruxellois a été sanctionné pour infraction à la réglementation visant à interdire la promotion de l'image personnelle"

dimanche 13 novembre 2011

Primavera : "Bouffon", "cochon", "mafioso", ...

20h40, Silvio Berlusconi entre au Quirinal, pour y déposer sa démission. Dehors la foule agglutinée derrière les barrières de sécurité hurle et siffle. Le showman revendiqué et arrogant, doit sortir par une porte dérobée. Une scène rappelant le sort de son prédécesseur, le socialiste Bettino Craxi quittant sous les harangues de la foule un hôtel romain en 1993.


vendredi 11 novembre 2011

Il est exactement 11H11, ce 11/11/11 ... mais en octobre 2002 ...

"Il n'y a pas de faute ou de négligence dans le chef de l'Etat belge du fait de la gestion du dossier Sabena
Telle est la conclusion, laconique, d'un rapport de 100 pages établi par le cabinet d'avocats Nauta Dutilh pour le compte du ministre des Participations publiques, Rik Daems.
Ce rapport a été remis ce lundi à la commission parlementaire chargée d'enquêter sur les causes de la faillite du transporteur. Récit d'une agonie, sur la base de la chronologie très précise contenue dans le rapport.
Le ministre des Participations publiques prend ses fonctions, le 12 juillet 1999. La santé de la Sabena paraît bonne. D'après le document, petit à petit, le ministre découvre que le dossier est moins simple qu'il y paraît. Un rapport de la Banque d'affaires Goldman Sachs indique que « Swissair avait le contrôle de la gestion journalière de la Sabena depuis 1995 » (NDLR, date des accords conclus entre le gouvernement belge, représenté par Elio Di Rupo, et Swissair). Un autre rapport, établi par le Boston Consulting Group en 2000 pour le compte de Rik Daems, indique que le financement des Airbus altère gravement la situation financière.
Dans ce contexte, Rik Daems crée un comité d'accompagnement, composé notamment d'experts du Boston Consulting Group, d'ING, du bureau d'avocats Cleary Gottlieb et de la Société fédérale de participations (SFP). Ce groupe arrive rapidement à la conclusion que le partenariat avec Swissair doit se poursuivre. « La Sabena est totalement dépendante de Swissair parce qu'elle est incapable de financer seule ses Airbus et parce qu'elle est liée par des contrats très défavorables avec City Bird et Virgin Express », dit le rapport.
Rik Daems signe donc de nouvelles conventions avec la compagnie suisse, qui mettent en oeuvre les accords signés en 1995. Le 26 avril 2000, les dirigeants de Swissair apposent leur signature au bas d'un document qui prévoit que le groupe helvétique sera propriétaire à 85 % de la Sabena lorsque les accords bilatéraux entre l'Union européenne et la Suisse entreront en vigueur.
A la fin de l'année 2000, le temps se gâte. Le conseil d'administration de la Sabena se rend compte que la compagnie a besoin de capitaux pour un montant de 750 millions d'euros. Le consultant KPMG confirme. En janvier 2001, le gouvernement belge entame des négociations avec Swissair. Le ton monte.
Le ministre Daems se demande s'il n'est pas préférable de trouver un autre partenaire mais la banque ING Barings, consultée, estime que les chances sont minces. Il faut donc négocier avec Swissair. Finalement, un accord intervient le 24 janvier 2001. Swissair s'engage à prendre une participation de 85 % dans la Sabena et à la recapitaliser, à hauteur de 150 millions d'euros en cash. Le holding helvétique s'engage également à racheter des actifs de la Sabena pour un montant de 500 millions d'euros.
Rik Daems croit pouvoir dormir sur ses deux oreilles. Jusqu'à ce 19 février 2001, où Eric Honegger, président de Swissair, écrit au Premier ministre, Guy Verhofstadt et lui laisse entendre que le partenariat entre la Sabena et Swissair doit être revu.
Le mois suivant, Swissair honore toutefois son engagement de recapitalisation. Il verse 90 milliards d'euros, sur les 150 promis. Le solde doit être versé avant le 17 avril. Le 9 avril, Rik Daems écrit à Mario Corti, patron de Swissair lui enjoignant de payer. Pendant ce temps, Christoph Müller, patron de la Sabena, part à la recherche d'un nouveau partenaire. Un scénario de secours, qui prévoit la continuité des activités de la Sabena sans Swissair, est alors élaboré.
Le 16 mai, Ferd Chaffart, président du conseil d'administration de la Sabena, écrit à Mario Corti pour lui réclamer l'argent. Ce dernier répond, par courrier du 23 mai, qu'il ne payera pas, qu'il ne rachètera pas les filiales et qu'il ne contribuera pas au financement des Airbus. Quelques jours plus tard, Swissair émet une nouvelle proposition, réduisant à néant son apport de cash. Rik Daems refuse et lance un procès contre Swissair, le 3 juillet.
Les banquiers du holding helvétique exhortent Corti à trouver un accord à l'amiable. Ce sera fait le 16 juillet, entre Guy Verhofstadt et Mario Corti, en l'absence de Rik Daems. Le groupe suisse s'engage alors à payer 131 millions d'euros à la Sabena le 2 octobre. Il ne s'exécutera pas, provoquant la faillite

Guy Verhofstadt refuse de parler de la Sabena
La RTBF a interrogé mardi soir le Premier ministre sur des documents qu'il aurait refusé de remettre à la Commission Sabena. Le Premier s'est emporté et a refusé de répondre. Son cabinet parle d'un contexte relationnel difficile avec la RTBF et non d'une volonté de cacher quoi que ce soit sur la Sabena. (B.Dy)
« Le ministre a appliqué correctement les règles de gestion »
Pour justifier qu'il n'a pas commis de faute, le ministre des Participations publiques, Rik Daems, évoque à de nombreuses reprises, dans le rapport établi par ses avocats, le contexte difficile qui était déjà en place au moment de son arrivée, en juillet 1999.
Il évoque tout d'abord le premier partenariat entre la Sabena et Swissair, signé en 1995, par Elio Di Rupo (dont le nom n'est pas cité dans le rapport). Pour le ministre Daems, ces accords étaient imparfaits pour plusieurs raisons. D'abord, dès 1995, Swissair a acquis le pouvoir de gestion journalière de la Sabena. Or, dit le document, cette intégration n'était pas juridiquement encadrée par les accords signés en 1995.
D'autre part, Swissair n'était pas obligée de prendre la majorité dans la Sabena, en vertu de ces conventions. Le texte le prévoyait certes, remarque le rapport, mais cette prise de majorité était assortie de conditions irréalisables, rendant cette possibilité de prise de majorité inopérante.
Le ministre estime aussi qu'il était anormal que Swissair ne doive pas intégrer dans son bilan tout ou partie des comptes de la Sabena. Pour le ministre, une telle obligation de consolidation aurait rendu Swissair davantage responsable de la gestion de la Sabena, notamment au moment de prendre la décision d'acheter 34 Airbus, décision fermement recommandée par le groupe helvétique.
Enfin, pour Rik Daems et ses avocats, il n'était pas normal que le gouvernement belge ne dispose d'aucun moyen de contrôle sur la gestion du groupe Swissair.
Rik Daems indique avoir rémédié à ces lacunes lorsqu'il a signé de nouveaux accords avec Swissair, en avril 2000.
Le ministre s'est également vu reprocher d'avoir laissé se mettre en place une structure baptisée Airline Management Partnership (AMP), par laquelle la Sabena et Swissair fusionnaient certaines activités pour réduire les coûts. Beaucoup ont considéré que ce partenariat était défavorable à la Sabena. Dans le rapport, le ministre estime que la mise en place de l'AMP avait été négociée, dans les grandes lignes, avant son arrivée au pouvoir et que les conseils d'administration de Swissair et de la Sabena en avaient accepté le principe en juin 1999.
Rik Daems estime aussi que la Sabena était largement dépendante de Swissair à cause des ses faibles capacités financières, obérées, qui plus est, par la décision d'achat des Airbus (en 1997) et par deux contrats liant la Sabena à Virgin Express et à City Bird, signés avant son arrivée au pouvoir. Dans ce contexte, la compagnie n'intéressait pas de repreneur alternatif à Swissair.
Le rapport conclut que le gouvernement n'a commis aucune faute ni manquement et que le ministre des Participations publiques a « appliqué correctement les règles de gestion des sociétés (« corporate governance ») et respecté la répartition des rôles entre les administrateurs et les actionnaires ».·