dimanche 4 février 2018

Un rapport falsifié ? #Publifin

Les journaux du groupe SudPresse avaient révélé que Paul-Émile Mottard aurait fait modifier le rapport du CA transmis au gouvernement et au parlement wallon, pour demander une exception, chez Nethys, à la limitation salariale de 245.000 euros prévue pour les patrons dans un décret en préparation. Dans ce courrier révélé par la DH, le CA de Publifin s'inquiète du montant des indemnités à payer en cas de rupture du contrat de Stéphane Moreau, du fait que le décret limitant le salaire des dirigeants de Nethys n'outrepasse le droit du travail, et de la potentielle déstabilisation du groupe en cas de départ des dirigeants compte tenu de leur "expertise en milieu industriel".
La commission d'enquête Publifin du Parlement wallon avait émis, comme recommandation, de plafonner à 245.000€ le salaire des dirigeants de l'intercommunale. En ligne de mire : le salaire de Stéphane Moreau, ce dernier ayant révélé, face aux commissaires, ses émoluments au sein de Nethys.
D'un autre côté, l’Echo révèle que 23 cadres de la filiale Nethys gagnent plus que les 245.000 euros brut/an de plafond. Même bien plus.
Selon ces informations, l’administrateur délégué Stéphane Moreau toucherait ainsi 839 000 euros brut par an, le patron de Voo Jos Donvil gagnerait près de 750.000 euros et le directeur financier Pol Heyse 600.000 euros.
Interrogé sur La Première ce vendredi matin, Fabian Culot, vice-président de Publifin, ne contredit pas ces chiffres.

Le président du CA de Publifin, Paul-Émile Mottard, a au final démissionné vendredi 2 février de ses fonctions, en assurant n’avoir commis "aucune faute" ...

Le conseil d’administration de Publifin se réunissait donc en urgence ce vendredi après-midi. En question, le sort du président, Paul-Émile Mottard, qui avait visiblement modifié le rapport envoyé par Publifin à la ministre De Bue en réclamant une exception au plafond des rémunérations de 245.000€ pour le management de Nethys. Chose qui n’avait pas été avalisée par le conseil d’administration.
ll a finalement annoncé sa démission, tant du Conseil d’Administration que de la présidence de celui-ci. Sa partenaire à la Province, Katty Firquet, l’a semble-t-il lâché. Alors que le cdH Josly Piette l’a soutenu. 23 personnes au sein de l’entreprise gagnent plus que le plafond. L'administrateur MR, Jean-Claude Jadot veut le licenciement du secrétaire général et de la directrice générale, Gil Simon et Bénédicte Bayer "avait mis ce point à l'ordre du jour du CA en mai 2017 et personne (sauf Marc Hody bien entendu) ne voulait en parler a l'époque. Il est désormais content de savoir que la pièce est enfin tombée chez certains. "



Pour mémoire, Bénédicte Bayer, celle qui avait des revenus "d'ouvrière" comme directrice de Publifin et avait gagné 260.069,91 euros brut annuels en 2014 pour ses fonctions chez Nethys et Publifin. NB: C'est également elle qui avait expliqué aux députés de la commission d'enquête du parlement wallon le véritable sens qu'elle dit avoir donné à une expression triviale qu'avait mise dans sa bouche la syndicaliste Christine Planus (CGSP) plus tôt dans la journée, et qui a fait le tour des réseaux sociaux et des médias en ligne: "Il faut savoir qu'elle traite le personnel de Publifin de 'branleurs de mouches'", avait affirmé la syndicaliste.

Suite à la démission de Paul-Emile Mottard, la fédération liégeoise du PS s’est réunie en exécutif. Elle s’indigne de la mise en cause de la probité et de la loyauté de Paul-Emile Mottard envers le conseil d’administration. Tout en soulignant
"le travail exemplaire réalisé par Paul-Emile Mottard dans des conditions extrêmement difficiles mais ayant néanmoins permis une évolution significative des instances du groupe Publifin-Nethys"
La fédération liégeoise du PS réitère la position déjà adoptée quant à la
"nécessaire modération des rémunérations".

La fédération liégeoise du PS réunie en exécutif s’indigne de la mise en cause de la probité et de la loyauté de Paul-Emile Mottard envers le conseil d’administration"


La bourgmestre de Verviers, Muriel Targnion (PS), administratrice de l'intercommunale Publifin, n'a pas été tendre envers le MR liégeois à l'issue du conseil d'administration convoqué vendredi en urgence à la suite des révélations concernant la possible falsification du rapport adressé au gouvernement et au parlement wallons. "Alors que nous étions unis, c'est un CA divisé actuellement", a-t-elle précisé.
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Selon elle, Paul-Emile Mottard a démissionné de la présidence du CA de Publifin après avoir reconnu qu'une erreur de transcription a été commise au sein de son cabinet. Elle a ainsi regretté la situation tout en admettant que la position de M. Mottard "n'était plus tenable vu les opinions qui ont été exprimées autour de la table".
"Il a effectué un travail méticuleux, était à l'écoute de tout le monde et veillait à ce que chacun puisse être entendu", a souligné Mme Targnion au sujet de M. Mottard en tant que président du CA de Publifin. Et de pointer du doigt le MR liégeois, en particulier le vice-président du CA de Publifin et député wallon, Fabian Culot.
"En interview, il a parlé de la vente des médias alors que la décision n'a pas encore été prise. Il a commis une erreur et j'estime que la faute est bien plus grande que celle de Paul-Emile Mottard", a-elle affirmé.

samedi 16 décembre 2017

Festival de l'Amour !

Présidés par Elio Di Rupo, les conseils d'administration du festival du Film d'Amour de Mons et du Plaza Art se réunissaient ce 22 novembre.
Malgré l'accusation d'harcèlement dont fait l'objet André Ceutercick, patron du FIFA, les conseils d'administration ont décidé de le maintenir en poste.

La décision qui provoque l'effarement d'Ecolo et du MR. Charlotte De Jaer ( Ecolo) et Georges-Louis Bouchez ont décidé de faire appel à Alda Greoli:
" Nous sommes littéralement effarés par la légèreté des décisions des CA du Festival International du Film d'Amour (FIFA) et du Plaza Art au sujet de la gestion du personnel dans les deux institutions"
" En conséquence, nous allons saisir le conseil communal mais aussi la Ministre de la culture afin qu'ils puissent se positionner de manière plus impartiale et transparente que n'ont pu le faire ces deux CA sur les mesures à prendre en matière d'audit et de gestion du personnel."

Mais aussi:


Ministre de l'Immobilité et de l'injure.bxl

Que faire de Pascal Smet ? Le virer

 

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a lancé au parlement bruxellois un appel à la sérénité, dans l’intérêt de Bruxelles et de ses habitants, après les propos du ministre de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) comparant la capitale à une prostituée.
"Je n’ai de cesse de m’insurger à ce qui convient d’appeler le ’brussels bashing’ auquel nous sommes confrontés depuis la naissance de la Région. Je ne peux que regretter qu’à un moment on se l’applique à nous-mêmes. Ceci s’adresse à tout le monde et cela n’empêche que l’on puisse débattre mais pour autant que cela se passe d’abord entre Bruxellois. Nous devons montrer que nous sommes capables de porter ensemble un projet que notre population attend de nous"
Il avait été invité à s’exprimer en séance plénière à la suite d’une demande d’explication en urgence formulée vendredi midi en bureau élargi par le chef de file de l’opposition libérale, Vincent De Wolf. Celui-ci a réitéré vendredi après-midi sa demande de démission du ministre sp.a.

Le vice-président du parlement bruxellois, la socialiste flamand Fouad Ahidar a dit condamner les propos tenus par Pascal Smet:
"Je pense que mon parti ne les cautionne pas non plus. Je pense que le ministre s’est excusé et aussi que ce sera la première et la dernière fois"